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Ama Williams
O Be Careful Little Eyes

Ama Williams
• Emploi : Etudiante • Âge : 20 ans • Vit à : Réserve Cheyenne Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 Fq9v

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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyMar 6 Aoû - 10:07




I'm so into you, I can barely breathe


Que Cole lui révèle qu'il n'avait également plus de batterie sur son portable, termina de laisser Ama complètement perplexe. Est-ce que c'était ces orages ressemblant à des aurores boréales qui étaient responsables de ça? Un afflux d'ondes électromagnétiques pouvait parfois perturber les appareils électroniques...ou bien avaient-ils atterris dans un endroit que l'on appelait une "zone blanche", ces zones qui n'étaient pas desservies par les réseaux téléphoniques? Quoi qu'il en soit, le trio improbable était à présent dans une belle merde car ils n'avaient aucune possibilité de prévenir quelqu'un pour leur porter secours.

Fort heureusement, Marty, ce fin limier, avait réussi à dégoter une piste qu'ils remontèrent tous les trois. Ils suivirent un sentier bordé d'arbres impressionnant et tortueux, qui les avaient tout droit mené à une gigantesque bâtisse. S'ils avaient dans un premier temps, été accueilli avec une grande méfiance par ce qui semblait-être un majordome, les maîtres des lieux eux, brisèrent presque instantanément la glace en voyant la panade dans laquelle Cole et Ama se trouvait.

"Plus bourgeois tu meurs ..."
avait murmuré le blond à l'oreille de son amie. Cette dernière manqua de pouffer de rire mais ce n'était pas vraiment une bonne idée de rire au nez et à la barbe de leurs sauveurs. Loin d'elle l'envie de passer la nuit dehors, sous cette tempête qui semblait gagner en puissance. Mais dans le font, la jolie hawaïenne n'en pensait pas moins. Des bourgeois. Beurk! Elle en avait une sainte horreur. Elle en avait bien trop souvent côtoyé au court de sa courte existence. Son université en était rempli de ces "fils et filles de" qu'elle ne pouvait pas encadrer. Elle connaissait leurs codes, pouvait presque parler comme eux parfois mais jamais elle n'avait voulu appartenir à leur petit gang de friqué. Ils étaient chiants comme la pluie et sans doute que traverser le Colorado à genoux sur du verre pilé aurait été plus agréable que de subir les résumés de leurs weekends sur les yachts de papa et maman. L'Enfer.

" Marty..." avait présenté simplement Cole. Ama jeta un petit regard à son ami qui...qu'elle n'avait jamais vu aussi peu bavard en fait. Ou était donc passé l'entrain de ce dernier? Peut-être que la fatigue l'avait rattrapé et qu'il ne souhaitait plus qu'une chose, se reposer. A moins que ce ne soit cet endroit qui, malgré son luxe, le mettait mal à l'aise? Ama n'eut pas vraiment le temps de se poser plus de question car déjà le majordome les attirait dans leur chambre respective après qu'il eut été décidé qu'ils resteraient ici jusqu'au lendemain.

On lui présenta la chambre qui serait la sienne à présent. Assez spacieuse dont les murs étaient drapés de papier bordeaux et de colonnes en bois sculpté. Le luxe qui régnait ici, dans toute la demeure, était carrément ostentatoire mais bon, elle s'en fichait pas mal, de toute manière, les délires de riches ne la concernaient aucunement et le lendemain, Cole et elle seraient loin à cette heure-ci. Le majordome lui avait donné, de la part de la maîtresse de maison, une chemise de nuit qui avait appartenu à sa plus jeune fille lorsqu'elle avait à peu près son âge. Ama se glissa dedans, étonnée que le vêtement lui aille comme un gant mais trop contente d'avoir pu quitter ses fringues trempées. Le tissu lui faisait comme l'effet d'une caresse sur sa peau nue...très agréable et léger à la fois. Se regardant dans un grand miroir, la belle trouvait qu'elle ressemblait à une petite poupée. C'est alors que dans le reflet, à sa droite, elle aperçut tout un tas de poupées de porcelaine, certaines étant plus abimées que d'autres, leur donnant un air lugubre. Elles semblaient la fixer...

Ama n'aimait pas les poupées. Pour elle, elles étaient le réceptacle parfait pour des esprits en tout genre. D'ailleurs, dans la culture amérindienne, les poupées étaient utilisées pour accueillir l'âme d'enfants morts ou encore d'esprits qu'ils soient bons, mauvais ou encore appartenant à des esprits de la nature. "Du calme Ama, c'est juste des poupées, ne laisse pas ton imagination débordante te jouer des tours." c'était-elle murmurée pour se donner du courage. Puis, la belle alla rejoindre son lit et s’emmitoufla dans les draps. Les minutes s'égrainaient lentement et malgré la fatigue qui la tenaillait, Ama n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle avait la désagréable sensation qu'on l'observait. Ne tenant plus, la jeune femme alla rejoindre sans attendre Cole dans sa chambre. Et peu lui importait que cela déplaise aux habitants du manoir. "T'es aux abois Williams ?" Ama leva les yeux au ciel en entendant la phrase de Cole. Aux abois? C'était peu de le dire! Trépignant d'impatience, Ama avait bondit dans la chambre de son ami, refermant la porte derrière elle en laissant échapper un petit soupir de soulagement avant de se retourner pour faire face à Cole. Tandis qu'elle s'attendait à le voir se moquer d'elle à cause de la chemise de nuit dans laquelle elle était attifé, mais au contraire, le jeune homme resta de marbre. Il avait l'air même...absent, comme une coquille vide et froide. Ama le suivit du regard lorsqu'il se plaça devant un grand tableau représentant un paysage...plutôt inquiétant.

L'oeil avisé d'Ama ne reconnaissait pas l'auteur de cette peinture, elle ne l'avait même jamais vu alors qu'elle étudiait l'Art à l'université. Le style semblait être inspiré de l'Ecole Barbizon mais elle ne reconnaissait aucune patte habituelle des artistes qui peignaient ce genre de chose. Elle regarda alors la partie inférieur de la peinture pour essayer d'y voir un auteur et ne trouva que la lettre M. La jeune femme ressenti un frisson désagréable lui parcourir l'échine. Elle n'aimait pas cette peinture qu'elle trouvait...dérangeante. Pourtant il n'y avait qu'un décor naturel de dessiné dessus mais...il y avait autre chose, autre chose qu'Ama ne saurait expliquer mais qui la mettait mal à l'aise. Et Cole semblait fasciné par celui-ci. C'est alors qu'un éclair déchira le ciel, faisant sursauter Ama qui regarda par réflexe la fenêtre. "Tu es trop ravissante pour être regardée ..."

En entendant ça, Ama reporta son attention sur Murph qui détournait le regard. A la fois inquiète par ce manque d'aplomb et comblée par ce joli compliment, la jeune femme s'approcha de son ami et tendi la main jusqu'à sa joue pour le forcer doucement, à la regarder, plongeant ses yeux dans les siens, ses prunelles semblaient dire -Non! Non! Regarde-moi, ne cesse jamais de me regarder...- c'est ce qu'elle brûlait d'envie de lui dire mais encre une fois, elle n'osa pas, se retenant de toutes ses forces. Ce refoulement allait très certainement la tuer un jour. Etouffant un peu plus ses sentiments, elle ajouta "Cole? Est-ce que ça va? Tu as l'air...bizarre." C'est alors qu'elle remarqua la froideur de sa peau. Cole était littéralement glacé! Et revenant complètement à la réalité, elle constata qu'il était encore complètement vêtu de ses habits trempés! "T'as pas retiré tes vêtements trempés! T'es complètement gelé là! Tu vas finir par attraper la mort! Je vais t'aider à retirer tout ça!"

Ama s'activa alors, prenant Cole par la main pour l'attirer près du feu qui crépitait. "Lève les bras!" lui ordonnait-elle tandis qu'elle qui retirait son sweat dont le poids avait doublé à cause de l'eau. Elle le jeta sur un dossier, en vrac et s'apprêtait à virer une deuxième couche de fringues. Ses petites mains glissèrent sous le vêtement pour essayer d'attraper un pan de tissu. Elle effleura involontairement le torse froid de ses doigts chauds et doux. Le temps sembla ralentir soudainement. Ama ne parlait plus non, elle effeuillait Cole dans un silence presque religieux, se noyant dans ses yeux bleues glace de Cole. La voilà qui flirtait de nouveau avec leurs limites, celles qu'ils s'imposaient depuis qu'ils se sont rendu compte qu'ils se plaisaient mutuellement. Agrippant enfin le bas du t-shirt, Ama tira de nouveau sur le vêtement pour le retirer. Il alla terminer sa course à côté du sweat. A présent, complètement torse nu, Ama laissa son regard glisser le long de ce dernier et...probablement qu'elle n'aurait pas dû faire ça mais, ses mains ne tardèrent pas à se poser délicatement sur Cole, sans qu'elle ne puisse plus rien contrôler. C'était devenu trop dur...c'était devenu impossible pour elle de lutter contre la vague du désire qui l'assaillait de toute part. Sa respiration s'accéléra légèrement tandis qu'elle sentait son coeur cogner douloureusement dans sa poitrine.

Ses petits doigts continuèrent de glisser le long du torse de Cole, retenant en mémoire chaque partie de son épiderme, chaque muscle, pour finir par s'arrêter au niveau de sa taille, au niveau de la boucle de sa ceinture retenant son pantalon. Boucle sur laquelle elle tira, toute enfiévrée "Je vais...enfin tu vas devoir retirer ton pantalon aussi...il...il est trempé." murmura-t-elle d'une voix blanche tandis que son corps se rapprocha de celui de Cole, les joues légèrement rosie par la situation. La belle commençait à trembler un peu. Son corps tressaillait d'un désir trop longtemps retenu qu'elle n'arrivait plus à contenir. Ama avait tellement envie de lui, envie de son corps, de ses mains qui la couvriraient de caresses plus intenses et folles les unes que les autres! Elle voulait juste être à lui. Alors, n'y tenant plus, Ama se dressa sur la pointe des pieds et captura les lèvres de Cole pour lui donner un baisé des plus brûlant, un baisé passionnée et langoureux qui traduisait à lui seul l'intensité de qu'elle pouvait ressentir maintenant.

Lachant la bride aux sentiments passionnels qu'elle pouvait ressentir pour le jeune homme Ama pressa son corps ardant contre celui de Cole, réclamant plus...beaucoup plus! C'est alors qu'un coup de tonnerre raisonna dans la chambre, tirant la jeune femme de la passion qui était en train de la dévorer. Réalisant ce qu'elle était en train de faire...Ce QU'ILS étaient en train de faire, Ama recula de quelques pas horrifiée parce qu'elle venait de faire. "Pardon! Je voulais pas..." Bien sûr que si elle le voulait. "On doit pas faire ça Cole." Mensonges! Sa tête disait non mais son corps et son coeur disait oui. Ama continuait de reculer vers la porte de la chambre, implorant Cole du regard de la rattraper, de l'empêcher de partir. Quelle petite folle de s'infliger pareil supplice. Sa main était à présent sur la poignée qu'elle tourna, l'entrebâillant suffisamment pour voir le couloir mais pas assez pour qu'elle se sauve.



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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyMar 6 Aoû - 11:57



Strange things.

- Tu es trop ravissante pour être regardée ... lâchais-je le regard perdu, dérivant ailleurs.

Tu réduis alors la distance entre nous et glisses une main sur ma joue pour me forcer à te regarder. La lueur dans tes yeux, bien que troublante me laisse méchamment vide, comme si j'avais perdu toute énergie ... ou toute étincelle de vie. Comme si les sensations et les sentiments en général étaient devenus quelque chose d'inconnu.

"Cole ? Est-ce que ça va? Tu as l'air...bizarre."

Mon regard plongé dans le tien, s'étrécit un instant comme si je tentais d'analyser tes propos. Pourtant, je ne réponds rien. J'ai l'impression de partir loin, très loin de toi alors que tu es tout près. Et cette impression persistante d'être comme vidé de toute substance ne me lâche décidément plus. Le sentiment que même mon âme, mon essence m'échappe, filant entre mes doigts comme des volutes que je ne sais ni n'ai la volonté de retenir, accablé de fatigue.
Tu t'exclames soudain en constatant que je suis gelé, ayant encore mes vêtements trempés sur le dos.

"T'as pas retiré tes vêtements trempés! T'es complètement gelé là! Tu vas finir par attraper la mort! Je vais t'aider à retirer tout ça!"

Ces mots m'auraient percuté à un autre temps ... là c'est comme s'ils me frôlaient et avaient une portée irréelle, sans substance, comme si ce n'était qu'un rêve. Tu t'emploies alors à me déshabiller et mon regard qui errait à nouveau sans but précis, se repose sur toi lorsque tes doigts frôlent ma peau. C'est comme une douce onde électrique. Et puis les secondes semblent s'égrainer comme des minutes et cette fois-ci, c'est un contact plus ferme et plus soutenu qui provoque en moi comme un électro choc. Pourtant, tout semble aller au ralentis ... même lorsque tu refermes tes lèvres sur les miennes et que mes ourlées s’entrouvrent pour partager presque par automatisme ce baiser brûlant. J'ai l'impression d'assister à une scène plus que d'y participer, comme si j'étais l'hôte d'un corps qui ne m'appartient pas mais sur lequel je garde un semblant de réflexe.

Peu à peu, une vague de chaleur m’embrase alors que je me rends compter que tu t'es soudain éloigné. Comme une réaction à retardement. Comme si chaque pas que tu mettais entre nous me ranimait d'un besoin vitale. Je n'entends pourtant pas tes paroles qui semblent étouffées par le son de mon cœur qui tambourine et semble m'inciter à me réveiller.

Ça commence par une lueur dans mon regard et puis par mes jambes qui s'animent à leur tour. Réduisant la distance, je pose une main un peu plus haut sur le panneau en bois ouvragé de la porte et le repousse fermement, le regard ailleurs. Et puis il redescend sur toi, il glisse sur ton visage, ces traits délicats, ce hâle doré et ce regard d'un bleu d'azur qui semble habité par une énergie propre, une forme de magie même, dirais-je.
Tout se reconnecte enfin, je sors soudain de ma torpeur. Mon regard s'agrandit. Et alors que sans m'en rendre compte je te fais obstacle ainsi coincée entre le battant de la porte et mon propre corps, je frappe le montant de la porte du plat de la main comme si j'étais habité d'une certaine colère, tandis que mon autre main elle, s'empare de ton menton, t'incitant à redresser le visage brusquement alors que je m'empare furieusement de tes lèvres sous le désir furieux qui investit alors la moindre parcelle de mon être.

La caresse de tes lèvres est une perfection et la façon dont elles se cherchent toutes deux en en savourant chaque seconde me rend complètement fébrile. Lorsque je te soulève bientôt entre mes bras en t'incitant à enrouler tes jambes autour de ma taille, je ne suis plus qu'un brasier qui se consume un peu plus à chaque baiser échangé. Nos langues se mêlent de leurs pointes aussi ardentes qu'aventureuses. Nous échouons sur le lit où je manque de m'empêtrer dans mon pantalon qui a décidé de terminer sa courses sur mes cuisses alors qu'il semble que tu en aies défait la boucle un peu plus tôt.
Penché au-dessus de toi le temps de m'en débarrasser, je jette le vêtement au loin, lequel atterrit dans un bruit lourd et spongieux sur la truffe de Marty qui s'écarte alors pour se poser plus loin.

- Ama ... susurrais-je comme une promesse à ton oreille alors que mes lèvres fondent sans tarder sur ton cou, redessinant bientôt le contour de ta mâchoire avant de s'égarer à nouveau sur tes ourlées. Puis par un subtil mouvement, je nous fais basculer pour t'avoir au-dessus de moi et pouvoir encore mieux profiter de ton regard qui se pose sur ma personne tandis que tu me surplombes, bras tendus de part et d'autre de mon visage et que mes lèvres descendent sur le décolleté de ta chemise de nuit dont j'entrouvre les boutons d'une main experte au fur et à mesure de mes baisers qui s'aventurent plus sûrement au fil des secondes là où ton cœur se niche, derrière ces vallons rebondies que j’ai tant de fois imaginé sous la caresse de mes paumes.


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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyMar 6 Aoû - 16:56




I'm so into you, I can barely breathe


La main puissante de Cole passa au-dessus de la tête de la jeune femme, poussant brusquement la porte afin qu'elle se referme, la faisant sursauter, empêchant Ama d'aller plus loin...de fuir à nouveau. Sentant dans son dos la présence presque écrasante de Cole, elle se retourna, lui faisant face mais gardant les yeux baissés, telle une petite fille honteuse d'avoir été ainsi prise en faute. Elle ne regrettait pas une seule seconde d'avoir cédé au chant de la tentation mais elle avait peur de ses conséquences. Car plus que tout, elle ne voulait pas gâcher ce lien qui les unissait, cette belle amitié qui lui donnait l'impression que quoi qu'il puisse arriver, ce sera toujours avec Cole quoi qu'il puisse arriver.

D'un geste brusque, Cole releva le menton de la jeune femme, la forçant ainsi à le regarder, chose qu'elle fit. Son regard était ardent, brûlant comme les flammes de l'enfer, faisant voler en éclats la volonté d'Ama de retourner dans sa chambre. Au diable les limites, au diable des faux-semblants. Tous les deux méritaient de pouvoir s’aimer. Lorsqu'il l'embrassa ce fut comme si une nuée ardente explosa dans son ventre, animant un feu qui couvait depuis des jours. Enroulant ses jambes avec souplesse autour de la taille du jeune homme, Ama se laissa transporter jusqu'au lit où Cole se débarrassa de son pantalon. Plus rien n'existait dans l'esprit d'Ama...le monde pouvait bien sombrer dans un chaos sans fin, il y avait Cole et seulement Cole. Ses bras entourèrent le dos de son amant, laissant glisses ses mains le long de sa colonne vertébrale tout en laissant ses petits doigts dessiner quelques arabesques. Elle avait si chaud, son corps n'était que fièvre. Lorsqu'elle sentit les lèvres de Cole s'attarder dans son cou, son corps se cambra violemment tandis qu'un gémissement de contentement franchissait la barrière de ses lèvres. C'était une partie tellement sensible chez Ama, qu'elle la faisait frissonner de plaisir.

Ils basculèrent de concert et Ama se retrouva sur Cole, ses jambes enserrant toujours la taille de ce dernier. Ses lèvres avides, cherchaient désespérément les siennes et à peine étaient-elles séparés que la belle les capturaient de nouveau pour pouvoir prendre possession de sa langue afin de s'entremêler à elle dans un échange endiablé, ne s'éloignant que lorsque le souffle lui manquait. Ses petites mains vinrent se loger dans la chevelure blonde de Cole alors que ce dernier, s'attardait sur sa poitrine agitée de soubresauts à chaque fois que ses lèvres brûlantes se posaient sur sa peau.

Elle bascula sa tête en arrière sous l'effet du plaisir, laissant sa longue chevelure courir librement le long de son dos. Son coeur s'emballait, tambourinant furieusement dans sa poitrine "A...attend Cole." murmura Ama tandis qu'elle s'écartait de Cole. Lui prenant la main, elle la plaça contre sa poitrine "C'est pour toi qu'il bat si fort. Comme jamais il n'a battu pour personne avant." lui avoua-t-elle sans détour. Saisissant le tissu de sa chemise de nuit, Ama l'enleva complètement, dévoilant sans retenu son corps de déesse à demi-nu, ne lui restait à présent qu'un sous-vêtement de dentelle blanc. Une lueur malicieuse pétillait au fond des yeux de la jeune hawaïenne tandis qu'elle resserrait un peu plus ses cuisses autour  de la taille de Cole pour sentir contre elle la virilité tendue contre laquelle elle fit de lents et insoutenables vas et viens. Petite diablesse qu'elle était...Ses doigts s'entremêlèrent à ceux d'une des mains de Cole, portant celle-ci à sa bouche, embrassant sa paume avec douceur avant de s'attaquer à son index, mordillant celui-ci, jouant avec du bout de la langue de façon suggestive.

Elle le dévorait littéralement des yeux lorsqu'elle délaissa ses mains pour les poser sur sa poitrine ferme et rebondie "Touche-moi." Laissait-elle échapper comme une supplique tandis qu'elle arborait une moue adorable, jouant à entortiller quelques mèches entre ses doigts. Elle était tellement désirable que de nombreux hommes auraient fait des pieds et des mains pour l'avoir, lui mettre la main dessus…mais ce privilège, Ama ne l'accordait qu'aux rares élus ayant réussi à conquérir son coeur. Chaque caresse indécente que lui donnait son amant était une douce torture qui lui arrachait des soupirs de contentement, des sourires de bonheur. Que cette nuit n'en finisse pas, c'était tout ce qu'espérait Ama. Elle voulait être à lui encore et encore, à lui et personne d'autre. Lorsque les caresses ne lui suffirent plus, elle roula sur le côté, étendant son corps sur le grand matelas blanc, attirant à sa suite Cole au-dessus d'elle, s'offrant complètement à lui tel un présent. "Cole...vite..." suppliait-elle en se tortillant sous lui.


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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyJeu 8 Aoû - 5:31


Strange things.

J'ai l'impression de m'embraser aussi vite qu'une trainée de poudre à te voir te cambrer de la sorte sous l'assaut de mes lèvres et de mes mains qui courent sur ton corps par-dessus le tissu. Les doux gémissements qui t'échappent me rendent plus fou chaque seconde.

"A...attend Cole" murmures-tu en attirant un instant mon attention en guidant ma main à hauteur de ta poitrine. "C'est pour toi qu'il bat si fort. Comme jamais il n'a battu pour personne avant." avoues-tu dans un souffle alors que tu te saisis d'un pan de ta chemise de nuit pour la retirer totalement. Je me penche alors à ton oreille pour glisser "Le mien bat si fort que j'ai l'impression de n'avoir jamais rien éprouvé auparavant".

Et c’est vrai puisque je ne suis jamais véritablement tombé amoureux jusque là. Ceci est tout nouveau tout comme ce désir furieux qui m'envahit, plus fort que tout ce que j’ai pu connaitre jusqu'ici. Bientôt mon caleçon suit le même chemin que mon jean's et rejoint le reste de mes fringues échouées au sol. Et le contact de nos deux corps nus me rend d'autant plus fébrile. La façon dont tu bouges sur moi, me rendant tour à tour plus ivre de désir. Plus encore la vision de ton corps magnifique et la façon dont tu me regardes alors que tu embrasses ma paume avec douceur avant de laisser ta langue courir sur l'un de mes doigts avant de le glisser suggestivement dans le fourreau de ta bouche.

NC18:

Peu importe que l'écho de notre amour résonne par-delà les murs, peu m'importe tout le reste, il n'y a que toi. Et lorsque nous retombons épuisés mais comblés en travers des draps, il ne m'importe alors plus que ta présence à mes côtés et ce sentiment de béatitude et de joie éprouvés. Nul mot ne pourrait relever mieux que le silence et le sourire sur nos lèvres qui à lui seul témoigne de ces instants précieux partagés.
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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyJeu 8 Aoû - 13:00




I'm so into you, I can barely breathe


"Le mien bat si fort que j'ai l'impression de n'avoir jamais rien éprouvé auparavant." La joie qu'Ama ressentait en entendant ces mots allaient bien au-delà de tout ce que l'on pouvait imaginer. Oh elle avait bien ressenti que Cole éprouvait des sentiments pour elle, comme elle-même pouvait en ressentir pour lui mais l'entendre de sa bouche...comme une confirmation tant espérée la soulagea tout en galvanisant le désire qu'elle éprouvait pour lui en cet instant.

Tout...elle lui donnait tout, là maintenant, dans cette chambre qui n'était pas la leur. Sans retenue aucune, son corps, son coeur, même son âme étaient à lui, prête à se damner pour l'entendre murmurer son nom encore et encore tandis qu'ils s'unissaient. Si elle avait été un ange, c'est sans la moindre hésitation qu'elle aurait brûlé ses ailes pour le rejoindre dans les méandres de l'enfer. Son corps était en flamme et personne d'autre que lui ne pouvait la sauver. Par ses caresses, ses baisés, la fougue des mouvements de ses reins entre ses cuisses qui l'emmenaient doucement mais sûrement à l'extase trop souvent secrètement souhaitée.

C'était étrange ce que le désire pouvait arriver à faire faire aux êtres insensés. Jamais elle n'avait rêvé qu'elle rencontrerait quelqu'un comme Cole. Jamais elle n'avait rêvé qu'elle connaîtrait quelqu'un comme lui. Quelqu'un à sa hauteur, quelqu'un d'assez fou pour s'enfoncer avec elle tête baissée dans son monde, dans sa folie. Sa peau frissonnait sous l'assaut de ses lèvres, lui arrachant de longs soupirs enfiévrés. Que dire de ses mains qui parcouraient son corps? Avides de conquérir la moindre parcelle de son épiderme doré comme le soleil, Ama avait l'impression qu'elles étaient partout en même temps, lui faisant perdre la tête.

Lorsque leur corps fusionnèrent pour ne faire qu'un, la jeune femme laissa échapper un gémissement de plaisir qu'elle ne prit pas la peine de dissimuler. Ses mains s'enfoncèrent dans la chevelure blonde à présent en désordre de Cole tandis qu'elle approchait son visage du sien pour l'embrasser passionnément. Ama enroula ses jambes autour de la taille de Cole, désireuse de mieux ressentir les assauts de son amant, l'accompagnant dans sa fougue. Ses mains parcouraient, caressaient la peau de son amant, ne pouvait résister à l'envie de mordiller celle-ci de temps à autre sous l'effet du plaisir qu'elle ressentait.

Lorsqu'il se redressa, positionnant la jeune femme sur lui, Ama s'embrasa complètement, allant et venant sur lui furieusement, le menant dans une danse qui s’intensifiait tandis qu'elle atteignait le point culminant de la jouissance. Elle se cambra violemment et ce fut tout son corps qui se retrouva secoué de spasmes alors qu'un long gémissement provenant du plus profond de son être, s'éleva dans la pièce, perturbant la quiétude des lieux. Les deux jeunes gens retombèrent sur le côté, essayant de reprendre leur souffle. Ama ne lâchait pas des yeux les prunelles de Cole et si ce dernier était capable de décrypter cette lueur qui animait le regard de la jeune femme, il n'y verrait qu'amour et tendresse, comme s'il n'y avait plus que lui qui existait...comme s'il était devenu le centre de son univers.

Ama était incapable de parler. De toute façon, ce qu'il venait de partager avait été tellement magnifique qu'aucun mot ne pourrait le décrire. Et...elle ne voulait pas briser le silence qui régnait, voulant préserver un peu plus longtemps la bulle qu'ils avaient créé et dans laquelle elle voulait rester, elle se sentait si bien là, maintenant. Après avoir couvert leur corps des draps qu'ils avaient réduit en bataille, la jeune femme alla se lover contre Cole, posant ses lèvres sur les sienne, caressant sa joue, le dévorant des yeux comme s'il était un "objet" d'adoration durant de longues minutes. Nichant sa tête contre son torse, la belle laissa son corps se détendre et se laissa submerger par le sommeil, bercé par la berceuse régulière des battements du coeur de l'être aimé et le crépitement des flemmes.

Tandis que tous deux se laissaient aller innocemment au sommeil, ils ignoraient qu'un oeil indiscret les avait observés par le trou de sa serrure, un sourire mauvais fiché sur les lèvres. "Oui...c'est ça dormez bien mes chers enfants...faites de beaux rêves tant que vous le pouvez encore." Une voix glacée comme la mort venait de murmurer ces paroles telles des promesses funestes qui guettaient ces deux âmes innocentes. Ce fut un rayon de lumière qui réveilla Ama. Rouvrant les yeux, Ama s'étira de tout son long tel un petit chat avant de se rendre compte que Cole la tenait toujours fermement contre lui. Un doux sourire étira ses lèvres tandis qu'elle se tourna vers lui pour observer son ami qui dormait paisiblement. Ama ne résista pas à l'envie d'embrasser son front, repensant à leur nuit délicieusement agité.

Une bourrasque de vent coupa malheureusement son élan de contemplation tandis que la belle se risqua à jeter un oeil à la fenêtre. Le temps ne s'était pas arrangé...pas du tout même! Une pluie battante s'écrasait sur les fenêtres sans discontinuer et ne parlons pas non plus de l'orage qui ne finissait pas de gronder. La jeune femme se redressa complètement dans le lit, ramenant de drap contre sa poitrine frigorifiée par le froid de la pièce. Le feu ne brûlait plus dans la cheminée depuis des heures. Tandis qu'elle cherchait sa chemise de nuit sur le sol, Ama remarqua une marque violacée son avant-bras. "Qu'est-ce que..." Quand est-ce qu'elle avait pu se faire un tel hématome? Touchant du bout du doigt la marque, elle ne ressentait pas de douleur particulière. C'était...enfin c'était une main qui lui avait fait ça! Elle pouvait remarquer la marque de doigts. Mince! Est-ce que c'était Cole qui lui avait fait ça hier soir? Pourtant elle n'avait pas souvenir qu'il avait été brutal! Au contraire...où alors, elle ne s'en était pas rendu compte? "Cole." Appela Ama avec douceur pour ne pas le réveiller trop brusquement. "Kitten...aller il est temps de se réveiller..." Reprit-elle tandis qu'il avait du mal à émerger. Elle l'aida en le couvrant de baisés un peu partout. "Ne m'oblige pas à utiliser la manière forte pour te tirer du lit...parce que je connais plusieurs stratagèmes délicieusement efficaces pour te faire bondir." Menaçait Ama d'une voix suave tandis qu'elle enfilait sa chemise de nuit qu'elle venait de retrouver.

"Au fait, espèce de sauvage t'as vu ce que tu m'as fait?" Lui montra Ama tandis qu'il se réveillait. C'est alors que l'on frappa à la porte de la chambre. C'était la majordome qui venait réveiller Cole. "Monsieur? Etes-vous réveillé? Je tenais à vous informer que des serviettes de bain propres vous attendent dans la salle d'eau, le petit déjeuner sera servi dans la salle à manger d'ici trente minutes. Monsieur et Madame Clifford vous y rejoindront." Ama resta silencieuse, ne voulant pas trahir sa présence dans la pièce. Elle entendit les pas s'éloigner et le majordome toqua à la porte de sa chambre vide avant de servir la même annonce. "T'as vu? Le temps ne s’est pas vraiment arrangé j'ai l'impression. J'espère qu'ils ont réussi à joindre des gens qui pourront dégager la route pour qu'on puisse rentrer."

Non pas que cette escapade seule avec Cole lui déplaise mais, elle se rendit compte que le temps passait et qu'elle ne pourrait pas prévenir Draven. "Bon prems dans la salle de bain! Mais si tu veux me rejoindre, j'te ferai une petite place!" Chantonnait-elle en quittant la chambre. Ama retourna dans la sienne pour prendre ses vêtements secs avant d'aller se doucher. L'eau était chaude, lui faisant un bien fou. Tandis qu'elle se prélassait sous l'eau, la belle repensa de nouveau à leur nuit torride aussi dû-t-elle faire des pieds et des mains pour calmer une nouvelle vague de désire s'emparer d'elle. Une fois prête elle redescendit en compagnie de Cole, tous deux rejoignant la salle à manger. Ils furent accueillit par les maîtres des lieux qui étaient déjà en train de prendre leur petit déjeuner. "Oh mais qui voilà! Venez, entrez mes chers jeunes gens! Prenez place et n'hésitez pas à vous servir vous êtes ici chez vous!" "Alors pas trop agitée la nuit dernière??" Ama arqua un sourcil tout en jetant un regard entendu à Cole. "Hum non ne vous inquiétez pas j'ai passé une merveilleuse nuit." Avaient-ils fait tant de bruit que ça? Ama ne s'en était pas rendu compte. "Je veux dire, l'orage a été violent hier soir et le vent faisait un raffut de tous les diables! Oh mais j'y pense! Nous avons essayez de contacter quelqu'un mais la ligne est toujours coupée, le courant n'a toujours pas été remis. Je crains donc de devoir vous annoncez que vous allez devoir rester encore un peu. Mais ne vous en faites pas, c'est avec plaisir que nous vous accueillons, vous êtes ici chez vous!"

Comme pour appuyer ses dires, le majordome apporta un grand candélabre ornés de bougies qu'il posa au centre de la table afin que tout le monde puisse y voir de plus près. Ama se ferma un instant. Devoir passer un jour de plus ici l'ennuyait. Ils allaient avoir des ennuis car leurs familles n'étaient pas au courant de leur absence. Draven allait être mort d'inquiétude, Amaroke allait certainement avoir des ennuis car c'était lui qui l'avait déposé chez Cole et ce dernier allait se faire engueuler par son oncle. Le petit déjeuner était gargantuesque. C'était un petit déjeuner à l'anglaise, avec des oeufs dur, du bacon, du thé, du café, des scones et autres toasts. "Hum, je viens de me rendre compte qu'on ne s'est même pas présenté hier soir. Voici Cole, et moi c'est Ama." "Ama? Quel est donc l'origine de ce prénom si original?" Ama haussa les épaules  sous-entendant que ce n'était pas si original que ça. "C'est Cherokee, ça veut dire eau." "Eh bien, votre mère était joliment inspirée!" "Je ne sais pas si c'était de l'inspiration mais...elle est un peu originale. Mon deuxième prénom est Akasha."

Les yeux de la maîtresse des lieux rencontrèrent ceux du majordome, comme si quelque chose les interpelaient. Ama ne remarqua rien, elle était en train de boire distraitement une gorgée de café. "Akasha...savez-vous que cela veut dire très chère? Cela signifie l'Esprit, l'union de tout dans l'univers. C'est magnifique." Le mari racla sa gorge quelque peu et sa femme se reprit. "Oh oui pardonnez-moi, je vous assaille de questions! Mangez mon petit, prenez un peu de bacon, vous êtes si mince! Et vous Cole? Avez-vous bien dormi? Tenez, mangez! Un grand gaillard comme vous doit avoir un appétit d'orgre!" Le majordomme servit plusieurs tranches à la pauvre Ama qui n'allait bien évidemment pas les manger. "Mon garçon aimez-vous les voitures? J'ai quelques voitures de collection dans notre garage, j'aimerai vous les montrer si cela vous intéresse. J'adore discuter mécanique et les visiteurs sont si rares ici!"




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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyVen 9 Aoû - 10:11


Strange things.



"Cole."

Ta voix ma parvient en faibles échos.

"Kitten...aller il est temps de se réveiller..."

Je sens la pression de tes lèvres sur ma peau en ouvrant doucement les yeux et les referme aussitôt alors que tu hasardes un regard sur moi pour voir si j'ai émergé, faisant alors semblant de dormir pour profiter encore de ces douces attentions. Toutefois, la menace que tu finis par me glisser m'incite à définitivement sortir des brumes.

"Ne m'oblige pas à utiliser la manière forte pour te tirer du lit...parce que je connais plusieurs stratagèmes délicieusement efficaces pour te faire bondir."

- Ta phrase sonne délicieusement bien mais laisse en réalité présager le pire, dois-je me méfier ? déclarais-je encore à demi ensommeillé.

Je me frotte les yeux et observe ton bras alors que tu me le montres.

"Au fait, espèce de sauvage t'as vu ce que tu m'as fait ?"

- Déconne pas, je suis pas impétueux à ce point ?! déclarais-je en écarquillant les yeux, approchant mon visage pour mieux observer la zone meurtrie. C’est franchement bizarre, je me rappelle pas avoir été ...


Mes propos sont coupés par la voix du majordome qui m'interpelle par l'entremise du panneau ouvragé de la porte. Il ne s'attarde pas après avoir délivré son message.

- Mais on se les pèle ici ! fus-je surpris en dégageant les draps pour aller récupérer mon caleçon qui doit trainer en vrac quelque part. Tiens Marty n'est pas là. J'imagine que le majordome s'est permis de le laisser sortir pour aller pisser ou un truc du genre. Ce bon gros toutou sait se faire comprendre quand il désire sortir, en général, il pioune et gratte la porte.

"T'as vu? Le temps ne s’est pas vraiment arrangé j'ai l'impression. J'espère qu'ils ont réussi à joindre des gens qui pourront dégager la route pour qu'on puisse rentrer." attires-tu mon attention alors que j'écarte effectivement l'un des lourds rideaux en grand pour constater que le ciel est toujours aussi noir, ce qui laisse une impression étrange que je souligne en déclarant qu'on se croirait en fin de soirée.

-Bon sang, regarde-moi ce vent ! mentionnais-je en voyant les arbres autour ployer avec autant de force. Les craquements sont sinistres, on les croirait prêt à se fendre et éclater.

"Bon prems dans la salle de bain! Mais si tu veux me rejoindre, j'te ferai une petite place!"

- Hep hep deux minutes papillon ... ! dis-je en te retenant par le poignet, venant me coller dans ton dos en enroulant mes bras autour de ta taille.

- On a fait fort pour notre première nuit ... glissais-je à ton oreille pour dire qu'on n'aurait pas pu trouver plus charmant comme lieu que celui-ci. Néanmoins, désolé de te décevoir mais si tu m'asticotes dès les premières heures, on est pas près de descendre rejoindre nos hôtes, déclarais-je avec remord en te mordillant le cou. Il est clair que si je cède à ton invitation, je crois qu'on est pas près de nous revoir avant des heures. Aussi, alors que je te libère de mon étreinte, je plaque une main sur mes yeux pour occulter ta divine silhouette de la tentation qu'elle fait déjà naitre malgré toute ma bonne volonté pour résister. C’est bientôt à mon tour de me rafraichir. En m'observant dans le miroir de la salle de bain une fois douché, planté devant le lavabo, je repense à notre nuit puis m'asperge le visage de flotte glacée avant de m'ébrouer comme pour mieux disperser mes pensées. Bon sang, c'est arrivé comme ça entre nous, presque irréel et tellement incroyable. Avec toi j'ai compris toute la nuance entre ce que signifie baiser et faire l'amour. Et plus encore ... .

Il est bientôt temps de rejoindre nos hôtes dans la salle à manger. Le manoir semble craquer tout entier sous les assauts du vent semble-t-il encore plus redoutable que la veille.
L’accueil de la part des Clifford est chaleureux. Peut-être trop ... j’entends par là  dans le mielleux dégoulinant de leurs voix.
Ces derniers nous demandent si notre nuit n'a pas été trop agitée et toi et moi nous lançons un regard entendu qui manque presque de me tirer un rire. Je te laisse d'ailleurs à loisir de répondre, me connaissant, je suis foutu de balancer un truc tendancieux ou déplacé.

"Je veux dire, l'orage a été violent hier soir et le vent faisait un raffut de tous les diables! Oh mais j'y pense! Nous avons essayez de contacter quelqu'un mais la ligne est toujours coupée, le courant n'a toujours pas été remis. Je crains donc de devoir vous annoncez que vous allez devoir rester encore un peu. Mais ne vous en faites pas, c'est avec plaisir que nous vous accueillons, vous êtes ici chez vous!"

J'ai envie de dire "oui on a compris, on est ici chez nous". On a droit de s'acoquiner dans tous les recoins du château ? songeais-je un instant à placer contre toute requête. Tout en dévorant le déjeuner frugale mis à disposition, mes pensées s'échappent cependant en imaginant comme un môme tout ce qu'on pourrait faire ici, du moins s'ils nous lâchent la grappe. Comme explorer les lieux par exemple.
Nos hôtes tiquant sur le fait qu'on n'a pas encore abordés les présentations, tu t'en occupes alors que mon appétit ne cesse de grandir et que je me ressers dans les plats à portée de main. Vous discutez autour de la signification de ton prénom.

- Akasha ... répétais-je rêveur. Sublime.

"Akasha...savez-vous que cela veut dire très chère? Cela signifie l'Esprit, l'union de tout dans l'univers. C'est magnifique." relève  la femme pratiquement en même temps que moi.

Étrange ... .L'homme se racle la gorge à un moment comme pour reprendre son épouse et je profite de ce petit laps de temps pour glisser.

- Marty est dans le coin ?

Nos deux hôtes s'adressent un regard interloqué, comme si j'avais mis les pieds dans le plat avec une question tout-à-fait farfelue.

- Marty dites-vous ?

- Oui, le chien.

- Marty .. le chien ... ? répètent-ils en cœur de façon si simultanée qu'on croirait une seule et même personne qui s'exprime.
Je te lance un regard à la "what the fuck", déboussolé devant leur réaction étonnante.

- Oui notre chien. Nous sommes arrivés hier soir en sa compagnie.

- Un chien vous accompagnait dites-vous ?! déclarent-ils à nouveau de concert en paraissant si surpris qu'ils affichent une expression à la limite outrée.

- Marrttyyyy ..... prononçais-je le nom du chien d’une voix volontairement trainante pour dire arrêtez vos conneries. Le labrador noir que vous avez vu avec nous hier soir et que vous trouviez très beau.

- Un chien Albert ... un chien noir !

- Un Labrador ! la rectifie alors le dénommé Albert. Te rappelles-tu d'un chien Francesca ?!

Leur manège me sidère car ils ont vraiment l'air, en plus d'avoir l'air idiots, d'être stupéfaits comme s'ils n'avaient jamais pu accepter qu'un chien pénètre ici. Un peu comme s'ils associaient animal avec maladie. Et leurs tons de bourges soudain ultra haut perchés à tous deux me fait sur l'instant, friser l'exaspération. Mais le regard que tu m'adresses suffit à calmer le jeu, comme si tu me disais, "non ils doivent se jouer de nous".

- Très drôle ... relevais-je alors, attendant enfin qu'ils nous révèlent qu’en réalité le chien est présentement dans la cuisine.

- Ah ahaha ahaha !! s'esclaffent-ils en réponse à ma réplique. Et je m'attends à ce qu'ils cessent alors leur manège quand un éclair foudroyant traverse la pièce. Et quand je dis traverse, nous n’en sommes pas loin vu l'écho qu'il produit et la lumière qu'il confère l'espace de quelques secondes à la pièce comme s'il s'était réellement fait un chemin dans la salle à manger à travers la toiture jusqu'au sol. Mais ce n'est qu'un effet d'optique. Rien de plus .. mais lequel suffit à détourner mon attention de la question du chien suffisamment longtemps pour que lorsque Albert Clifford me propose de me montrer sa collection de voiture dans le garage, j'écarte alors toute interrogation pour un instant à propos du chien, le pensant en effet dans la cuisine ou autre pièce où il doit se régaler.

Ainsi, je suis Albert jusqu'à la dite pièce pendant que toi, tu restes en compagnie de madame Clifford qui insiste pour qu'on l’appelle Francesca ou Francess. J'ai quelque réticence à te laisser avec elle, comme si je te laissais entre les mains d'une étrange maquerelle ou d'une démente obsédée par sa jeunesse perdue. D'ailleurs, leurs tenues m'ont interpellé elles aussi, on croirait le couple parmi ces fans de reconstitutions historiques. Entre elle avec sa robe à crinoline et lui et son costume d'un autre temps.

~*~

- Cher monsieur, voici le clou de ma collection, déclare Albert alors qu'après avoir découvert de fabuleux modèles parmi les plus vieux véhicules des débuts de l'aire automobile, nous nous retrouvons plantés devant une grande bâche de protection ou plutôt une housse spéciale que j’ai déjà pu voir sur certains véhicules de luxe dans les magazines.

- A la forme et vu la hauteur, je miserais sur une Lamborghini, déclarais-je. Rien à voir avec toutes les autres perles de votre collection, notais-je à part si je me trompe.

Ma façon de m'exprimer me fait l'effet d'avoir changée, comme si leur parlé et leurs attitudes à eux m'imprégnaient ou que je faisais une sorte de mimétisme spontané. Albert me sourit mais ne révèle néanmoins rien. Il m'invite simplement à grimper à l'intérieur du véhicule en soulevant un des pans de la toile qui le couvre. Etonné qu'il ne dévoile pas la voiture en entier et m'incite à grimper à bord, je me demande ce qu'il veut. Peut-être qu'il trouve cela plus "magique" en quelque sorte de se glisser au volant d'un tel bijoux en n'en devinant que les formes ? Ce qui m'étonne le plus, c'est que c'est là le seul véhicule de la collection qui appartient à notre épqoue. Tout le reste est d'un autre âge.

M'installant au volant, je songe au modèle qui me ferait penser aux formes dessinées sous la bâche à une Lamborghini Huracan ou une Aventador. en tout cas les sigles à l'intérieur et le style ne me trompent pas. C'est bien une Lambo. Des noms qui donnent envie de faire rugir le moteur. Un rugissement ....

qui gronde ....


... qui couve ...

... qui imprègne chaque parcelle de ma peau et de mes os telle une vibration alors que j'empoigne le volant en imaginant ce que c'est que de faire vrombir le moteur de ce monstre.

... ferme les yeux Cole ... ferme les yeux...

plonge loin ... viens me rejoindre ... laisse-moi rugir en toi. Laisse-toi envahir ...

Je ne me rappelle pas avoir vu sa forme distincte. Je ne ... je .... ne suis plus à bord. Nous ne sommes plus dans le gargae. J'ai l'impression d'avoir loupé un épisode. Black out total ... .

- Suivez-moi monsieur Blackwell ...

La voix d'Albert à nouveau. Nous ne sommes plus dans le garage, c'ets certain, tout semble pourtant un instant flou autour. Nous errons dans les couloirs ... ou plutôt j'erre. Où est-il passé ? Le salon .. la salle à manger ... où êtes-vous ?
Ama ....

- AMA  ??!!!

Te revoilà. D'où sors-tu ? Tout me parait irréel. Je tends la main et c'est ton contact qui disperse quelque peu les brumes qui ont envahies mon esprit.

- Marty ! On doit .... on doit trouver Marty ... !

- Un chien dites-vous ?

Quel est cet étrange échos ? Cette note chantante comme dans un souvenir. Encore eux. Nos hôtes. Ils ne l'ont pas vu Ama. Ils nient son existence. Il était pourtant là. Je m'affale sur un sofa dans le salon. Comment suis-je arrivé là ? Notre hotesse joue au piano. Les notes s'envolent, rythmées par la foudre et le grincement des arbres au dehors.

- Disposons ... parviens-je à peine à souffler à ton oreille.

L'impression de flotter ne me quitte pas. Nous nous éloignons d'eux. Tu sembles me conforter dans le fait de chercher le chien mais c'est comme si je dormais éveillé. Ta voix n'est qu'un son qu'apporterait le ressac sur une plage avant d'à nouveau s'éloigner.
Et puis tes lèvres frôlent les miennes. Mon regard retrouve une lueur de vie. Ce n'était que la fatigue. Tu sembles inquiète de voir que j'ai été fauché par un tel coup de mou. Certaines personnes allergiques durant les périodes chaudes ont parfois de gros coups de mou dans la journée sembles-tu m'indiquer. Je crois avoir déjà lu ça moi aussi quelque part. Une histoire de pollens ? Y suis-je sensible ?

- Explorons le chateau Ama ... trouvons Marty ...

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Ama Williams
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Strange things


Ama était déconcertée. Cole ne se rappelait pas non plus avoir usé de pareil force pour la maintenir par les avant-bras lorsqu’ils firent l'amour. Il confirmait également ce dont la jeune femme se souvenait. Cole avait été d'une passion et d'une douceur exquises. Il n'y avait pas eu de jeu de domination comme pouvait parfois être friands certains couples. Alors la question était la suivante: Comment avait-elle pu se faire une telle marque? C'était comme si quelqu'un lui avait agrippé très fortement le bras en serrant l'épiderme comme un fou-furieux au point d'y laisser une sévère marque de doigts et l'emprunte d'une paume. C'était à n'y rien comprendre...peut-être s'était-elle fait ça lorsqu'ils avaient chahutés la veille lorsqu'ils s'étaient battus à coups de polochons?

Ama laissa tomber ses interrogations lorsque Cole se leva du lit pour aller chercher son caleçon, laissant à la jeune femme tout le loisir de contempler les courbes de ses belles petites fesses musclées. Hum, l'histoire de l'hématome n'était plus qu'un lointain souvenir à présent qu'elle s'efforçait de chasser quelques idées coquines de sa tête. Le jeune homme constata le temps horrible qu'il faisait dehors, soulignant la force du vent qui aurait été capable de déraciner les arbres. "Ouai hein...franchement ça c'est pas calmé depuis hier. Je trouve que c'est même pire." ne manqua pas de faire remarquer la jolie métis en faisant la moue tandis qu'elle se levait pour aller rejoindre en première la salle de bain.

C'est alors que Cole saisit son poignet avant de se glisser derrière elle, enserrant sa fine taille entre ses bras, nichant sa tête dans son cou. Frissonnant à ce contact, Ama ferma les yeux, savourant cette proximité qu'elle adorait. " On a fait fort pour notre première nuit..."Rouvrant les yeux, la jeune femme observa le lit à baldaquins qui offrait un décor des plus pittoresques et romantique. "Hum, c'est vrai faire l'amour avec toi dans ce lit magnifique, dans un manoir comme celui-là...on pourra difficilement faire mieux." Elle se sentait de nouveau émoustillée  par le simple fait de se rappeler dans quel état il l'avait mise hier soir. Son ardeur, sa douceur, son souffle sur sa peau....assez! Assez! Heureusement que Cole ajouta "Néanmoins, désolé de te décevoir mais si tu m'asticotes dès les premières heures, on n’est pas près de descendre rejoindre nos hôtes." "Tss c'est pas juste...je m'en fiche de nos hôtes, je préfère rester dans tes bras moi et que tu me fasse pleins de choses interdites aux moins de 18 ans." Elle finit par s'éloigner de Cole en ricanant, lui jetant un petit regard malicieux avant d'ajouter un "De toute façon tu ne perds rien pour attendre." Puis elle disparut dans sa chambre pour ensuite aller se doucher et réapparaître dans la salle à manger de leurs hôtes.

Le petit déjeuner se déroula sans encombre...enfin presque sans encombre! Ama dû jeter un regard à Cole pour essayer de le calmer. Le problème quand on n'avait pas l'habitude de côtoyer des aristocrates et des gens bourrés de fric, c'était qu'il était parfois difficile de comprendre leur humour. Ama resta silencieuse lorsque Cole échangea avec les maîtres des lieux concernant Marty. Sérieusement, ils étaient lourds. Mais même si l'envie de leur dire de la fermer démangeait Ama, ils ne pouvaient pas se permettre de manquer de respect aux Clifford alors qu'ils dormaient sous leur toit, mangeaient leur nourriture. Elle essayait alors de calmer le jeu mais il y avait quelque chose d'étrange...Ama "n'entendait" pas Marty dans la cuisine. Néanmoins, la belle ne se fiait pas complètement à son instinct car si elle était loin de maîtriser quelque chose, c'était bien son don. Parfois, alors qu'elle était dans la même pièce qu'Icarus il lui arrivait de ne rien capter de ses "messages", pas même une bribe de sensation...rien. Alors peut-être que c'était la même chose ici?

La jeune femme resta silencieuse durant tout leur échange. Mettant de côté le bacon auquel elle ne toucha pas, se contentant seulement de deux scones avec un peu de confiture pour accompagner son café. Elle avait trouvé le petit jeu du couple d'aristocrate un peu "too much". Certes ils n'avaient pas l'habitude de recevoir du monde mais bon...leur petit jeu ajouté au fait de ne pas voir Marty et ne pas l'entendre l'inquiétait. D'autant plus qu'il avait l'air d'être plutôt calme depuis leur arrivé entre ces murs. Inquiétude qui continua de nouer les entrailles d'Ama tandis que Cole suivait Albert afin qu'il lui présente ses voitures...la laissant seule avec Francesca. Elle n'en voulait pas à ce dernier de vouloir suivre le propriétaire car il était bien difficile de refuser certaines requêtes alors qu'elles étaient proposées aussi gentiment et avec ce qui semblait être de la bienveillance. Si Ama trouvait cela déplacé d'étaler ainsi sa richesse, elle n'en voulait pas à Albert...après tout, ils avaient rarement de la visite comme ils l'avaient souligné précédemment.

"Mon petit? Vous ne mangez pas plus?" La voix guillerette de Francesca réussit à tirer Ama de sa contemplation du couloir à présent vide de la présence de Cole. "Hum nan je n'ai jamais beaucoup d'appétit le matin mais ne vous inquiétez pas, c'est bien assez suffisant pour moi! Brançon est un fabuleux cuisinier, je n'ai jamais mangé de scones aussi bons! D'habitude on manquerait de s'étouffer avec mais là, ils ont vraiment bons!" Ama continua de fixer le couloir, semblant espérer le retour de son Evil Twin préféré. La vieille femme semblait s'en être aperçue car elle intervint. "Ne vous en faites pas très chère. Albert vous ramènera bientôt votre...fiancé? Prétendant? Ciel comment dit-on de nos jours...petit ami." "Pardon que disiez-vous? Hum non ce n'est pas mon fiancé c'est..."C'est vrai ça qu'ils étaient ensemble maintenant. Ils avaient fait l'amour et cela avait été tellement passionné, doux et tendre...il y avait eu tellement de sentiments que cela ne pouvait pas n'être qu'une partie de jambes en l'air, c'était de l'amour à l'état pur. Elle allait affirmer sans détour qu'il était son petit ami mais Francesca lui coupa l'herbe sous le pied "Oh ma chère Akasha, votre candeur est très touchante mais vous avez ce regard qui ne trompe pas. J'ai été amoureuse moi aussi vous savez! Cela me rappelle ma jeunesse, lorsqu'Albert me faisait la cour...mes plus belles années. Il n'y a rien de plus pur et de plus puissant dans ce monde qu'un coeur amoureux." Fi-t’elle remarquer en terminant d’engloutir un oeuf à la coq.

Probablement pensait la jeune femme. Il est vrai que maintenant qu'elle avait accepté ses sentiments et cette passion -chose qu'elle ne s'était jamais vraiment autorisée-, elle sentait qu'elle serait capable de faire pas mal de choses pour lui et si sa vie en dépendait, mettre son existence en jeu. "Oh il faut que je vous prévienne! Nous n'avons pas pour habitude de déjeuner le midi, car nous brunchons toujours copieusement le matin. Mais si vous avez faim n'hésitez pas à demander à Brançon de vous servir un petit quelque chose si vous avez l'estomac dans les talons! Ce soir en revanche, nous avons décidé d'organiser un grand repas une sorte de...petite fête pour essayer d’égayer un peu votre séjour parmi nous. Diner à 20h00, des tenues disons...appropriées pour l'occasion seront déposées dans votre chambre et dans cette de votre ami. Brançon a déjà trouvé un costume qui ira dans nul-doute à la perfection à monsieur Blackwell. Quand à vous mon petit...je sais exactement ce qu'il vous faudra. Vous verrez. Je vous retrouverai dans votre chambre vers 19h00 d'accord?"

Ama regarda la vieille femme, se forçant à sourire mais redoutant un peu de voir ce qu'elle devrait porter le soir venu. "Hum avec joie! Je devrais peut-être aller voir ce que fait Marty, c'est toujours suspect quand il ne fait aucun bruit." Ama tentait d'esquiver la présence de Francesca mais celle-ci la reteint à table, prétextant vouloir la connaître un peu plus. Qu'aimait-elle faire dans la vie, ses études, avait-elle de la famille ici? Elles échangèrent ce qu'Ama considérait comme des banalités mais la vieille femme avait l'air de boire les paroles de la jeune fille comme si elles étaient des formules magiques. Le temps passa et bientôt du bruit s'éleva du couloir. Ama sembla distinguer la silhouette familière de Cole qui passa sans même s'arrêter pour aller dans le petit salon jouxtant la salle à manger. Ama s'excusa en entendant Cole l'appeler et quitta la table sous l'oeil observateur et inquisiteur de la femme plus âgée qui héla Bronçon afin qu'il débarrasse enfin la table.

Ama alla rejoindre Cole qui était là, au milieu de la pièce, raide comme un piquet tendant le bras  comme s'il essayait de se rattraper à quelque chose. La jeune femme fronça les sourcils, affichant une mine inquiète. Il avait la même expression lointaine...vide que la veille lorsqu'elle était venue le rejoindre près du tableau. Au loin une mélodie jouée au piano, s'élevait, sombre et inquiétant...Le Prélude de Sergei Rachmaninoff. La jeune femme saisit alors la main du jeune homme "Je suis là Cole, je suis là." la voix d'Ama trahissait son inquiétude. C'était comme si Cole était vidé de toute énergie et ce n'était pas sous l'effet de la digestion du copieux petit déjeuner qu'il venait d'ingurgiter! "- Marty ! On doit .... on doit trouver Marty ... !" Cole semblait épuisé par le fait d'avoir articuler ces mots. La jeune femme était pétrie d'anxiété de voir ce dernier dans cet état second néanmoins, elle garda la tête froide. "Oui Murph, oui, on va y aller tout de suite attend juste un petit peu le temps de retrouver un peu plus de force. Qu'est-ce qui t'arrive? J'ai l'impression que tu as la même chose qu'hier soir..."

Ama caressa le visage de Cole, elle n'était pas certaine qu'il l'ait entendu. Posant son front sur celui de l'homme qu'elle aimait, la belle décida de capturer ses lèvres, scellant en un baisé l'espoir que cela aide son ami à recouvrer un semblant de "pieds sur terre". Cette "formule magique" sembla fonctionner puisque Cole retrouva un semblant de conscience, rassurant Ama. "De retour parmi nous? Tu sais que tu m'inquiètes? Ça t’as fait le même coup hier. On dirait que t'étais fatigué, sur le point de tomber par terre! Tu sais faudrait aller voir un médecin si ça continu, j'ai lu que certaines personnes allergiques avaient ce genre de réaction! Bon va aller explorer le château et retrouver Marty."

Elle saisit la main de Cole et l'aida à se relever puis ils partirent à l'étage. Francesca ne sembla pas être intéressée par ce qu'allaient faire les deux jeunes gens, elle continuait de jouer quant à Albert, Dieu seul savait ce qu'il était en train de faire! "Tu sais tout à l'heure j'ai proposé à la vieille d'aller voir ce que faisait Marty dans la cuisine car il était trop silencieux. Elle m'a semblé bizarre, ne voulant pas que je me lève. Et puis elle a commencé à me poser des questions étranges sur moi, sur nous...visiblement on peut lire sur ma tronche comme un livre ouvert. Tu sais j'ai trouvé ça étrange?! Viens on va retourner déjà dans nos chambres pour voir si Marty est là-bas."

Ama saisit la main de Cole et la serra fort, entremêlant ses doigts à ceux de ce dernier comme pour l'empêcher de "partir ailleurs" comme il l'avait fait à deux reprises. Ils regardèrent dans leurs chambres respectives mais rien...il n'y avait aucune présence du labrador, puis ils montèrent au deuxième étage."Y'a quoi ici?" C'était étrange, il y avait de la poussière sur les meubles et sur la rampe d'escalier. Visiblement, les gens ne venaient pas beaucoup dans cette partie du manoir. "Marty n'est pas ici non plus. Au fait, comment c'était avec Albert?" C'est alors que la jeune femme vit une dernière porte. "Viens on va regarder là-dedans." C'est alors qu'ils pénétrèrent dans une pièce déjà éclairée par de nombreuses bougies.

La pièce était immense et chaque mur était recouvert de bibliothèques richement garnies. Au centre, un imposant globe terrestre ancien trônait, posé sur un gigantesque tapis persan dont la couleur restait éclatante malgré l'âge de l'ouvrage. "Oh bordel...t'as vu ça? Ils rigoles pas...et c'est pas des livres qu'on trouve dans n'importe quel commerce." A en juger par les reliures en cuir et les dorures en feuilles d'or qui ornaient les nombreux ouvrages, il y avait fort à parier pour qu'il s'agisse de livres anciens, rares. Il y avait une bible de Gutenberg, des livres sur les différents courants philosophique à travers les siècles, des livres de droit, des encyclopédies diverses, des traités de physiques, de biologie et d'anthropologie. Il y avait même un rayon dédié à la cartographie remontant de l'époque médiéval à aujourd'hui...et bien entendu, il y avait pléthore de livres d'histoire. C'était un véritable petit paradis pour les intellectuels. Ama dénicha même des plans du manoir qui étaient enroulés dans des tubes posés sur une grande table en verre...sans doute pour être utilisés plus tard.

"Cole, tu arrives à lire ce genre de trucs? Moi je comprends rien...on dirait des plans du manoir mais y'a des trucs en plus j'sais pas..." Elle tendit les plans à son ami et continua de son côté à explorer la bibliothèque. Curieuse, la jeune femme s'enfonça dans la pièce jusqu'à atteindre une étagère couverte par un grand rideau de velours noir. Ama le souleva et tomba sur une sorte de cabinet de curiosité. Il y avait un serpent à deux tête empaillé, un véritable crâne humain, un foetus ressemblant à un monstre baignant dans du formol et toute une série de livres. Ama commença à regarder les tranches pour y lire les titres "La clavicule de Salomon, La Démonomanie des sorciers, De la philosophie Occulte, La Goetia, Traité d'Alchimie...C'est quoi ces trucs chelou..."

C'est alors qu'Ama entendit du bruit provenant de l'escalier. Aussi agile et véloce qu'une gazelle, la jeune femme se déplaça rapidement vers la porte de la pièce et ferma doucement celle-ci avant de trainer Cole par la manche pour qu'il la suive dans un minuscule placard qu'elle venait de remarquer. C'était minuscule et elle n'eut autre choix que de se plaquer le plus possible contre lui après avoir fermé la porte. Quelqu'un entrait dans la bibliothèque et les minces interstices ne permirent pas de pouvoir identifier la personne présente. Ama, tout contre Cole, soutenait le regard de ce dernier, son visage à seulement quelques centimètres du sien. Cette proximité soudaine couplée à la sensation de braver un interdit rendait la situation très grisante et excitante. Ama alla alors taquiner Cole, mordillant la lèvre inférieure du jeune homme avant de l'embrasser langoureusement dans un parfait silence. Les pas qui allaient et venaient dans la pièce sans jamais s'apercevoir de leur présence rendait ce "jeu dangereux" palpitant.


codage par Laxy Dunbar.
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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyDim 11 Aoû - 7:21


Strange things.

Je te suis à l'étage dans un état un peu moins brumeux tandis que tu me guides par la main. Et non seulement comme tu le soulignes, cette fatigue récurrente m'inquiète moi aussi mais plus encore cette impression d'être détaché de tout par moments. Mais je ne préfère pas évoquer ceci sans risquer d'aviver plus encore tes craintes concernant mon état.

"Tu sais tout à l'heure j'ai proposé à la vieille d'aller voir ce que faisait Marty dans la cuisine car il était trop silencieux. Elle m'a semblé bizarre, ne voulant pas que je me lève. Et puis elle a commencé à me poser des questions étranges sur moi, sur nous...visiblement on peut lire sur ma tronche comme un livre ouvert. Tu sais j'ai trouvé ça étrange. Viens on va retourner déjà dans nos chambres pour voir si Marty est là-bas."

J'arque un sourcil dubitatif face à ton récit.

- Je ne la sens pas, elle a l'air pour le moins ... spéciale ... .

Tu ressers ta prise autour de ma main en entrelaçant nos doigts et j'exerce une douce pression pour te témoigner à ma façon combien j'aime ce contact et te rassurer sur le fait que je suis bien là et que je ne te lâche pas. En attendant, nulle trace de Marty dans ta chambre ou la mienne. D'ailleurs, au détour de la tienne, je m'attarde devant les poupées qui font froid dans le dos. Pourtant jolies puisqu’anciennes mais elles donnent ce sentiment de renfermer quelque chose de malsain. C'est sans doute la culture populaire au travers des films d'épouvante sur le thème des poupées possédées qui renvoi cette impression.
En route pour le deuxième étage, j'ai une sensation d'oppression très étrange puisque plutôt qu'écrasante, j’ai plutôt l'impression d'être comme aspiré. La hauteur de plafond provoque peut-être tout simplement ce drôle d'effet. On se croirait dans une cathédrale, comme lorsqu'on a le vertige rien qu'à observer le plafond. Tout n'est là aussi que boiseries et tentures. Fascinantes qui plus est. Mais pour l'heure, nous n'y attardons que de vagues regards en passant. Certaines provoquent toutefois un sentiment familier comme si certains visages faisaient écho à des souvenirs de personnes connues ou croisées.

"Y'a quoi ici?"

- Je n'en sais rien. C’est fascinant ... t'as pas l'impression que tout va basculer à l'envers d'un instant à l'autre ... tentais-je de traduire l'impression qui m'habite alors que j'ai le sentiment d'être aspiré au fil de nos pas dans le couloir que nous empruntons alors. C’est vrai que l'endroit semble bien moins fréquenté au vu de la poussière accumulée. Je suis certain qu’en secouant les lourds rideaux de velours, nous nous retrouverions vite dans un nuage épais de poussière prompt à nous étouffer.

"Marty n'est pas ici non plus. Au fait, comment c'était avec Albert?" me demandes-tu alors que nous appelons tour à tour le chien.

- Humm ... intéressant ... je crois ... déclarais-je comme si ce n'était déjà plus qu'une esquisse de souvenir lointain.

Tu nous invites bientôt à jeter un coup d’œil derrière l'une des portes sur notre chemin. Nous pénétrons dans une pièce immense et dont la hauteur de plafond parait vertigineuse. Chaque mur s'étend orné d'étagères dont on ne voit pas la fin, couvertes de livres de haut en bas. Il y a même une petite mezzanine qui court sur une partie au fond pour accéder aux ouvrages hors de portée. L’ambiance de la pièce est particulière, poussiéreuse, sombre, lourde mais fascinante. Extrêmement fascinante. Je m'arrête devant le globe sur pied. Une magnifique pièce dans son genre et la fait tourner d'un geste vif de la main. Elle émet un roulis mélodieux en tournoyant.

Chacun parti à explorer un coin de la pièce, tu m'interpelles bientôt pour souligner qu'ils ne rigolent pas avec le style de ces ouvrages qui semblent tous précieux ou rares et pour le moins, très anciens d’après ce que je peux constater à mon tour. C’est à peine si on ose y toucher, toutefois je m'empare délicatement de quelques-uns en prenant soin de les attraper par le milieu pour ne pas risquer de déchirer le haut de la tranche qui se révèle fragile sur les ouvrages anciens. Mon oncle peut en témoigner après lui avoir abimé  il y a peu, une vieille encyclopédie en la faisant basculer par le haut de la tranche qui a cédé sous la manœuvre pourtant douce.
Tu repères un rayon dédié à la cartographie remontant de l'époque médiéval et attires mon attention sur ce thème en te rappelant ma spécialité à l’université. Je me suis en effet orienté vers les sciences sociales, tout ce qui tient à la géographie, l'urbanisme et l’aménagement du territoire, ce qui implique cartographie et topographie.

"Cole, tu arrives à lire ce genre de trucs? Moi je comprends rien...on dirait des plans du manoir mais y'a des trucs en plus j'sais pas..."

J' étale les plans sur la table à proximité et je me penche ainsi dessus pour observer, rapprochant une lampe de travail pour mieux voir. Plans somme toute banales mais fascinants en constatant le nombres de pièces et de recoins. Mais ce qui attire le plus mon attention se trouve au niveau des murs. Un double trait et un vide entre deux structures reste inexpliqué. Ça ressemble à un passage qui d'après les notes, doit faire tout juste un petit mètre de large. Est-ce lié à l'isolation de cette époque ou quelque chose dans ce goût-là ?? J’en doute. A certains endroits, des annotations laissent présager des indications que je ne saurais cependant définir.

Je t'entends bientôt énumérer des titres et relève un regard sur toi, bras tendus de part et d'autre du rebord de la table où j'ai pris appui. Une mèche de cheveux vient me barrer le front et je secoue légèrement la tête pour l'écarter.

- Ça sonne très ésotérique. Des fans de Lovecraft et autres auteurs qui ont affolé leur intérêt pour le monde occulte ? soulevais-je telle une interrogation amusée.

J’ai bien envie d'y jeter un œil et je te rejoins alors pour zieuter l'un d'entre eux, déclarant en chemin que les plans du manoir me laissent perplexe sur certains points et qu'il y a un vide inexpliqué sur les plans des murs. Cependant comme je te l’apprends, je ne suis pas encore calé dans le domaine et ces plans sont très anciens, aussi peut-être était-ce une façon de faire différente à une époque.
Un bruit nous interpelle avant que je n’ai le temps d'ouvrir l'un des ouvrages sur lesquels tu as attiré mon attention. J’ai néanmoins le temps de remarquer le contenu de l'étrange pan de bibliothèque à demi découvert et qui était jusque là caché sous un immense pan de tissu.

- Ils sont à fond dedans ... chuchotais-je alors que tu m'attires dans un réduis trouvé par hasard derrière une porte.

L’endroit est tellement minuscule que nous nous retrouvons plaqués l'un contre l'autre.

- Williams, tu joues à un jeu dangereux ... te soufflais-je à l'oreille le plus bas possible.

Nos regards s'accrochent et ne se lâchent plus. La seule trainée de lumière trace un tube lumineux au niveau de nos visages, un peu comme lorsqu'un mince rayon de soleil s'introduit par une fente. Sauf que je n'en comprends pas la provenance, ayant pris soin d'éteindre les lumières en nous glissant là-dedans. Et ce n'est pas un filet de lumière provenant de l'extérieur puisqu'il y fait un noir de jais. Et je doute qu'une telle accumulation de nuages noirs ait pu se disperser aussi vite.
Mon cœur semble s'emballer en entendant des pas et le fait d'être en planque ainsi avec toi dans ce minuscule réduit me rend un instant, doucement euphorique. Je te regarde, un discret sourire aux lèvres, plein de malice. Et mon cœur loupe un battement tandis que tu me mordilles la lèvre avant d'échanger un baiser langoureux.
La personne qui arpente la pièce sans doute alerte au moindre bruit feutre semble-t-il son pas pour être plus attentif au moindre son. A moins qu'il ou elle n'ait remarqué la présence des plans déroulés sur la table et se soit arrêté devant.
Peu importe, je ne vis qu'au travers de tes lèvres et du baiser que nous échangeons avec plus d'intensité et de langueur encore au fil des secondes alors que mon bras t'enlace dans le dos pour te sentir toute entière contre moi. Une réaction ne tarde pas à naitre en moi et alors que je glisse doucement contre la paroi qui tapisse le fond du placard, je bascule soudain, perdant l'équilibre alors que le panneau pivote. Ma main effleure une manette et s'y agrippe, ce qui referme alors le panneau et me remet d’aplomb.

Au même moment, la porte se referme de l'autre côté , c'est à dire la porte de la pièce, ce qui signifie que l'autre a du partir, mais rien n'est moins sûr, il pourrait ruser pour nous inciter à sortir de notre cachette s'il a des doutes. Nous évoquons le panneau derrière moi mais je t'incite à laisser un instant la question en suspend le temps d'être certain d'être seuls pour oser ressortir.

- Embrasse-moi le temps de laisser passer quelques minutes ... te soufflais-je avant de m'emparer de tes lèvres, laissant m'échapper un gémissement dans un "Bon sang Williams, tu me rends littéralement dingue ... ".

Nous n'avons pas oublié toi et moi cet intriguant panneau toutefois et comme je te l'ai glissé plus tôt, nous allons nous pencher sur ce sympathique mystère. Mais pour ça, il va nous falloir trouver des lampes de poche. Aussi, après avoir passé plus de dix minutes à nous emballer et nous peloter, nous finissons par ressortir du dit placard. Excités comme des puces, nous rejoignons en douce l'endroit le plus susceptible de renfermer quelconques outils de dépannage comme des lampes torches entre autre. Et une fois mis la main sur ce qui nous sera utile, nous retournons explorer les lieux en allant jeter un œil de plus près sur ce fameux placard au panneau pivotant. Avant que nous nous engagions, tu noues tes cheveux pour être moins gênée et je t'attrape soudain pour déposer nombre de baisers dans ta nuque ainsi dévoilée.

Nous glissant à nouveau dans le placard et allumant nos lampes, je repère alors la petite manette imbriquée dans une petite niche creusée dans une partie du mur. Je comprends alors mieux d'où venait la raie de lumière aperçue plus tôt, elle venait de derrière le panneau et non du côté salle. Le panneau pivote ainsi alors que j'enclenche la manette et donne sur des escaliers étroits qu'on est presque obligés de grimper en biais. Une étrange lueur éclaire en partie les lieux, fantomatique. Je saisis ta main pour m'assurer que tu suives bien et ne dérape pas durant l’ascension.

- C’est putain d'excitant !! lâchais-je en éclairant au-dessus de nous. Le plafond semble inexistant, comme si les murs de part et d'autre s'élevaient à l'infini. Je ne vois qu'obscurité. Nous débouchons bientôt sur un couloir si étroit lui aussi que nous devons là aussi avancer légèrement en biais. Le vent ici semble faire grincer toute la structure, comme si nous étions sur une passerelle couverte à la merci des vents.
A arpenter ce tunnel étrange tout en boiserie lui aussi, j'ai le sentiment que le sol va se dérober sous nos pieds à tout instant. Et puis celui-ci s'élargit soudain et nous amène dans un cul de sac qui forme comme une pièce miniature qui doit faire deux mètres de large sur deux et à peine plus haut. Je tâte les murs à la recherche d'une ouverte, d'une manette, d'un filet d'air ou d'une échelle qui mènerait plus haut. Et alors que je suis dos à toi, je me sens soudain attiré contre le mur, comme si une force m'y plaquait. L'oreille alors collée contre la boiserie, je toque mais ça ne sonne pas creux. Ça sonne autre chose ... comme des voix. Comme une sorte de chant. Lequel m'enflamme au fil des secondes.
Je me mets à gémir malgré moi, pas de douleur ni d'inconfort mais ce qui ressemble plutôt à du désir. Un désir puissant qui semble m'investir tout entier. Et lorsque je me retourne vers toi, le désir qui enflamme mon corps est si puissant qu'il en devient féroce. Je t'attrape soudain et te plaque violemment sur le sol. Je relève ton haut pour me mettre à te mordre furieusement au niveau des flancs. Tu n'es plus qu'un corps dont je veux m'emparer. Et moi je ne suis plus qu'envie. De l'envie à l'état pur.

Puis le tonnerre résonne comme si un éclair venait de fendre une partie de la maison en s’abattant dessus. Tout semble vibrer autour de nous. Ce qui me coupe dans mon élan et me ramène à un état somme toute plus ...  c'est difficile à définir, comme si je m'étais perdu l'espace de quelques minutes pour n'être plus qu'une chose primitive qui ne songeait qu'à satisfaire ses besoins. Mais même cette révélation étrange m'échappe, comme si il ne s'était rien passé et j'oublie l'étrange manifestation qui s'est emparée de moi tout comme ce que j’ai cru entendre un instant plus tôt.

Puis un glapissement nous parvient. Tortueux, infernal. Je repense à Marty et nous fonçons tous deux main dans la main en rebroussant chemin. Quel est cette étrange coursive ? Où mène-t-elle ? Elle ne pouvait résolument pas juste conduire à cette pièce ?
Les murs révèlent-ils tous des passage comme celui-ci ? Marty s'y serait-il égaré par hasard ?
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Ama Williams
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Strange things


Cole, tout comme elle ne semblait pas non plus "sentir" Francesca. Si au début, elle mettait cette méfiance sur le dos d'un excès de fatigue, il en était tout autre maintenant que ce dernier apportait une certaine confirmation. Est-ce que c'était aussi dû au fait qu'ils étaient dans une sorte de manoir perdu au milieu de nul part? Ou encore à cause de leur accoutrement étrange? Rompue aux films d'horreurs et d'épouvantes, Ama craignait que son jugement ne soit influencé par eux. Bon...de toute manière, ils n'allaient pas rester ici bien longtemps n'est-ce pas?

"Je n'en sais rien. C’est fascinant ... t'as pas l'impression que tout va basculer à l'envers d'un instant à l'autre ..." Ama leva la tête en l'air pour essayer de ressentir ce que décrivait le jeune homme. Il est vrai que les plafonds hauts comme ceux du manoir, donnaient une impression de vertige. "Hmm ça me filerait presque la nausée." affirma la jolie métis tout en se pressant de baisser la tête afin d'éviter de dégobiller par terre. Elle se reconcentra bien vite sur Marty. Mais où était donc passé ce chien? Ils finirent par pénétrer dans ce qu'il semblait être la bibliothèque du couple. Si dans un premier temps ils ne ressemblaient pas à des intellectuels, force était de constater qu'au moins un des deux habitants était féru de connaissances...à en juger par le contenu éclectique des ouvrages présents. Peut-être Mr Clifford? Après tout, il collectionnait bien les voitures alors pourquoi pas les bouquins?

La jeune femme tendit ce qui ressemblait à des plans à son ami afin qu'il y jette un petit coup d'oeil. Si Ama pouvait trouver un certain charme pour les plans et les cartes anciens, elle était néanmoins incapable de les déchiffrer. Ça, c'était plutôt du domaine de compétences de Cole qui étudiait ce genre de choses. Néanmoins, il semblerait qu'il fasse également "chou blanc" tant les plans étaient complexes avec des façons de faire d'un autre âge. Elle jeta alors un coup d'oeil à Cole, qui buchait tête baissée et bras écartés, appuyés sur la table. Ça lui donnait un petit côté intellectuel qu'Ama trouvait carrément sexy. Se concentrant de nouveau sur les tranches des livres sur lesquels elle venait de tomber, elle entendit son ami lui répondre "Ça sonne très ésotérique. Des fans de Lovecraft et autres auteurs qui ont affolé leur intérêt pour le monde occulte ?" "Ouai...plus ésotérique que ça tu meurs. Il manquerait plus qu'un crâne de bouc et un pentagramme inversé sur un autel et là on aurait tiré le gros lot!" Plaisantait-elle pour masquer son propre trouble. Elle trouvait tout cela malaisant mais les propos de Cole n'étaient pas forcément dénués de sens. "C'est vrai que c'était très en vogue au début des années 1900 de se tourner vers ce genre de choses...y'a eu le mouvement spirite, la redécouverte des ordres hermétiques, les tables tournantes etc etc...après tout, quand on collectionne des livres rares ont arrive fatalement à se procurer des livres occultes." Peu importe la nature du livre pour peu qu'il soit rare. C'est ce qu'elle voulait dire par là.

Et puis des bruits de pas s'approchant dans leur direction forcèrent les deux jeunes gens à trouver refuge dans un minuscule réduit. Les pas finirent par pénétrer la bibliothèque et s'attardèrent dans la pièce durant de longues et interminables minutes. "Il" ou "Elle" allait et venait en essayant de se mouvoir à pas de loup pour espérer entendre le moindre bruit suspect! "Williams, tu joues à un jeu dangereux..." chuchotait Cole contre lequel elle était plus proche que jamais. Pour toute réponse, Ama se contenta d'afficher un petit sourire malicieux, arquant un de ses sourcils pour accentuer sa petite frimousse malicieuse. Oh que oui, elle aimait les jeux dangereux même si là, ce n'était pas du tout volontaire! Elle cherchait simplement à les cacher n'est-ce pas? Mais ces proximités soudaines couplées à l'odeur de la peau de ce dernier, la chaleur que dégageait son corps...eurent un effet "affreusement" aphrodisiaque que la jeune femme qui ne résista pas à l'envie de transmuter ce moment périlleux en moment délicieux. Elle aussi était une très bonne "alchimiste" lorsqu'elle s'y mettait! Ama entendit un bruit de papier que l'on manipule...probablement les plans qui furent de nouveau enroulés pour ensuite être rangés dans leur tube protecteur. Mais elle ne souciait plus vraiment de savoir si ils avaient été repérés ou non, car elle n'avait d'yeux que pour Cole pour l'instant. Ils s'en donnèrent à coeur joie pendant quelques minutes, couvrant leur corps de caresses et d'attentions. C'était de sa faute à Cole...il était trop attirant pour que l'on garde ses mains bien sagement dans ses poches!

Tandis qu'il se laissait glisser sur le fond du placard, il déclencha un mécanisme qui lui fit l'effet de faire un boucan d'enfer! C'était quoi ce délire??? Il y avait un passage secret à cet endroit?? Heureusement, l'intrus semblait être parti à cet instant...ou pas. En cas de doute, Cole proposa à Ama d'attendre bien "sagement" quelques minutes, afin d'être bien certain qu'il n'y avait pas de danger à sortir de leur planque. Qu'a cela ne tienne, les caresses et marques d'affection redoublèrent d'intensité. "Bon sang Williams, tu me rends littéralement dingue ... " Que pouvait-elle répondre à ça? "Je te retourne le compliment beau gosse." Préférant ne rien ajouter d'autre, Ama craignait sinon, de finir allongée sur la table en verre avec Cole au-dessus d'elle. Pour autant, l'heure n'est pas vraiment à la prise de bon temps. Ils devaient partir à la recherche du chien de Cole qui plus est, ils venaient de mettre au jour un passage secret qu'ils trépignaient de pouvoir explorer. " C’est putain d'excitant !!" Cole explosait littéralement d'excitation! Choppant de quoi s'éclairer, les deux jeunes gens s'enfoncèrent dans le fameux passage. Ama chassait de ses bras des toiles d'araignées qui pullulaient dans cet endroit. Heureusement qu'elle avait attaché ses cheveux en une queue de cheval! Loin d'elle l'envie de faire amie-amie avec des araignées velues grosses comme un poing! Elle tenait fermement la main de son ami, ne voulant pas se casser une jambe en cas de faux pas. Le passage était étroit, obligeant Ama à marcher de profil! Heureusement qu'elle n'était pas très épaisse! "Je me demande à quoi pouvait bien leur servir ce genres de passages...tu penses que c'est le personnel de maison qui passaient par là? Je sais que c'était courant dans les châteaux européens d'avoir des passages dérobés pour que les servants puissent aller et venir sans être vus des nobles mais là...enfin je suis pas experte en architecture mais cette maison ne date pas de la renaissance." Ils continuèrent de gravir les marches quand soudain Ama annonça avec l'entrain d'une gamine "Heyyyyy si ça se trouve on va trouver un trésorrrr!!! T'imagine!????" Oui bon elle avait bien le droit de rêver cette petite! C'était plus fort qu'elle!

Contre les murs étaient sculpté de grandes colonnes en bois, le sol craquelait sous leurs pieds, donnant la désagréable sensation qu'il allait ployer sous leur poids. Pourtant, il n'y avait pas la moindre trace d'infiltration qui aurait pu pourrir le plancher. Ce n'était sans doute qu'une sensation amplifié par le fait d'être sur un terrain inconnu? C'est alors que les deux jeunes gens arrivèrent dans un cul-de-sac. Le chemin se refermait sur une pièce à peine plus de deux mètres de largeur comme de hauteur. "Mais...c'est absurde!" Fit remarquer Ama qui ne comprenait pas du tout comment un passage secret pouvait ne débouler sur...rien du tout! Ama ne regardait pas Cole, complètement concentrée sur l'espoir de trouver de son côté une trappe cachée ou quelque chose de ce goût-là. Après tout, cela ne serait pas si dingue vu le couloir qu'ils venaient de traverser. "Tu trouves pas ça étran..." Ama faisait à présent face à Cole. Il la fixait d'un regard intense mais qui n'avait rien à voir avec la manière dont il la regardait toujours. S'il n'était que passion, brillait au fond de ses yeux une lueur de tendresse. Alors que là, il la regardait avec un désir tout autre. Ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme qui n'était pas contre un peu de bestialité mais..."...ge...Cole? Est-ce va?"

Il se jeta alors sur elle, plaquant son corps lourdement sur le sol, relevant son haut sans la moindre délicatesse. Elle ne reconnaissait pas les gestes de son amant. Rien à voir avec ce qu'ils avaient vécu hier soir! Là c'était froid, brutale, sans la moindre parcelle de sentiment. C'est alors qu'Ama sentit Cole la mordre sur un de ses flancs, lui arrachant un petit couinement autant de surprise que de douleur. "Cole! Stop arrête tu me fais mal!" dit-elle prestement en essayant de repousser le jeune homme. Un coup de tonnerre à vous déchirer les tympans secoua toute la pièce et ce dernier s'arrêta, se redressant, son visage n'avait plus la même expression, il semblait...perdu comme tout à l'heure. Ama repoussa le jeune homme et s'habilla de nouveau convenablement. Elle n'avait pas remarqué la marque de dent qui laissait une trace rougeâtre dans la pénombre régnant. "Mais qu'est-ce qui t'arrive à la fin?" Elle était plus inquiète qu'en colère, secouant Cole pour essayer de lui remettre les idées en place.

C'est alors qu'un glapissement sonore attira leur attention à tous les deux, remettant à plus tard leur explication. Se tenant par la main, ils rebroussèrent chemin, remontant le passage pour débouler de nouveau dans la bibliothèque. Ama courait dans la direction où elle croyait avoir entendu le pauvre animal qui semblait souffrir. "Marty??? T'es où mon beau?? Je t'entends pas!" S'élençant dans le couloir, ils descendirent à l'étage inférieur car des petits cliquetis de griffes semblaient retentir là-bas. C'est alors que le majordome surgit de nulle part, manquant de provoquer un arrêt cardiaque à Ama. "Put...!!" "Excusez-moi y'a t-il un problème?" Ama enchaina "Nous cherchons Marty, notre labrador noir. J'ai entendu ses griffes résonner sur le plancher à cet étage." Le majordome semblait avoir un sursaut de lucidité et ajouta. "Ah oui!! La pauvre bête vient juste de passer pour aller faire ses besoins dans le jardin. Vous l'avez manqué de peu." Dit-il calmement. Ama prit la direction du jardin. "Mademoiselle Akasha? Où allez-vous? Il fait un temps effroyable vous allez attraper la mort en sortant ainsi!" "C'est AMA!" fit-elle remarquer avec mauvaise humeur tandis qu'elle s'aventurait dehors.

Une bourrasque de vent souffla la jeune femme qui dû mettre ses avant-bras devant ses yeux pour pouvoir se protéger et avancer. Le vent sifflait c'était assourdissant! Et la pluie battante ainsi que l'orage rendait la progression hasardeuse et même très dangereuse. C'est alors qu'elle remarqua une touffe provenant de la queue de de Marty derrière un buisson! Ainsi le majordome n'avait pas menti? Ama avait beau appeler Marty, le chaos du vent couvrait sa voix! Elle essaya tout de même d'avancer quand un éclair foudroya un arbre, faisant tomber une lourde branche en direction de la jeune femme. Elle senti quelque chose l'attirer en arrière, la soulevant presque de terre. C'était Cole qui avait eu le réflexe d'attirer Ama contre lui pour lui éviter d'être écrasée et potentiellement tuée par la chute de cette branche. Il la traina jusque dans la maison, jugeant pour l'instant trop risqué de s'aventurer pour l'instant dans le jardin. Ils étaient tous les deux trempés. "Au nom du ciel que faites-vous? Vous allez vous faire tuer là dehors!" tempêta Francesca d'inquiétude. "Ne vous inquiétez pas, Marty peu parfaitement rentrer par la porte de derrière. Nous la laissons ouverte exprès pour lui!" Rassura Alebert.

"Mademoiselle, Monsieur, nous allons bientôt commencé le diner de ce soir, je vous invite donc à rejoindre vos chambre pour aller vous habiller. Une tenue vous attend Monsieur Blackwell. Madame Clifford vous aidera à vous vêtir Mademoiselle Akasha." Malgré leurs réticences, chacun alla rejoindre sa chambré pour s'habiller pour l'occasion. Ama fut bientôt rejoint par la maîtresse des lieux qui lui présenta une robe bustier fabuleuse, de couleur bordeaux. La jeune femme écarquilla les yeux. Le vêtement était très beau mais elle ne se voyait pas du tout porter ce genre de choses. "Vous allez être resplendissante là-dedans ma chère. Cole va en être époustouflé! Alors. Retirez-moi ces nippes et enfilez ce corset, je vais vous le nouer et vous aider à enfiler la robe. Je vous ai aussi apporté des sous-vêtements." Ama retira ses vêtements, et enfila derrière un paravent une sorte de dessous plein de froufrous en dentelle blanche, des bas et le fameux corset que la femme s'affaira à serrer fort. Ama avait l'impression que plus jamais elle ne pourrait respirer. Elle alla ensuite l'aider à enfiler sa belle robe.

Robe et coiffure:


"Vous avez l'air d'un ange ma petite Akasha. Vous êtes resplendissante." Elle termina en la coiffant, soulevant ses longs cheveux pour les attacher en un chignon élégant. Elles se dirigèrent ensuite vers les escaliers où les attendait ces messieurs.

Toute gênée par un tel accoutrement, Ama ne savait pas vraiment où se mettre. Et lorsque son regard croisa enfin celui de Cole, un doux sourire étira ses lèvres. Il était si élégant dans ce costume. La table était déjà mise, l'argenterie avait été sortie pour l'occasion. De la musique s'élevait d'un tourne-disque. "Tu es vraiment beau Cole...regarde-toi, tu n'es plus le même homme." Ajouta-t-elle en lui caressant la joue. Elle était sous le charme. Tandis qu'elle couvait du regard le jeune homme, Albert s'avança et prit la parole "Cole, puis-je vous emprunter votre jolie fiancée quelques minutes. Mademoiselle, m'accorderez-vous cette danse?" Ama hésita un instant mais Albert prit les choses en mains en saisissant sa main pour l'entrainer au centre de l'immense salon. Une valse raisonnait et Ama se débrouillait comme un petit chef, tournoyant avec légèreté. Tandis qu'elle valsait, ses yeux restaient fixés sur Cole. C'est avec lui qu'elle aurait préféré danser. C'est lorsqu'Albert lui glissa à l'oreille un "Vous vous débrouillez très bien Akasha." qu'elle se décida enfin à reporter son attention sur son partenaire de danse, jusqu'à ce que la valse se termine enfin.




codage par Laxy Dunbar.
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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 12:19



Strange things.

L'épisode du chien passé, je suis encore tremblant sous la frayeur que m'a valu de te voir manquer de te faire heurter par la chute d'un arbre à proximité. Pour l'heure toutefois, tu es entre de bonnes mains avec Francesca. Façon de parler vu la façon dont je commence sérieusement à me méfier. Un certain trouble m'habite à leur propos, d'autant plus depuis qu'ils semblent s'être soudainement rappelés de la présence du chien là où un peu plus tôt dans la matinée, ils semblaient tenir à nous laisser réellement penser que nous étions venus seuls et qu'ils n'avaient vu nulle trace d'un quelconque animal. Mais pour l'heure, je ne crois pas qu'il plane sur toi le moindre risque. Nos hôtes sont sans doute un peu spéciaux mais rien qui ne semble très alarmant, du moins osais-je l'espérer.

Mon attention se reporte alors sur un valet où est posée la tenue qu'on m'a destinée. J'ai les bouclettes qui se ratatinent en voyant le style de la maison. Non mais quoi, je suis censé jouer les enfants de bourge le temps d'une soirée ? Ai-je le choix de toute manière ?
Enfilant la tenue au fur et à mesure devant le miroir, mon impression se révèle finalement enthousiaste. Je n'aurais pas cru paraitre aussi classe avec ce style de costume. Je tourne et me retourne devant le miroir, en profitant pour me griller une petite clope, puis arrange ma coupe mulet, tentant de remettre un peu d'ordre dans le fouillis de boucles qui s'égarent plus bas sur ma nuque.

- Plutôt pas mal Blackwell, lançais-je à mon reflet.

costume:
Je me demande en sortant de la chambre, ce à quoi je dois m'attendre avec Ama au vu de la classe qui a été réservé à ma propre tenue. Descendant les escaliers immenses, je retrouve Albert en bas. Lequel me complimente sur cette tenue qui me sied d'après lui, à merveille. Je me fais l'impression d'être DiCaprio dans Titanic à attendre ma belle en bas des escaliers avant la scène du fameux dîner en première classe.
Mon cœur loupe un battement lorsque tu apparais tout en haut des marches, vêtue de cette somptueuse robe et de cette coiffure qui dévoile ta nuque et ton cou gracieux. Nul besoin de bijoux pour souligner cette perfection. Mon poing se serre alors que je le porte tout contre ma bouche pour étouffer un juron et ne pas balancer un "putain de merde, tu es à tomber". Et finalement, c'est toi face à mes yeux grands ouverts et le cœur battant, qui est la première à me complimenter.

"Tu es vraiment beau Cole...regarde-toi, tu n'es plus le même homme."

- Divine, te soufflais-je dans un murmure suave en me penchant à ton oreille avant de déposer un baiser sur le dos de ta main.

Dans un autre contexte, je t'aurais sans doute charrié face à telle réplique en demandant si j'étais moins séduisant d'ordinaire, juste histoire de te taquiner, mais je suis complètement subjugué, et ce au point de me voir ôter les mots de la bouche tant j'ai de difficulté à m'épancher sur ta splendeur ainsi vêtue. C'est déjà quelque chose en temps normal, là j'en demeure tout simplement à demi muet. De toute manière, nul autre mot n'aurait pu être plus classe que ce que je t'ai soufflé dans le creux de l'oreille. Les petits choses suffisent à en dire long parfois.

Albert me demande s'il peut t'emprunter le temps d'une danse et j'acquiesce non sans songer que j'aimerais être à sa place. La seconde suivante, je prie que Francesca ne m'invite pas à suivre ou n'espère quelconque manœuvre de genre. Aussi, je m’évertue à éviter son regard ou toute forme de conversation en allant me poser quelque peu en retrait.

J'en profite pour me griller une nouvelle cigarette, juché sur l'accoudoir du fauteuil à l'autre bout de la pièce. J'ose espérer que Francess ne prendra pas mon éloignement comme un outrage. Elle semble en tout cas me laisser tranquille et les rares fois où nos regards se croisent, elle m'adresse un sourire. La cinquantaine passée, je me demande si c'est le genre cougar, drôle de pensée qui loin de susciter mon intérêt, me traverse malgré tout l'esprit à la voir me sourire de la sorte.

C'est incroyable comme tu glisses sur le sol Ama, tout en légèreté, comme si tu avais dansé la valse toute ta vie. Je me rappelle avoir déjà déconné avec une fille en nous prêtant à ce genre de danse de salon pour le délire. Parait-il que je me démerde d'ailleurs pas trop mal.
Nous prenons l'apéritif quelques minutes plus tard, évoquant le temps qui ne s'arrange pas et quelques anecdotes à propos du décor et de la configuration des pièces. Tout du long, je ne fais que te dévorer du regard, toi qui est assise en face sur un fauteuil tapissé de brocart de soie. Puis nous passons à table. Au menu, rien de plus alléchant que ce qu'annonce alors le majordome comme s'il récitait un texte plein de raffinement.

"Salade de homard
Roastbeef et ses légumes en robe des champs
Et en dessert, petites mignardises".


Durant le repas, la conversation débute à propos de toi puis volette de mes études à ma venue dans la région avant de s'attarder sur ma famille.

- Un fils regrettera toujours amèrement un père ... question de temps, sembla grincer des dents Albert sur la fin de ces propos aussi mystérieux que soudains alors que je ne trace qu'une brève esquisse à propos de mon paternel lorsqu'on aborde le sujet, me gardant bien de décrire notre vie passée et encore moins le fait qu'il se trouve actuellement en prison.
Et puis soudain un éclair sortit de nul part alors que j'en étais venu à occulter le temps qui règne dehors. Les bougies vacillent et mon attention se reporte sur le visage de nos hôtes face à nous qui sous la lueur des candélabres, apparaissent soudain comme figés tels des poupées de porcelaine. Leur sourire n'est plus qu'un rictus dément, si large qu'il en parait monstrueux et prêt à fendre leurs visages sous la pression de l'étirement. Je fronce les sourcils, pris d'une inquiétude soudaine née de l'angoisse de la scène. Je n'ose même pas te regarder, ma main se glissant doucement sous la table pour venir se glisser dans la tienne. La scène est terrifiante. La lumière des chandelles semble jouer d'étranges zones d'ombres et de creux sur leurs visages devenus pareil à ces mannequins de cire. J'ai l'impression d'être paralysé, comme si les voir ainsi figés faisait naitre en moi plus que de la terreur. J'aimerais claquer des doigts pour disperser cette drôle de vision ou toussoter mais mon regard est rivé sur leur expression aussi figée qu'étrange. Les minutes semblent s'égrainer, ou est-ce des secondes ? Je n'ose dire un mot, ni détourner le regard comme si le moindre battement de cil était susceptible de les transformer en quelque démon bestiale prêt à nous sauter à la gorge. C'est à peine même si j'ose respirer.

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