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Ama Williams
O Be Careful Little Eyes

Ama Williams
• Emploi : Etudiante • Âge : 20 ans • Vit à : Réserve Cheyenne Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] Fq9v

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Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyVen 26 Juil - 6:11




Strange things




"Il fait pas très beau aujourd'hui, ça te dirait un après midi jeux vidéos?" avait proposé Ama à Cole par texto. Tout était partie de là.

Deux jours venaient de s'écouler depuis sa dernière rencontre avec Cole Blackwell. Deux jours de trop! Car elle mourrait d'envie de revoir son "jumeau maléfique" comme elle s'amusait à qualifier ce dernier. Ils avaient tout de suite sympathisé, c'était dingue comme l'alchimie passait entre eux. Un véritable coup de foudre amical. Mais à dire vrai, amical serait peut-être sous-estimer la puissance de ce qui semblait les unir. Car l'attraction qu'il y avait entre eux allait sans doute bien au-delà de la simple amitié, de ce que ces deux-là voulaient bien s'avouer.

Ama aurait souhaité revoir plus tôt son ami mais elle avait également des obligations familiales à la réserve. Car si elle avait débarqué à Longford, c'était pour apprendre à connaître sa famille et pendant ces deux derniers jours, elle avait fait justement la connaissance de cousins qui ignoraient tout de son existence jusqu'à maintenant. Heureusement, le courant étaient tout de suite passé. C'est d'ailleurs un de ses fameux cousin, Amarok, qui l'avait déposé à l'adresse indiqué après avoir été briffé par Draven. "Note bien l'adresse surtout." Depuis que la glace avait fondue entre Draven et Ama, ce dernier se comportait en vrai grand-frère poule et la gamine était aux anges. "Je vais chez un ami avec d'autres copines que j'ai rencontré à une fête! On va se faire une journée jeus vidéos et bonbons! Je sais pas si je vais rentrer ce soir alors t'inquiète pas!" Elle avait enchaîné tout ça d'une traite et fort heureusement, Amarok était arrivé avant même que Draven puisse protester.

Ama envoya un texto à Cole pour lui dire qu'elle était en route. "Merci de m'emmener Amarok! C'est super cool! "Aucun problème cousine. Au fait, j'ai un ami qui travaille dans une fourrière, je lui ai demandé si il pouvait pas me retaper rapidement une voiture pour te la passer ensuite. T'as bien le permis hein?" Les yeux d'Ama se mirent à briller d'excitation. "Oui bien sûr!" Elle l'avait passé lorsqu'elle avait eu 16 ans. "Bin je me suis dis que ça serait plus pratique pour toi d'avoir une voiture même si c'est un gros tas de boue, au moins tu pourras te déplacer comme tu le souhaite. Heeeeeeeyyy c'est qui le meilleur des cousins??" "Oh merciiiiiiii trop bien!" Sautillait Ama, impatiente d'avoir un p'tit bolide entre les mains.

Ama regardait le paysage montagneux défiler, les vastes pins s'étendaient à perte de vue, elle se sentait dans son élément ici. Dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous aujourd'hui, mais c'était ce qui avait motivé les deux jeunes gens à se faire une après-midi jeux vidéos. Il faisait frais et Ama avait laissé tomber ses traditionnelles robes pour un jean slim ainsi que des converses blanches et noires. En guise de haut, un petit pull à manches longues et très court au niveau du ventre, laissant apparaître son nombril.

La jeune femme avait hâte d'arriver chez Cole et passer encore du temps avec lui. Elle était radieuse aujourd'hui, un vrai petit soleil par cette journée grisâtre et s'était grâce à son ami. Discuter par SMS ne lui avait pas suffit, loin de là, elle avait besoin de le voir, de l'entendre déblatérer des conneries, de le savoir proche d'elle. Lorsqu'ils arrivèrent, Cole l'attendait devant le grand portail de la maison de son oncle. "Des amies hein?" Lui avait souligné Amarok genre -tu te foutrais pas un peu d'ma gueule toi?- "Ouai elles viendront un peu plus tard dans la journée." Son cousin arqua un sourcil, pas du tout né de la dernière pluie. "Hannn mais tu sais bien que Draven m'aurait attaché au pied du lit si je lui avais dit que j'allais passer la journée et peut-être une bonne partie de la nuit avec un mec!" Amarok ria à gorge déployée en donnant raison à la jeune femme. "Tu sais, j'ai l'impression que c'est moi mais au masculin. On est pareil lui et moi et même si ça fait que quelques jours qu'on se connait, j'ai l'impression d'être complète que quand il est là."

Amarok regarda sa cousine de manière très songeuse et continua "Tu sais ça me rappelle une légende de chez nous...des flammes jumelles." "Les flammes jumelles??" Mais Amarok ne répondit pas à la question d'Ama et ajouta un "Aller file! Promis je dirais rien à ton frère mais fais gaffe ok?" "Ça marche!!!" Criait-elle en claquant la porte pour ensuite courir vers Cole et lui sauter au cou, le serrant fort contre elle, enroulant ses jambes autour de sa taille en riant comme une gosse. "Cooooolllleeeeee chui trop contente de te voir! Tu m'as tropppppp manqué!" Amarok observa de loin la situation avant de faire demi-tour pour rejoindre la réserve. "Pauvre Draven...t'as vraiment du soucis à te faire." Ricanait-il tout seul dans son pick-up.

"C'est trop beau chez ton oncle! D'ailleurs, il est là??" C'est alors qu'une boule de poils noirs qui sautillait aussi sur place apparu, un peu étonné de voir tant d'agitation devant son nez. "Et toi tu dois être Marty! Ohhh t'es tellement choubidouuuu hummm tu veux des caresses toi aussi hein?" Elle sauta alors au sol et commença à couvrir le magnifique labrador de papouilles. Ce dernier termina sur le dos, présentant son ventre pour qu'elle le caresse à cet endroit. Ama adorait les animaux, a tel point qu'elle était incapable de les manger. Les chiens étaient ses préférés, elle voyait en eux des amis fidèles, des petites boules de concentré d'amour. Depuis la mort d'Icarus, son "poney canin" -appelé ainsi car il était immense- la jeune femme n'avait plus eu l'occasion de jouer ainsi avec un chien. Il se redressa alors, une fois repu des caresses sur le bidou et alla lécher joyeusement le visage d'Ama qui riait comme une enfant.


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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyLun 29 Juil - 5:47



Strange things.

Tandis que je repose mon téléphone sur la table de chevet après avoir reçu un texto d'Ama qui me propose de venir passer l'aprem à la maison vu le temps pourri, je repousse Marty qui est à demi affalé sur moi pour bondir hors du lit tel un ressort, je fonce tout droit vers la porte, puis freine soudainement en manquant de me péter la gueule tandis que mes pieds crissent sur le sol dans un dérapage contrôlé alors que j'effectue un demi tour rapide pour aller allumer la chaine hifi et monter le volume assez fort pour pouvoir entendre la musique depuis la salle de bain. Je mets en route "Couleurs de M83" clic clic par ici pour écouter - et repars aussitôt.

Je m'empresse donc d'aller prendre une douche en vue de l'arrivée d'Ama. Vous ne la connaissez pas ? Vous manquez quelque chose ! Mais bon, ça m'arrange, je suis comme un brin territorial avec elle depuis que je la connais. Mais vous verriez ses yeux et ce corps. Bordel de merde !! Son charme est tel de la braise, ça vous crame le cul en moins de deux et les neurones avec. Mais surtout, plus encore que sa beauté, c'est sa personnalité qui m'a fait succomber. Bon ok, nous ne sommes qu'amis, mais voilà, Ama c'est mon petit trésor, la moitié de moi. Cette petite partie qui désespérait de n'être entouré que de gens insipides là où je vivais avant. Jusqu'ici, l'amitié m'apparaissait comme l'échange de services mutuels, le moyen de ne pas s'emmerder à longueur de journée, entre autres, mais rien qui ne soit à ce point dévastateur, dans le bon sens du terme. Ama est une bouffée d'oxygène dans ma vie, quelqu'un dont je ne saurais me passer désormais. Je savais qu'il y avait des personnes au contact desquelles tout n'est que magie et euphorie, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point là. Sans elle, je pressens déjà que je me renfermerais invariablement. Les jours n'auraient plus le moindre charme, son pétillant aurait disparu et me laisserait assurément aussi vide que toutes ces personnes à qui je reproche d'être creuses.
Ça fait limite peur de me dire que l'arrivée d'Ama dans ma vie a un tel impact sur moi. Mais c'est un bouleversement bienfaiteur pour le cœur et pour l'âme. Ce cœur qui bat comme un fou dès que je la vois et dès que nos regards se croisent.

- Non mais c'est une plaisanterie, t'es encore sous la douche Murph ' ?! Non mais combien t'en prends par jour à la fin ??!!

Cette voix c'est mon oncle qui beugle derrière la porte et coupe cours à mes pensées. Je ne réponds rien, comme d'hab et le laisse criser de me voir prendre ma deuxième douche de la journée.

- Bon j'retourne au boulot ! me lance-t-il plus tard alors que je sors de la salle de bain et qu'il passe la porte d'entrée qui se referme derrière lui dans un claquement. Pauvre vieux, il n'a pas demandé à devenir père après tout. je devrais peut-être y aller un peu plus mollo avec lui des fois. Le moteur de son véhicule produit son écho jusqu'à mes oreilles tandis que je me sèche les cheveux devant le miroir. Marty ne tarde pas à vouloir sortir et je l'accompagne dehors, Ama va sans doute bientôt arriver. Et en effet, un véhicule se présente non loin quelques minutes plus tard.

Un cheyenne aux longs cheveux ailes de corbeau et au visage aux contours anguleux, est posté derrière le volant. Je doute qu'il s'agisse de son frère, il ne l'aurait pas amené jusqu'ici vu le soin qu'elle met jusqu'ici à éviter qu'il nous voit ensemble. J'imagine que c'est un de ses proches. Accroupis au sol tandis que je rappelle le chien qui vagabonde aux alentours, et le flatte une fois près de moi, je jette de temps à autre quelques coups d’œil. J'entends bientôt la portière claquer et me redresse alors, ne tardant pas à voir débarquer un boulet de canon qui me fonce droit dessus et me bondit littéralement autour du cou. Te voilà frimousse ! Des accueil comme ça j’en veux bien tous les jours !
Accusant un léger déséquilibre sur l'instant, je cale un peu mieux tes jambes autour de moi en te soutenant et nous fais alors tournoyer joyeusement, un grand sourire aux lèvres.

"Cooooolllleeeeee chui trop contente de te voir! Tu m'as tropppppp manqué!"

- Toi aussi frimousse ! relevais-je alors que je niche un instant mon visage dans ton cou avant de te reposer.

"C'est trop beau chez ton oncle! D'ailleurs, il est là??"

- Ouais c'est pas dégueux ! commentais-je par rapport à la maison. Tu l'as loupé de peu, il est parti y'a quelques minutes, d'humeur bougonne. On le croisera sans doute ce soir.

Marty qui était aller se vider la vessie (comment ça c'est peu ragoutant ? Non mais attends, c'est joli ça rime "Marty parti se vider la vessie", sérieux trop la classe !), bref le pépère se ramène enfin, frétillant face à l'inconnue que tu es.

"Et toi tu dois être Marty! Ohhh t'es tellement choubidouuuu hummm tu veux des caresses toi aussi hein?"

Il y en a un qui ne se fait pas prier pour se rouler sur le dos les quatre fers en l'air et se laisser grattouiller.

- Regarde, il adore qu'on lui fasse ça aussi, dis-je alors que je me penche près de vous deux et lui gratte le dessous de la gueule. Marty tend le cou à la limite du possible pour en profiter pleinement et sa queue fouette le sol en envoyant bouler de la caillasse de partout, soulevant un léger nuage de poussière dans l'allée gravillonnée. Ça y est, il en peut plus ... !

Je me redresse et t'entoure d'un bras aux épaules tandis que nous entrons à l'intérieur. Je te fais faire le tour des pièces puis te montre la petite piscine sur la terrasse située à l'arrière. Le temps est gris et nous ne pourrons pas en profiter mais dès que le soleil se manifestera de nouveau, on en profitera un max !

- Et voici ma piaule ! déclarais-je alors que nous pénétrons dans mon antre. Je me cale direct sur mon lit et t'observe un instant tourner dans la pièce avec curiosité.

- Fouille pas trop sinon tu risques de tomber sur mes secrets les plus inavouables ... laissais-je entendre avec amusement. Au fait, trop mignon ton sweat. Viens voir là que je joue avec ces oreilles de chat ... .

Je ne tarde pas à te montrer quelques jeux, arguant que j'adore les jeux d'horreur et que je me ferais bien un Resident Evil 7. Portant enfin notre choix, je m'absente deux minutes pour aller nous chercher à boire et de quoi grignoter. Je lance quelques paquets au large à mon retour en t'invitant à les rattraper, et le chien se prête aussi au jeu.

- Non mais déconne pas on t'as rien demandé à toi ! lançais-je faussement effaré. Voleur ! Menteur !! Vilain Hobbit ! parodiais-je vite fait Golum dans le Seigneur des anneaux.

N'empêche je ne rigole pas longtemps car le chien se trimballe avec l'un des paquets dans sa gueule en le prenant pour un jouet. Il est hilarant à se pavaner de la sorte, tête haute, le pas sautillant comme guilleret.

- Relâche l'otage Marty ! Je ne te le dirais pas deux fois ... .

J'imite la voix off du chien s'il en avait une :

- Que nenni maitre Blackwell. A moins d’échanger contre des sucres ! C’est là ma seule condition. imitais-je le chien avec une voix de vieux troubadour. Je pousse le jeu jusqu'à faire celui qui cède et vais lui chercher un ou deux sucres, me prêtant à mon propre manège. Puis je me tourne vers toi.

- Promis je suis pas sous acide ... soulignais-je face à mon petit délire.

Je bondis sur le lit à tes côtés et te confie la manette pour te laisser débuter. Je me poste en retrait derrière toi et me cale dos à la tête de lit, les bras croisés derrière la tête. je retire l'emballage sur lequel le chien a bavé et le jette plus loin puis tape aussitôt dans le paquet. Je me rapproche un bref instant de toi pour te glisser un biscuit dans la bouche.
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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyLun 29 Juil - 15:55




Strange things




Pas dégueu? Il avait vraiment dit "pas dégueu"? Une tarte au citron c'était pas dégueu, les fesses de David Beckham moulées dans un jean c'était pas dégueu mais cette maison elle, elle était géniale! Mohhhhh mais pourquoi tous les gens ici avaient des super belles maisons en bois ressemblant à des cabanes dans les arbres! En plus y'avait une pisciiiiine!! Elle donna un coup de hanche à Cole en entendant son commentaire. "Pas dégueu? T'es trop modeste...on dirait une cabane au fond des bois! Imagine...une tempête de neige en plein hiver et toi à l'intérieur, emmitouflé dans une grosse couverture près de la cheminée avec une tasse de chocolat chaud. Ça vend du rêve tout ça."  

Dans tous les cas, Cole semblait vraiment content de voir Ama également. Et ça lui faisait chaud au coeur de savoir ça. Il l'avait serré très fort contre lui et tout d'un coup, la jeune hawaïenne s'était sentie boosté de nouveau, la désagréable sensation de manque avait disparu."Tu l'as loupé de peu, il est parti y'a quelques minutes, d'humeur bougonne. On le croisera sans doute ce soir." Ama acquiesçait, impatiente de faire la connaissance du "tonton bougon" de son ami. Elle connaissait pratiquement tout le monde chez le jeune homme à présent qu'elle avait enfin croisé l'adorable labrador noir nommé Marty, il ne manquait plus que l'oncle à présent! "D'accord! Bah on aura bien le temps de le rencontrer."

Ajouta la jeune femme tandis qu'elle caressait Marty sous le menton. Quel animal magnifique. Il était heureux comme un prince, Ama le ressentait. Un animal en pleine forme tant physiquement que mentalement. Elle reçu quelques gravier au niveau des tibias à cause des battements de la queue du gros pépère qui balayait tout sur son passage. "Tu veux pas aller faire le ménage dans ma chambre Marty?? Tu ferais un excellent balais tu sais! Mais promis, je te rangerai pas dans le placard tu resteras avec moi et t'auras pleinnnnnnsss de bisous et pleinnnnns de câlins." Ama était visiblement en pleine régression de "cuttitude aggravée". On était à deux doigts de la perdre dans les méandres de la mignonitude mais Cole eu la bonne idée de la prendre par les épaules pour ensuite l'amener à l'intérieur.

Ils firent le tour de la maison. Malgré son immensité, celle-ci ne manquait pas de dégager une certaine chaleur. De nouveau, l'image d'un hiver tempétueux et d'un bon feu de cheminée s'imposa à elle, lui donnant une furieuse envie de bougies, de chocolat chaud avec des marshmallow et surtout d'un gros câlin enroulé dans un gros plaid. Moment cocooning assuré. " Et voici ma piaule ! " Ama jeta son sac au pied du lit et fit un tour sur elle-même en sautillant. "Et maintenant nous venons de pénétrer l'antre du Cole Blackwell, un animal sauvage qui aime se terrer dans des nids spacieux. Vous pourrez avoir une chance de l’apercevoir en agitant des paquets de bonbons en tout genres et l'attirer avec des clopes." Ama plaisantait bien sûr. Sa chambre était vachement cool et grande, avec des lits superposés dans un renfoncement.

"Elle est chouette ta chambre, tu peux même faire dormir du monde à l'aise sur les lits là-bas." "Fouille pas trop sinon tu risques de tomber sur mes secrets les plus inavouables..." Puis elle arbora une frimousse machiavélique en se dirigeant d'un pas félin vers une petite table de chevet sous lequel se tenait un tiroir. "Huhuhu mais voilà qui est très croustillant. Il ne faut surtout pas me dire des trucs comme ça mon cher...ça va encore plus me donner envie d'aller farfouiller partout! J'adore découvrir les petits secrets de chacun. Alors voyons voir pour toi qu'est-ce que nous avons l OH MON DIEU!!!!! Adieu innocence immaculée...je t'aimais bien tu sais!" Elle avait à peine ouvert le tiroir et l'avait refermé brusquement en faisant de grands gestes, écarquillant les yeux, faisant mine d'être affreusement choquée! Ama n'avait bien évidemment pas ouvert le tiroir, elle n'était pas sans gène et respectait la vie privée des gens, elle avait un minimum de savoir vivre.

S'amusant de sa bêtise, Ama se tourna vers Murphy lorsque ce dernier fit un commentaire en parlant de son pull. "Au fait, trop mignon ton sweat. Viens voir là que je joue avec ces oreilles de chat." Elle enfila alors sa capuche qui mettait bien en évidence de belles oreilles de chat bordeaux puis toujours de sa démarche féline, elle rejoignit le jeune homme et commença à lâcher de petits "miaou", ronronnant par moment. Grimpant sur le lit, Ama écouta Cole lui confier qu'il aimait les jeux vidéos horrifiques. La jeune femme était pareille mais elle n'y jouait jamais seule...elle avait bien trop peur pour ça! Après bonjour l'angoisse pour trouver le sommeil! Resident Evil 7? Parfait! "Ca me va carrément, depuis le temps que je voulais l'essayer! Mais j'ai trop peur d'y jouer seule." Elle regarda Cole quitter la pièce pour aller chercher sans doute de quoi grignoter. Pendant ce temps, Ama lança le jeu....cinématique. Une nana, Mia, apparaissait en gros plan, parlant à son mari. Celle-ci avait visiblement disparu depuis trois ans. Le jeu s'ouvre ensuite sur le mari en question qui arrive en Louisiane, devant une grande maison abandonné. C'est alors que Murph' revint et lui lança un paquet, paquet qu'elle attrapa au vol.

Mettant le jeu sur pause, elle le regarda faire le pitre avec son chien qui avait réussit à chiper un des paquets. "Wouaw quels réflexes Marty!" S'étranglant presque de rire devant l'imitation de Golum, Ama du poser la manette et s'essuyer les yeux. Ce mec était définitivement trop drôle. "Arrête ça je vais finir par me pisser dessus!" Puis elle regarda le voleur en question et arqua un sourcil avant d'ajouter. "Et dire que tu dois supporter un copain pareil. Tu veux pas plutôt venir avec moi? J'te jure je suis plus équilibré que lui!" Le chien inclina la tête et commença à "parler" comme s'il avait pigé ce qu'elle disait. Ama se reconcentra alors sur le jeu, ne tournant la tête que pour croquer le gâteau que Cole lui mettait dans la bouche. Assise au milieu du lit dans un premier temps, Ama décida de reculer jusqu'à la hauteur du jeune homme à la tête du lit où il était allongé. Car l'atmosphère devenait de plus en plus sombre. C'était plus rassurant comme ça.

"Oh putain trop dégueu....c'est...c'est des boyaux qu'on voit dans le frigo là??" Recroquevillant ses jambes contre sa poitrine, elle positionna la manette entre les deux. Elle sursauta et laissa échapper un soupire de frayeur lorsqu'une tête coupée sortie brusquement de l'eau. "Fais chier merde! Nan j'ai pas eu peur! J'ai juste été surprise ok?" Tenait-elle à préciser à Cole avant de se concentrer de nouveau sur le jeu. A l'extérieur, le temps se gâtait franchement, des gros nuages noirs s'étaient formés et cela n'étonnerait personne qu'il se mette à tonner et pleuvoir. Pendant ce temps, un protagoniste apparu, Mia, la femme du héro qui avait disparu durant trois ans. Elle brandissait une tronçonneuse et ce n'était certainement pas pour couper des troncs d'arbres. Ama redoubla de concentration, elle plissa les yeux, le bout de sa langue sortait entre ses lèvres. Elle esquiva une première fois, puis tira une balle sur l'ennemie.


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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyMer 31 Juil - 5:44



Strange things.

Tu me fais délirer lorsque tu te diriges vers ma table de chevet d'une démarche féline avec un air machiavélique sur la tronche.

- Sérieux Ama ?! dis-je en riant, non mais j'en peux plus de toi des fois, lâchais-je pour souligner à quel point tu me fais rire dans un facepalm. J'argue surtout qu'en plus, tu ne devrais pas jouer à ça car tu risques de tomber sur des trucs compromettants.

"Huhuhu mais voilà qui est très croustillant. Il ne faut surtout pas me dire des trucs comme ça mon cher...ça va encore plus me donner envie d'aller farfouiller partout! J'adore découvrir les petits secrets de chacun."

- Fais-toi plaiz' mais si ta santé mentale en pâti je ne serais pas responsable ...

"Alors voyons voir pour toi qu'est-ce que nous avons l OH MON DIEU!!!!! Adieu innocence immaculée...je t'aimais bien tu sais!"

- Attends, c'est le contenu de tous les mecs de mon âge chaton ... fallait s'y attendre ! arguais-je avec une pointe d'amusement dans la voix, genre c'est normal, alors que je me penche sur le côté opposé en te tournant le dos pour récupérer un truc qui traine en bas du lit. Puis je me remets d'aplomb et remarque que tu n'as que fait mine d'ouvrir le tiroir par jeu. Ça ne m'aurait pas dérangé que tu l'ouvres, je n'ai pas honte de grand chose et comme je te le dévoiles alors :

- A vrai dire, je planque les trucs holé holé dans un endroit plus subtile.

Je t'adresse un demi sourire et tapote la place à côté de moi.

- Bon tu partiras à la chasse au trésor plus tard, pour l'instant, grattouilles d'oreillettes ! déclarais-je en te choppant par la capuche après t'avoir complimenté sur la "kawaiitude" de ton sweat à oreilles de chat. Tu te prêtes au jeu en lançant des petits miaulement qui me font carrément craquer. On ne tarde pas à discuter jeux et tu sembles adhérer au genre horreur donc je suis on ne peut plus ravi.

"Ça me va carrément, depuis le temps que je voulais l'essayer! Mais j'ai trop peur d'y jouer seule." déclares-tu par rapport à celui que je te propose. Je quitte un instant la pièce pour aller nous chercher à boire et à grignoter. J'entends la cinématique d'intro du jeu alors que je remonte les escaliers, laquelle tu mets sur pause lorsque je suis de retour et que je fais le con un instant. Tu t'étrangles de rire devant mon imitation de Golum et j'arque un sourcil en te regardant sérieusement lorsque tu menaces de finir par te pisser dessus.

- Euh ... là tu jarctes tout de suite de mon lit miss ... lançais-je en révélant le ton de l'humour. Tu parles un instant au chien pendant que je m'installe.

- Bon quand t'auras finis de faire la cour au chien tu m'appelles ... ? dis-je en te tendant la manette pour t'inciter à relancer le jeu.
Je te refile un biscuit que je glisse dans ta bouche à un moment puis j'observe le début de la partie en calant mon menton contre ton épaule, te gratifiant des bruits de mâchouillement "scrunch scrunch" près de ton oreille. Je me cale contre la tête de lit un instant plus tard et te regarde évoluer dans le jeu. Tu recules bientôt pour te caler à ton tour à ma hauteur alors que tu sembles un peu plus en stress au fil de l'avancée du jeu.

"Oh putain trop dégueu....c'est...c'est des boyaux qu'on voit dans le frigo là??"

- Flipette ... !

Et c'est le cas de le dire quand soudain tu sursautes face à une scène en particulier.

"Fais chier merde! Nan j'ai pas eu peur! J'ai juste été surprise ok?"

- C'est ça Williams ... relevais-je on ne peut plus sceptique.
L'atmosphère de la pièce s'obscurcit alors qu'au dehors, les nuages s'accumulent, plus noirs que jamais. Ça peut être encore plus intense de jouer par temps d'orage si ça commence vraiment à tonner ou que le ciel se zèbre d'éclairs, enfin sauf si ça nous tombe dessus et que ça grille la console ou la télé, là ça sera moins drôle. Mais bon, pour l'instant, c'est juste menaçant avec un vent qui se renforce au point de siffler.
Mon attention se retourne sur le jeu alors qu'une des protagonistes apparait à l'écran, une dénommée Mia, laquelle brandit une tronçonneuse avec un air dément. La chair de poule se manifeste sur mes bras et je frissonne sur l'instant.


- Cette scène est putain de stressante. Reste bien concentrée, te conseillais-je.

Tu esquisses une moue trop mignonne alors que tu sors un petit bout de langue comme une façon de mieux te concentrer. Mon regard s'attarder sur toi un moment alors que tu t'agites avec la manette. Je me mêle à la panique alors que la fille dans le jeu devient incontrôlable et que ça devient super hard d'arriver à l'esquiver. Surtout que plus tôt, suite à une attaque précédente de Mia, le "héros" du jeu s'est fait trancher la main et se retrouve avec un moignon qu'il soutient d'ailleurs devant lui comme s'il s'agissait d'une arme. Le truc me fait hurler de rire sérieux, y'a des éléments quelque peu illogiques dans ce jeu, surtout quand le mec s'asperge de quasi la moité d'un flacon de désinfectant et qu'il lâche à peine un petit gémissement. C'est genre "bon bah je me suis fait trancher la main, ramassons-la, désinfectons la plaie et repartons à l'aventure ! Yiha !" On dirait franchement une parodie !
Quoi qu'il en soit alors que la tension monte on se met tous deux à beugler, toi d'angoisse de n'arriver à échapper à l'autre folle et moi à beugler des conseils pour l'esquiver ou l'attaquer d'un côté ou de l'autre. Et bientôt c'est un autre beuglement qui nous parvient en écho depuis l'escalier.

- Non mais c'est pas bientôt fini ce cirque !

- Ah tiens, mon oncle ! Qu'est-ce qu'il fout là à cette heure ?

Bon en même temps il lui arrive de repasser parfois pour un truc ou quoi, l’avantage avec son boulot.

- J'ai plutôt pas intérêt à m'envoyer en l'air avec une nénette sans verrouiller ma piaule vu ses allers retours surprises, glissais-je alors que la porte s'ouvre bientôt.

- Hep ! lui offris-je pour tout salut alors que je me penche vers toi pour appuyer sur pause.

- Ah tiens bonjour, dit-il en te découvrant là. Il s'avance en frottant ses mains sur son pantalon et te tend la main. Alors c'est toi la source du revirement de Murph' , lance-t-il tout sourire.

- Quel revirement ?! lançais-je dubitatif.

- Ce sourire H24 planté sur tes lèvres, se plait-il à souligner pour me griller.

Nous échangeons quelques mots tous les trois avec les présentations qui vont de paire puis il repart, n'étant venu faire qu'un saut express. J'ouvre un nouveau paquet, glisse l'un des deux étuis grand ouvert vers toi pour que tu puisses piocher dedans et vais m'installer sur l'appui de fenêtre en l'enjambant à califourchon, le dos appuyé contre le montant pour regarder en direction de l'écran. Je place le cendrier récupéré plus tôt dans la pièce entre mes jambes et m'allume une clope que je tiens à l'extérieur pour que la fumée parte avec le vent dans la direction où il souffle.

- Fais gaffe Ama, attends que le mec passe de l'autre côté et longe le mur !

Je tire une nouvelle bouffée et file un dernier sucre au chien qui vient réclamer celui que j'ai gardé dans ma poche.
Ça commence à tonner et le vent se renforce au point de faire claquer le volet. Je rabats l'autre jambe à l'intérieur et referme la fenêtre, écrasant ma clope et laissant le cendrier sur le bord à l'extérieur.

- T'entends ça, ça gronde, t'y vois assez clair ? te demandais-je alors qu'on se croirait désormais en pleine nuit tant les nuages sont sombres.
Je viens me poster sur le lit à plat ventre, jouant d'une main avec la canette de coca qui balance au bout de mon bras à proximité du sol entre deux gorgées.

- AAaaaAAaaAaaAhHHHhh !!!!! Bordel, fais gaffe là ! Et autres exhortations de voix qui ne t'aident pas à te concentrer m'échappent, ça et là dans le jeu. Un biscuit en bouche, je repose soudain la canette sur le sol et te choppe vivement la manette des mains sans te demander l'autorisation, alors que tu en chies à un passage hyper difficile.

- MerCHde ... !!! marmonnais-je avec le biscuit en bouche que je tente de ne pas lâcher alors que j'appuie comme un fou sur les boutons. EnCHfoiré !!! beuglais-je alors que le truc a limite raison de moi. Dans le même temps le biscuit m'échappe et je ne sais comment tout semble se passer au ralentis sur l'instant, mon esprit partagé entre le réflexe de rattraper le biscuit ou de ne pas me faire avoir dans le jeu. Et miracle, le mouvement que j'effectue de la tête pour rattraper le biscuit en mordant l'extrémité en pleine chute combiné à ce que je fous avec la manette, parvient à me faire sortir in extremis des deux situations malencontreuses.

- Han putain, je suis un As ! T'as vu ça un peu ! La maitrise, meuf !

Je te rends la manette et joue les fiers. Marty lui, qui est couché plus loin à un bout de la pièce, me regarde, le museau entre les pattes et lâche un vieux soupir qui veut tout dire et qui me fait bien marrer sur l'instant.

- Y'a vraiment des fois où j'aimerais savoir ce qu'il pense.

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Ama Williams
O Be Careful Little Eyes

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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyMer 31 Juil - 15:15




Strange things



" Bon quand t'auras finis de faire la cour au chien tu m'appelles ... ?" Ama ricana en entendant Cole maugréer. Elle se tourna alors vers lui et inclina la tête sur le côté et lâcha de but en blanc "Jaloux?? Tu préfèrerais peut-être que je te fasse la cour à toi?" Elle s'approcha alors de Cole et le gratifia d'une grattouille sous le menton tout en arborant un air trop choubidou. "Tu veux pas plutôt venir habiter avec moi? Tu auras à manger trois fois par jours, des ballades régulières et plein de bisoussss de câlinnnnns tu pourras même dormir dans mon lit mais attention, pipettes anti-puces obligatoires!"

Saisissant la manette, Ama alla s'installer confortablement sur le lit. Le jeu était lancé. Une ambiance oppressante s'était installée petit à petit dans la pièce, le tout facilité par le mauvais temps qui gagnait du terrain à l'extérieur. Il ne fallait pas longtemps à Ama pour s'imprégner de l'état d'esprit du jeu. C'était morbide, c'était dégueulasse, putride et grouillant de vers. La jeune femme pouvait presque sentir l'odeur du sang en décomposition s'élever dans la chambre qui pourtant, était clean. Subitement mal à l'aise, la belle alla rejoindre Cole à la tête du lit...un peu plus contre lui. Sa proximité la rassurait et la faisait se sentir moins seul au monde dans cette noirceur. "C'est super tristeeeeee!!!" Se lamentait Ama en voyant comment les choses tournaient dans le jeu "Tu te rends compte! La femme que t'aimes, avec qui tu t'es marié disparait pendant trois ans et quand tu la revoit, t'as même pas le temps de dire clafoutis que tu dois déjà lui plomber le crâne à coup de 9 mm."

Ouai Ama allait parfois assez loin dans ses raisonnements, "mentalisant" beaucoup ce qu'elle voyait, ce qu'elle ressentait. "En tout cas si tu venais à disparaître toi aussi, j'te chercherais partout sans jamais m'arrêter!" assurait-elle soudain tout en ne lâchant toujours pas l'écran des yeux. Il faut dire que ses propos n'étaient pas complètement délirant car récemment, il y avait eu des disparitions en ville...des gens se volatilisaient et on ne retrouvait d'eux qu'un ballon rouge. Creepy..."Cette scène est putain de stressante. Reste bien concentrée." Pour être concentré, ça Ama l'était! La bougresse arrivait sur elle en brandissant sa tronçonneuse. Elle arma son arme à feu et tira dans la tête deux fois de suite "Mais crèèèèèèèveeeeeeeeeeeeeee putain mais c'est quoi cette meuf qui se relève après deux balles dans la tête là!!!??!!!"

S'agaçait Ama qui bougeait la manette dans tous les sens, espérant inconsciemment que ça ait un quelconque effet positif. Elle lâcha un petit couinement suraiguë quand l'autre connasse lui trancha le poignet. "NONNNNNNNNN !!" Sautillait-elle tandis que le personnage s'arrosait d'une belle rasade de désinfectant. "Mais court!!! Courttttt putain!!! T'as perdu une main t'es juste manchot pas cul-de jatteuuuuuu! Vite vite vite...elle arrIIIIIIVEEEEE oh putain j'vais mourir j'vais mourir!" C'était à présent une vraie cacophonie qui régnait dans la chambre. Entre Ama qui exultait d'angoisse et Cole qui enchaînait les conseils à haute voix. "Mais tais-toiiiiiii j'arrive pas à me concentrerrrrr!!!" C'est alors qu'une autre grosse voix s'éleva en bas des escaliers, agacée celle-ci. "Ah tiens, mon oncle ! Qu'est-ce qu'il fout là à cette heure? J'ai plutôt pas intérêt à m'envoyer en l'air avec une nénette sans verrouiller ma piaule vu ses allers retours surprises."

Murph' stoppa momentanément le jeu en appuyant sur "pause" le temps de saluer l'oncle qui venait d'entrer dans la chambre et s'avançait vers elle. Ama, tout sourire et heureuse de rencontrer enfin le propriétaire des lieux, se redressa et alla serrer la main de ce dernier. "Alors c'est toi la source du revirement de Murph' " La jeune femme jeta un regard à Cole lorsque son oncle parla du fameux sourire H24. C'était tropppppp mignon! Il n'allait pas s'en tirer comme ça le blond! Après quelques présentations, l'oncle de ce dernier du repartir pour le travail. "A bientôt Mr Blackwell! Bon courage pour la fin de journée!" Ama taquina ensuite le jeune homme. "Il a l'air cool ton oncle! Ça se passe bien la cohabitation? Alors comme ça je te donne le sourire? Hoummmm c'est trop mignon. " Si elle se moquait un peu de lui dans sa façon de parler, en réalité, la jeune femme était très touchée. Elle était touchée de constater qu'elle avait impacté la vie de Cole autant que lui avait impacté la sienne. Cela avait été un raz de marré.

Ama saisit un gâteau dans le paquet que son ami lui tendait et le mangea tout en continuant à jouer. Soudain perdue dans ses pensés, la jeune femme sentait son coeur se serrer un peu plus fort dans sa poitrine quand elle réalisa qu'il ne lui restait que trois ou quatre jours avant de partir de Longford. Bientôt, elle allait retourner à Montrose et ne plus voir Cole. Ce dernier avait certainement dû voir que la jeune femme était moins concentrée car il ne tarissait pas de conseils à lui donner. Rapidement, elle jeta un regard un peu inquiet à Cole qui était à califourchon en train de cloper à la fenêtre. Dieu qu'il était sexy comme ça. Elle se rappela alors de ce fameux coup de langue dans son cou, qui lui avait arraché ce petit gémissement involontaire. Ama détourna aussitôt les yeux pour se reconcentrer sur le jeu, voulant faire taire un nouveau frisson qui naquit soudainement au creux de ses reins.

un "AAaaaAAaaAaaAhHHHhh !!!!! Bordel, fais gaffe là !" la fit sursauter. Elle avait complètement perdu le fil concernant le jeu vidéo d'ailleurs Cole lui arracha la manette des mains pour reprendre la partie afin d'éviter de mourir! C'est alors qu'une scène digne du film Matrix se déroula sous ses yeux! Cole avait réussit à rattraper un biscuit qui était sur le point de s'écraser par terre, avec sa bouche! " Han putain, je suis un As ! T'as vu ça un peu ! La maitrise, meuf !" Ama était bluffée! Sans déconner, c'était une pure performance physique! "Heu là ouai j'avoue que....en fait t'es un ninja! Avoue! T'as été élevé par des moines Shaolin je vois pas d'autres explications possibles!" S'exclamait la jeune femme en regardant Murph de manière admirative! Puis il lui redonna la manette et Ama continua de jouer, complètement concentrée maintenant! "Y'a vraiment des fois où j'aimerais savoir ce qu'il pense." Demanda Cole en parlant de son chien. Ama qui ne l'écoutait que d'une oreille distraite lui, éclaira sa lanterne en répondant sans détour. "Il est dégoûté parce qu'il se voyait déjà en train de manger le gâteau qui allait tomber par terre. Tsss ce ventre sur pattes, on dirait toi! Oh et il a peur. L'orage...il veut  monter sur le lit pour être plus près de nous." annonça t-elle le plus naturellement du monde comme si elle savait réellement ce que pensait l'animal. Et c'était vraiment ce qu'il pensait justement! Réalisant ce qu'elle venait de dire, Ama se rattrapa aux branches en ajoutant rapidement "Enfin j'imagine! Regarde le sale temps qui fait dehors!" L'orage était sur la ville à présent et était violent. Une pluie torrentielle venait de s'abattre, martelant les fenêtres.

Plus tard, Ama laissa la manette à Cole puis alla s'adosser de nouveau à la tête du lit, écartant un peu les jambes et tirant sur le t-shirt de ce dernier pour qu'il vienne poser sa tête sur son ventre. Pendant qu'il jouait, la jeune femme ne pu s'empêcher de commenter sa façon de jouer. "Non! Vise les jambes c'est plus simple que la tête et au moins ils te courseront plus! Parce que t'as presque plus de balles!" C'est alors que la jeune femme commença à passer ses petits doigts dans les cheveux de Cole, jouant à entortiller en douceur ses petites mèches blondes, massant doucement le crâne, papouillant ce dernier pour essayer de réduire son stress causé par le jeu...à moins que cela soit juste parce qu'elle éprouvait une irrésistible envie de le toucher, de profiter de chaque parcelle de lui avant d'être irrémédiablement séparés d'ici quelques jours? Sentir la chaleur de son dos se répandre sur son ventre lui procurait un bien-être immense.

Le temps passa assez rapidement! Il était presque 21h00 et c'est un message de Draven, son grand frère, qui demandait quand est-ce qu'elle rentrait, qui l'aida à se rendre compte que le temps filait à toute allure. "Bon! Pause mangé! Vient on va commander des pizzas je meurs de faim!" Elle lui retira la manette des mains, trouva un point de sauvegarde et éteignit la console ainsi que la télé. "Dis...j'ai pas envie de rentrer ce soir, est-ce que je peux dormir ici? Enfin si ça te dérange pas toi ou ton oncle bien sûr." minaudait Ama en faisant les yeux doux à Cole. C'est alors qu'un éclaire déchira le ciel et fit sauter le disjoncteur de la maison. "Woua...on a bien fait d'arrêter de jouer! Je suis pas certaine que ta console aurait apprécié d'être coupée comme ça!" Ils étaient complètement dans le noir maintenant. Ama tendait les bras et agrippa la poche de jean de son ami, visiblement très peu à l'aise dans la pénombre.


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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptySam 3 Aoû - 5:08



Strange things.

C'est super tristeeeeee!!! déclares-tu alors que tu viens t'installer un peu plus près de moi contre la tête de lit. "Tu te rends compte! La femme que t'aimes, avec qui tu t'es marié disparait pendant trois ans et quand tu la revoit, t'as même pas le temps de dire clafoutis que tu dois déjà lui plomber le crâne à coup de 9 mm."

- En effet, très percutant comme choix de mot, rebondis-je sur le terme de clafoutis qui me fait marrer malgré la teinte demi sérieuse de tes propos.

"En tout cas si tu venais à disparaître toi aussi, j'te chercherais partout sans jamais m'arrêter!"

J'esquisse un doux sourire sans rien rétorquer. Je te regarde t'exciter sur le jeu avec amusement alors que les choses se corsent. Je me colle un facepalm lorsque tu te fais trancher le poignet dans le jeu en entendant le petit couinement trop mignon que tu lâches sur l'instant. Tu te mets même à sautiller sur place et je suis bientôt mort de rire devant ton adorable manège. Je me fais engueuler au passage du fait de te déconcentrer, ce qui me fait doublement marrer. Puis bientôt, le cirque qu'on mène tous deux attire un curieux. Mon oncle qui est repassé par la maison vient jeter un œil dans ma piaule et cet enfoiré au détour des présentations, en profite pour me griller gentiment auprès de toi. Il ne fait toutefois qu'un saut express et repart presque aussi vite. De ton côté, tu ne manques pas de souligner les propos qu'il a tenu l'instant plus tôt.

"Il a l'air cool ton oncle! Ça se passe bien la cohabitation? Alors comme ça je te donne le sourire? Hoummmm c'est trop mignon. "

Je t'adresse un gentil doigt d'honneur en te tirant la langue, les yeux pétillants de malice et d'un brin de provocation. Je vais me poser sur l'appui de fenêtre un instant en te laissant poursuivre le jeu, tout en gardant un œil attentif. L'orage dehors menace de plus en plus vu la façon dont forci le vent et l'épaisseur de ces nuages noirs qui s'accumulent au-dessus de la ville. Je te rejoins et m'étends sur le ventre, un bras dans le vide à jouer avec ma canette. Et tandis que je te hurle soudain un avertissement, mon biscuit m'échappe et je ne sais par quelle maitrise spectaculaire, je parviens à le rattraper in extremis pendant que je tente de reprendre le dessus sur le jeu après avoir vivement récupéré la manette.

" Han putain, je suis un As ! T'as vu ça un peu ! La maitrise, meuf !"

"Heu là ouai j'avoue que....en fait t'es un ninja! Avoue! T'as été élevé par des moines Shaolin je vois pas d'autres explications possibles!"

- En vrai, tout ça ne tient qu'à une question de vie ou de mort ... l'attrait du biscuit tant convoité et qu'on ne laisserait échapper pour rien au monde et sauver les miches de sa belle en plein jeu après son étourderie ! Au fait, si je compte on en est à mon troisième ! relevais-je alors que je pense à toutes les fois où je t'ai sauvé la mise entre la première fois en ville, le coup à la fête avec l'autre pot de colle et celle-ci.
Mon attention se tourne un instant sur le chien et le soupir qu'il a lâché plus tôt, déclarant alors que j'aimerais parfois pouvoir savoir ce qu'il pense.

"Il est dégoûté parce qu'il se voyait déjà en train de manger le gâteau qui allait tomber par terre. Tsss ce ventre sur pattes, on dirait toi! Oh et il a peur. L'orage...il veut monter sur le lit pour être plus près de nous."

J'arque un sourcil, étonné de la sureté marquée par la fermeté de tes propos. Et je tends le bras pour chopper un biscuit dans le paquet et le lancer à Marty tandis que tu soulignes que c'était là une supposition et que tu remarques combien le temps se détraque dehors.

- Ouais ça va être sévère. Allez viens là pépère, dis-je en tapotant l'espace vide sur le lit pour l'inviter à s'installer. Tu me confies la manette et te cales contre la tête de lit. Je sens qu'on me tire sur le t-shirt quelques minutes plus tard et pivote légèrement pour t'adresser un bref regard en arrière, toujours installé sur le ventre, une lueur d'interrogation dans les yeux. Une petite nuée de papillons s'envole dans mon estomac alors que je réponds à ton invitation silencieuse et que je viens ainsi me caler entre tes jambes, l'arrière de la tête posée confortablement un peu plus haut sur ton petit bidou. Le temps de m'installer confortablement, j'ai mis le jeu sur pause et je ferme un instant les yeux alors que ton contact me donne juste envie de me nicher plus encore contre toi. Puis je relance.

"Non! Vise les jambes c'est plus simple que la tête et au moins ils te courseront plus! Parce que t'as presque plus de balles!"

- Ouais avec ces charognes c'est vite dit !

Tes doigts se glissent dans mes cheveux et s'enroulent avec douceur autour de quelques mèches. Je me mordille la lèvre à cette caresse et la sensation qui m'envahit par l'entremise d'un léger frisson.

- Mmmmhhh ... laissais-je malgré moi m'échapper un gémissement de contentement empli de douceur. J'adore ce genre de papouilles ... .

J'en ferme presque les yeux et manque d'être déconcentré à plusieurs reprises. Lorsque tes doigts courent à proximité de ma nuque, je réprime un vif frisson et prends sur moi de ne pas me retourner d'un bond pour t'embrasser. Tu me fais un effet de dingue, je vais finir par devoir me recoucher sur le ventre si ça continue. Aheum ... . Mais ton téléphone émet bientôt un court signal à la réception d'un sms.

"Bon! Pause mangé! Vient on va commander des pizzas je meurs de faim!"

Pas le choix, tu me retires la manette des mains et sauvegarde la partie en cours avant d'éteindre console et télévision.

"Dis...j'ai pas envie de rentrer ce soir, est-ce que je peux dormir ici? Enfin si ça te dérange pas toi ou ton oncle bien sûr." me demandes-tu en me faisant les yeux doux.

- Humpf ... je sais pas trop ... fis-je mine. Pourquoi pas ouais ..., me la jouais-je en mode désintéressé.

Mais un éclair zèbre le ciel à cet instant précis, faisant sauter le disjoncteur et je n'ai pas le temps de souligner que bien sûr, ce sera avec plaisir.

"Woua...on a bien fait d'arrêter de jouer! Je suis pas certaine que ta console aurait apprécié d'être coupée comme ça!"

- Tu l'as dit ! C'ets tombé pile. A croire que tu l'as senti. Suis-moi et fais gaffe où tu mets les pieds, dis-je alors qu'on se retrouve dans l'obscurité. Je tâte dans le noir et touche ce qui doit être ton flanc. Profiteur, je descends plus bas et pose une main sur tes fesses.

- Bordel mais dans quel sens tu es ?! trouvais-je pour toute excuse, un grand sourire aux lèvres que tu ne vois pas, merci l'obscurité ! Finalement, tu m’agrippes la poche et je choppe bientôt ta main pour t'inviter à me suivre.

- Flippe pas comme ça frimousse, ce n'est que l'orage. Je tâtonne dans le noir jusqu'à passer la porte de ma chambre et arriver près de l'escalier en t'avertissant. Nous descendons doucement pour éviter tout incident. L'électricité une fois rétablie, je m'empare de mon téléphone portable pour commander les pizzas au plus vite.

Le pauvre mec qui va nous les livrer va être trempé en arrivant. Je percute sur ta commande et te demande confirmation par rapport au fait que tu sois végétarienne. Pendant qu'on attend livraison, je songe à un truc et remonte à l'étage vite fait. Puis je balance un paquet de feutres à mon retour sur le table basse du salon près de laquelle tu te tiens.

- Tiens, compensation pour ceux paumés par ma faute. Là t'en as le double, j'ai pas fait les choses à moitié ! Modèle XXL. C'était bien ceux là ?

Je ne sais pas pourquoi je demande confirmation, j'avais bien gardé en mémoire leur aspect. On sonne bientôt avec empressement à la porte, je récupère mon portefeuille au passage et en tire quelques billets en liquide que je file au type avec un pourboire vu le temps qu'il se farcit. Je le remercie et lui souhaite une bonne soirée puis referme la porte. J'installe les cartons à pizzas sur la table et nous nous posons chacun à un bout au sol. Calé par le canapé dans mon dos, la lueur des bougies installées par fantaisie un peu plus tôt apporte une atmosphère appréciable et douce. On entends Marty depuis la cuisine en train de boire à grandes lampées.

- Fais goûter ton truc végétarien, voir ce que ça donne, réclamais-je en me penchant pour avoir une bouchée de la part que tu dévores.

J'approuve, c'est pas mal comme je le souligne. Le repas est vite englouti et nous ne tardons pas à remonter dans ma piaule. En vrai, je suis fin fou que tu dormes ici cette nuit. Et mon excitation ne tarde pas à se manifester par le chahut qui s'installe entre nous tandis qu'on se livre à une bataille de coussins en bonne et due forme.

- Prends ça Williams !! te choppais-je en traitre à un moment donné, te faisant basculer sur le lit après nous être coursés dans la pièce, pour me poster à califourchon au-dessus de toi, tentant de t'entraver un maximum pour pouvoir t'asséner le coup de polochon fatal dans la tronche. Cependant tu n'es pas en reste dans le genre et tu me fais basculer sur le côté pour mener à bien ta rébellion.

- Non putain, arrête, t'abuses frimouCHE ... chne ouiboui chnerarete !!! dis-je alors que je me prends des coups de coussins à plusieurs reprises qui étouffent mes propos. Finalement, retrouvant un peu de souffle je te menace en beuglant :

- ARRÊTE CA OU JE TE PROMETS QUE TU VAS TE RETROUVER A POIL !

Notre délire finit bientôt en éclats de rires et nous terminons étendus sur le lit à bout de souffle. Moi torse nu, juste vêtu d'un pantalon de pyjama gris clair en tissu épais et molletonné, et toi qui a hérité d'un de mes t-shirts pour la nuit lorsque nous nous sommes changés plus tôt.
Un bras calé derrière ma tête, le regard tourné vers le plafond, on se met à discuter de choses et d'autres en écoutant de la musique.

- Dis-m'en un peu plus sur tes goûts, proposais-je comme jeu en chuchotant alors que plus tôt, nous avons entendu mon oncle rentrer, lequel est passé deux secondes pour nous remercier d'avoir pensé à lui pour la pizza qui l'attendait dans la cuisine avec un mot. Donne moi tes cinq groupes préférés. Je bascule sur le côté en choppant un de tes feutres pour tester la couleur sur ta peau. Bouchon en coin de bouche, je m'installe un peu plus à mon aise sur le ventre pour pouvoir dessiner des motifs sur l'intérieur de ton poignet. J'écris bientôt quelque chose avec un stylo feutre à moi pour ne pas risquer d'abimer les tiens. "Hikara Ishou"

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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptySam 3 Aoû - 15:31




Strange things


Ama envoya un baisé à Cole suivit d'un "Moi aussi j't'adore ♫" mélodieux en réponse au doigt d'honneur que lui envoya son ami. Il était trop drôle à essayer de se dépatouiller pour éviter de répondre à la question de l'hawaïenne.

"En vrai, tout ça ne tient qu'à une question de vie ou de mort ... l'attrait du biscuit tant convoité et qu'on ne laisserait échapper pour rien au monde et sauver les miches de sa belle en plein jeu après son étourderie ! Au fait, si je compte on en est à mon troisième ! Un petit sourire mutin étira les lèvres de la jeune femme lorsque Cole l'appela "sa belle". Ama avait d'ordinaire une sainte horreur des adjectifs possessifs dans la bouche d'un homme. Car en tout temps, c'était elle qui menait la barque de sa vie sentimentale, bien trop attachée à son indépendance. C'était elle qui décidait "où, quand, comment et avec qui" Si ses relations se déroulaient toujours dans un respect mutuel, elles ne duraient jamais très longtemps et c'était souvent Ama qui y mettait un terme. Il n'y avait jamais eu cette passion, cette étincelle qu'elle se languissait d'avoir, cette alchimie qui lui aurait fait lâcher bien volontiers sa très chère liberté. Dans la bouche de Cole en revanche, ces mots n’avaient pas le même effet...et elle se surprenait à songer qu'être sa belle à lui, lui plairait.

Elle se contenta de garder le silence sur ce point, ne voulant pas mettre le jeune homme mal à l'aise. "Méheuuuu je fais pas exprès de me retrouver dans les emmerdes! J'suis complètement et définitivement innocente...bon peut-être pas pour le coup du magasin mais pour le reste!" C'était pas de sa faute si l'autre gros lourd à la fête était venu l'ennuyer alors que clairement, elle attendait tranquillement que son cavalier du jour vienne la rejoindre. "Et j'savais pas que t'avais un côté philosophe!" Se moqua-t-elle gentiment tandis que Marty venait les rejoindre sur le lit, tout heureux qu'il était de pouvoir se lover entre eux. Elle ressentit un apaisement soudain venant de l'animal qui soupira d'aise encore une fois. Ama fut rassurée de n'avoir pas attiré l'attention du jeune homme sur ces précédentes affirmations concernant ce que pouvait penser le chien. Ce n'était pas quelque chose avec laquelle Ama était à l'aise. Elle se sentait toujours comme une extraterrestre ou bien une sorte de sorcière. Et dans cette partie des Etats-Unis, les gens étaient très fermés, qualifiant de maléfique tout ce qui était bizarre. Lorsqu'elle était enfant, elle avait confié un jour à une de ses petite camarade ce dont elle était capable de faire...l'autre eu vite fait de cafter et elle avait subi le harcèlement des autres enfants en guise de punition pour n'avoir pas pu tenir sa langue. Cela s'était passé il y a fort longtemps mais cela avait laissé une marque indélébile marquant au fer rouge son esprit.

Ama donna une caresse réconfortante à la boule de poils avant d'aller se caler contre la tête du lit, invitant Cole à venir la rejoindre et s'installer entre ses cuisses, lui proposant son ventre comme oreiller. Ça avait été plus fort qu'elle, elle avait besoin de sa proximité comme une plante avait besoin du soleil pour pouvoir pousser. Cette proximité soudaine fit palpiter le coeur de la jeune femme à une vitesse dingue. Ils étaient si proches l'un de l'autre, Cole n'avait qu'à se tourner pour qu'enfin ils puissent...Mais non, il ne ferait rien et elle ne demandera rien, car il y avait comme un accord tacite entre eux: On ne franchit pas la limite. Cette limite complètement débile qu'il fallait absolument respecter au nom de la préservation de leur amitié naissante.

Est-ce que c'était pas à pleurer de s'imposer un tel supplice? L'être humain était parfois un véritable pro dans le domaine du masochisme. Continuant à rester bien sage, Ama se contenta de glisser ses mains dans la crinière de fauve du jeune homme. Elle eut subitement une montée de chaleur en entendant les petits gémissements de Murph'. La jeune femme senti une décharge électrique presque douloureuse lui traverser le corps et c'est presque jusqu'à sang qu'elle décida de se mordre la joue pour l'aider à rester maîtresse d'elle-même. "J'adore ce genre de papouilles..." Ama avait la gorge sèche et dû s'éclaircir la gorge pour pouvoir parler distinctement. "Je vois ça, au début j'ai cru que c'était la manette qui vibrait fort mais en fait c'est toi." Elle s'approcha alors un peu plus de son oreille et lui murmura. "Si tu en veux d'autres, hésite pas à demander, j'adore en faire."

Heureusement que son portable vivra, cassant un peu l'ambiance électrique qu'il y avait entre les deux jeunes gens mais ce n'était pas plus mal. Cela aida grandement Ama à être de nouveau maîtresse d'elle-même et non esclave de ses hormones. Pauvre Marty...il devait tellement y avoir de phéromones dans la pièce qu'il devait en avoir marre! "C'est mon frère, il me demande si je rentre ce soir. Il est trop chou, il s'inquiète pour moi alors qu'on se connait que depuis trois jours." précisait-elle. Mais malgré tout l'attachement que la jeune femme éprouvait pour son frère, elle préférait profiter de Cole...c'était son tour maintenant! Car elle venait de passer ces trois derniers jours avec sa famille! Elle devait donc essayer de jongler avec tout le monde! Ils se levèrent pour aller commander des pizzas et Cole joua les désintéressés lorsque son amie lui demanda si elle pouvait rester pour la nuit. Elle allait répliquer mais soudain le courant se coupa à cause de l'orage qui avait fait sauter les plombs. Ama en avait profité pour se rapprocher du jeune homme, pas du tout à l'aise dans le noir.

"Et n'en profite pas pour me peloter!" Ama s'était raidit en sentant la main baladeuse de Cole sur ses petites fesses rebondies, ça l'avait surprise. La jeune femme serra sa prise sur la main de Cole lorsqu'il lui saisit la main...cette main qu'elle devinait robuste et puissante malgré l'obscurité. Ama aimait regarder les mains. C'était une des parties du corps humain qu'elle appréciait particulièrement chez les gens. Elles étaient tellement révélatrices...et le dos aussi. Ama aimait les dos ainsi que les épaules robustes pour elle, c'était le summum de la virilité. Enfin bref, elle se laissa guider par Cole jusqu'à l'étage inférieur. "Flippe pas comme ça frimousse, ce n'est que l'orage." Ama avait les pupilles dilatés au maximum afin d'essayer de distinguer où elle mettait les pieds histoire d'éviter de se crouter lamentablement. "Bin...c'est pas l'orage qui me fait peur. C'est l'obscurité. Enfin plutôt ce qui se cache dans l'obscurité."

Avoua-t-elle le plus sérieusement du monde. Une peur primitive qu'Ama n'avait jamais réussi à dépasser. Depuis toute petite, Ama était convaincue qu'il y avait des choses tapies dans le noir. Des esprits sans nom qui profitaient de la pénombre pour s'infiltrer dans les maisons, ces havres de paix censés être protecteurs, prenant possession des lieux lentement, insidieusement, pour ensuite se repaitre du bonheur des autres, buvant jusqu'à la lie leur énergie pour les laisser définitivement exsangues et vide à l'intérieur. Ama ne croyait pas aux loup-garous ou aux vampires, tout ça c'était que des conneries pour Hollywood mais les esprits ça, elle y croyait dur comme fer.

Heureusement, Cole arriva à rétablir l'électricité assez rapidement, pour le plus grand soulagement de la jeune femme qui avait tendance à laisser son esprit assez facilement divaguer, le laissant s'embarquer dans des délires chimériques effrayants. Ils commandèrent des pizzas et Ama afficha un sourire franc lorsque Cole lui demanda confirmation sur le fait qu'elle était bien végétarienne. "Très observateur avec ça monsieur Blackwell! Il me semble pas de l'avoir dit un jour." Là encore, Ama n'étalait pas ses choix alimentaires car trop souvent sujets à des polémiques stériles. Mais sans doute que le jeune homme l'avait vu piocher ci et là les rares fois où ils avaient mangé ensembles. Le repas arriva et Ama eu une pensée pour le pauvre livreur qui avait affonté la tempête du siècle pour arriver à eux. C'était idiot...elle n'y avait pas du tout pensé à la tempête lorsqu'elle avait pris cette décision...sinon, elle se serait ravisée! En attendant les pizzas, Ama alla se poser dans un des canapés, regardant son portable tandis que Cole allait vite fait dans sa chambre, redescendant avec un paquet pour elle. En reconnaissant ce qu'il avait dans les mains, Ama se redressa brusquement, les yeux brillants comme une gamine qui découvrait ses cadeaux au pied du sapin de noël. "Attend c'est bien ce que je crois???" "Tiens, compensation pour ceux paumés par ma faute. Là t'en as le double, j'ai pas fait les choses à moitié ! Modèle XXL. C'était bien ceux-là ?" Ama sauta de joie, lui prenant pour les regarder. Il lui en fallait peu pour être heureuse. Brandissant le paquet bien en l'air tel un trophé, Ama les serra ensuite contre elle avant de sauter sur Cole. "Ouiiiiiiii ils sont super!! C'est les meilleurs sur le marché du dessin, c'est du matériel de pro! Merci Kitten merci merci merci merci merciiiii! Mais t'es trop idiot! T'as du prendre des risques là! Espèce d'idiot...j't'aime trop!!" Elle l'embrassa sur la joue longuement avant de sauter par terre de nouveau pour les examiner un à un. C'était une putain de soirée parfaite!

Lorsque les pizzas arrivèrent, Ama piocha joyeusement dans la sienne avec bonne humeur, chantonnant joyeusement en remuant ses p'tites fesses par terre alors qu'ils étaient assis. "Je vais pouvoir faire des trucs de malade. J'te montrerai! Tu verras! Si avec ça j'arrive pas à me faire un p'tit nom dans le monde de l'illustration alors franchement j'abandonne!" Elle allait pouvoir développer un style assez particulier qui ne plaisait pas à tout le monde mais qui était vraiment magnifique. Ils mangèrent avec appétit, elle laissa Cole piocher dans sa pizza à elle mais au bout de trois part, la jeune femme se retrouva calée. "Gyaaaaaa j'ai trop mangééééé!!"chouinait-elle tandis qu'elle repoussait l'immense carton. "Bah comme ça ton oncle en aura aussi! En plus de la sienne."

Lorsqu'ils eurent terminés de manger, ils remontèrent dans la chambre du jeune homme et là, Ama se mangea un coup d'oreiller sortie de nul-part. Il n'en fallait pas plus à la jeune femme pour saisir un oreiller moelleux et partir à l'assaut de l'agresseur! "Attends que je t'attrape Blackwell! Tu vas voir!!" S'exclamait-elle en riant à gorge déployée. Elle frappa et frappa encore, glissait en chaussettes sur le parquet, se rattrapant à des meubles pour garder l'équilibre et frapper encore! Elle s'amusait tellement! Et puis elle se retrouva sur le lit de Cole avec lui à califourchon sur elle. Ce dernier lui tenait fermement les poignets en haut de la tête l'empêchant de bouger. Purée! Il faisait son poids! M'enfin elle était tellement fluette que ce n'était pas difficile d'être plus lourd qu'elle! Dans un autre contexte, être maintenue de la sorte ne lui aurait franchement pas déplue mais là, elle était en guerre! Elle remuait frénétiquement sous Cole, tel un petit asticot! Et finalement, elle trouva suffisamment de force pour le faire rouler sur le côté et inverser les rôles. "Tu m'excuseras mon chou, mais je préfère être au-dessus." ricanait-elle après avoir balancé cette phrase à double sens. "Et maintenant....VENGEANCEEEEEEEE! Tu pourras pas me mettre à poil Blackwell! Parce que tu pourras pas bouger!" Ce fut une pluie qui s'abattait sur Murph. Mais rapidement exténuée, Ama roula sur le côté et resta sur le dos, reprenant son souffle. Ils avaient vingt ans mais s'amusaient comme des gamins, un sourire enfantin vissé sur les lèvres. Les problèmes d'adultes ça sera pour plus tard.

Bientôt ils se changèrent. Cole lui prêta un t-shirt pour qu'elle puisse dormir. Hum...ça sentait lui. Elle réalisa alors combien elle était chanceuse de pouvoir rester avec lui ce soir. De son côté, Ama avait retiré son pantalon, le vêtement de Cole était tellement grand pour la jeune femme qu'il lui arrivait à mi-cuisses, cachant ce qu'il y avait à cacher. En revanche concernant le jeune homme. La belle dû se faire violence pour cacher le trouble qui naquit une nouvelle fois en elle en voyant à quoi son ami ressemblait sous ses vêtements. Le jeune homme avait vraiment tout pour plaire à Ama. L'idée de glisser ses mains le long de ce torse musclé lui effleura l'esprit...mordillé aussi ça et là sa peau laiteuse. Il aurait pu faire -20 degrés dehors que la pauvrette n'aurait pas froid à cause des idées cocasses qui flottaient dans sa petite tête. Mais il fallait rester sage malheureusement. Chassant son trouble, la jeune femme grimpa sur le lit et se positionna sur le ventre, juste à côté du jeune homme, prenant appui sur une main pour mieux lui faire face.

"Dis-m'en un peu plus sur tes goûts." Ama semblait réfléchir. C'était une question à la fois simple et complexe. "Hummmm compliqué ça comme question. Comment résumer simplement. Bah déjà comme tu le sais, j'adore le dessin. Je pourrais pas me passer de grifoner. J'aime la bonne musique, m'amuser. Tu sais c'est...j'aime les choses simples mais qui me font vibrer ici." Elle saisit une des mains du jeune homme et la plaça sur son ventre. "Ca peut être compliqué pour les autres de savoir quels sont mes goûts parce que j'ai pas les mêmes que les autres. Par exemple, m'acheter le dernier portable à la mode où les dernières chaussures bah ça va pas me plaire. J'ai pas besoin de ça. Par contre emmène-moi près d'une cascade ou à un concert, bah je vais adorer parce que ça, ce sont des choses qui me font vibrer qui feront naître des émotions, voilà c'est ça, c'est l'émotion qui est importante. Je sais pas si tu comprends? Je veux ressentir."

Le problème avec les artistes, c'étaient qu'ils étaient souvent perchés. Quoi qu'il en soit, Ama n'était pas matérialiste et croqueuses de diamant. Un petit rien pouvait la rendre vraiment heureuse! "Sinon pour des choses un peu plus terre à terre, j'aime l'aventure, les jeux vidéos, la bonne musique et les animaux! Lire, faire la fête, le café, les câlins, la danse, les mojitos aussi! Et toi aussi, tu as l'insigne honneur de faire partie des -choses- que j'aime bien!" Ricanait-elle en battant des jambes dans le vide. "Sinon mes groupes préférés....rohhhhh c'est compliqué! J'sais pas y'en a tellement. Bon...Iron maiden, Queen, Stevie Nicks, Metallica, Pink Floyed et Daddy Yankee parce que j'adore me déhancher sur des sons latinos." Il n'y avait pas que ça mais bon comme le choix était restein à seulement cinq choix! "Et toi? Dis-moi, c'est quoi que t'aimes? Qu'est-ce qui te fait vibrer?" Changeant de position, Ama s'agenouilla tout en regardant le jeune homme. C'est alors que son regard croisa une petite médaille dorée. Elle saisit le bijou et regarda ce qu'il y avait de gravé dessus. "Hum l'archange Saint Michel...le plus badass des célestes. Grand général de la milice du paradis, guerrier et protecteur de ceux qui combattent pour une noble cause. Qui a envoyé bouler Lucifer en Enfer. C'est la tienne?" La saisissant entre ses doigts, Ama passa doucement son pouce dessus. Elle n'était pas catholique mais respectait ce genre d'objet et les croyances de chacun. "Comment tu te sens ici? J'veux dire, la vie doit être bien différente qu'en Arizona non? Tu ne te sens pas déraciné?" Il était loin de chez lui, loin de ses amis, de ses repères. D'un geste tendre, Ama caressa la joue de Cole. Puis elle se ralongea dans sa position initiale tandis que Cole s'amusait à dessiner sur son avant-bras. D'ailleurs, il marqua quelque chose qu'elle ne réussit pas à traduire. "Hikara Ishou? Qu'est-ce que ça veut dire?" demanda la jeune femme.

Les heures défilaient et Ama sentait ses yeux la piquer. Elle bailla et s'étira de tout son long avant de déclarer. "Dodooooo je te préviens je dors du côté droit du lit! Et j'ai tendance à prendre les gens avec qui je dors pour des ours en peluche. Ça te dérange pas?" De toute façon, c'est pas comme si il avait le choix! Elle s'emmitoufla sous la couette. "Bonne nuit Cole! J'espère que tu ronfles pas!" Ama déposa un p'tit bisou sur la joue de son ami avant de se tourner et s'endormir. Le silence s'était installé dans la maison et Ama dormait du sommeil du juste néanmoins, elle commença à frissonner, cul gelé qu'elle était. Elle se tourna alors et se dirigea inconsciemment vers la source de chaleur immédiatement présente à ses côtés: Cole. Elle alla blottir son petit corps contre celui du jeune homme tel un petit chat cherchant une source de chaleur réconfortante. Elle posa sa tête sur son torse ainsi qu'un de ses bras. Une de ses jambes passa entre celles de son ami et elle soupira d'aise, arrêtant enfin de trembler, tout indiquait qu'elle était merveilleusement bien installée et qu'elle allait merveilleusement bien.


codage par Laxy Dunbar.
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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyDim 4 Aoû - 5:55



Strange things.

Je souris encore au souvenir de ton "je préfère être au-dessus" lorsque tu m'as vilement attaquée, réplique qui a tout juste eu le temps de me voir répondre "Bon à savoir" avant de me manger un oreiller. Une belle revanche que tu as prises sur moi et on peut dire que je m'en suis pris une pleine tronche ! Je vais sans doute encore recracher des plumes demain matin.
Une fois la paix rétablie entre nous et nos éclats de rire un brin taris, nous nous laissons retomber sur le lit. Je cherche à en apprendre plus sur toi en matière de goûts.

"Hummmm compliqué ça comme question. Comment résumer simplement. Bah déjà comme tu le sais, j'adore le dessin. Je pourrais pas me passer de griffonner. J'aime la bonne musique, m'amuser. Tu sais c'est...j'aime les choses simples mais qui me font vibrer ici."

Tu te saisis bientôt de l'une de mes mains et mon regard pétille un instant sous la sensation qui me traverse tout le corps à ce simple contact.

"Ça peut être compliqué pour les autres de savoir quels sont mes goûts parce que j'ai pas les mêmes que les autres. Par exemple, m'acheter le dernier portable à la mode où les dernières chaussures bah ça va pas me plaire. J'ai pas besoin de ça. Par contre emmène-moi près d'une cascade ou à un concert, bah je vais adorer parce que ça, ce sont des choses qui me font vibrer qui feront naître des émotions, voilà c'est ça, c'est l'émotion qui est importante. Je sais pas si tu comprends? Je veux ressentir."

- Je trouve pas ça compliqué et au contraire même, c'est à ton avantage. Tu aurais été une de ces poulettes de basse cour qui passe son temps à piailler comme une greluche sur des trucs futiles avec ses copines ou à faire les boutiques, ça m'aurait hérissé le poil. Alors ouais je comprends parce que le délire de la plupart des gens de notre âge et de notre époque ne m'emballe pas spécialement. Je me fous d'avoir un vieux modèle de téléphone tant qu'il fonctionne. Je ne suis pas forcément porté non plus sur les réseaux sociaux tu sais. Instagram c'est sympa pour partager les photos, j'en raffolais pas plus que ça avant toi mais j'aime bien nos échanges alors je m'y mets un peu plus depuis peu.

Tu me parles un peu plus de tes goûts en matière de jeux, musique et divers autres thèmes sur lesquels je rebondis en te disant ce que j'apprécie moi aussi parmi eux comme sur la question de la musique, les groupes Metalica, Pink Floyd et surtout Queen. Je vous un réel amour à Queen.

- Daddy Yankee sérieux ?! me moquais-je néanmoins gentiment en me collant un facepalm.

"Et toi? Dis-moi, c'est quoi que t'aimes? Qu'est-ce qui te fait vibrer?" me demandes-tu en t'agenouillant près de moi, me surplombant.
Je passe un bras en travers de mon visage et te regarde à demi dissimulé.

- La nature, ça tu le sais déjà. J'adore vivre l'instant présent sans me demander si j'aurais l'air con ou si c'est gamin de retomber en enfance au travers de jeux ou de délires immatures. J'aime découvrir des endroits en partant en exploration. Je ne suis jamais mieux que lorsque je pars en virée à pied avec Marty ou l'autre chien que je vais balader régulièrement pour la voisine. J’en ai pas l'air avec les gens qui semblent graviter instantanément autour de moi comme à la fête l'autre coup mais je suis plutôt solitaire dans mon genre. Je préfère passer une journée au bord du lac que trainer avec des potes. Bon en Arizona, c'était différent. Je m'emmerdais pas mal et je trainais avec des potes pour passer le temps mais même si parfois on délirait bien et qu'on passait de bons moments, je sais pas, c'était pas spécialement mon trip au final.

Je te parle de mon amour pour les animaux, en particulier les chiens. Je t'évoque mon amour pour le cinéma et les séries et t'esquisse que malgré que je sois difficile, il y a des tonnes de choses que je suis pressé de te faire découvrir. Et puis les livres aussi. Mon goût pour tout ce qui a attrait à l'imaginaire.

- Tu sais, je partage rarement mes goûts cinématographiques car par le passé, disons que les potes étaient tellement versés uniquement sur les blockbuster à la con et autres trucs insipides que les pépites à mon sens que j'ai tenté de leur faire découvrir leur ont fait l'effet d'être des ovnis. J'adore le cinéma de Terence Malick, sa poésie, sa façon de raconter une histoire par les images plus que par les mots, et la musique qui est quasiment une actrice à elle seule aussi dans le fond. C’est puissant. Mais tu imagines bien qu'un film où il ne se passe pas grand chose et où ça parle peu n'intéresse pas grand monde à part les personnes réellement sensibles à ce genre de choses et qui savent voir au travers des images. Dans le même genre, j'aime le cinéma de David Lynch, Twin peaks est un chef d’œuvre, et je voue un véritable amour à Nicolas Winding Refn. Je crois que quasi tous ses films sont un coup de coeur pour moi, l’ambiance qu'il sait poser, avec très peu de mots lui aussi, misant plus sur les images et ce qu'elles racontent. Je sais pas si t'as vu Only Gods forgives, c'est un de mes préférés avec Drive et The Neon Demon. Son oeuvre "Bronson" dans un autre genre plus percutant est également une pure pépite. Ce film je me le revisionne limite une fois tous les deux mois. Je te le montrerais. Il a fait une série aussi "Too old to die young", bon sang, certes c'est lent, vraiment de chez vraiment, chaque plan semble te foutre un coup de barre puissant mais bon sang, son ambiance et .. pfiou j’ai même pas de mots. Ça se savoure, aussi particulier que ce soit. Il a fallu quand même que je regarde chaque épisode par morceaux parce qu'ils font quasi une heure et demi je crois, faut s'accrocher mais c'est une merveille.

Je replace mon bras le long de mon flanc et souris.

- Fallait pas me lancer là-dessus, fis-je style alors que je me rends compte à quel point je me suis emporté, emballé par ce sujet. Toujours agenouillée, tes doigts jouent avec mon médaillon et l'observe un instant de plus près.

"Hum l'archange Saint Michel...le plus badass des célestes. Grand général de la milice du paradis, guerrier et protecteur de ceux qui combattent pour une noble cause. Qui a envoyé bouler Lucifer en Enfer. C'est la tienne?"

- Yep, elle me vient de mon père, même si je ne crois pas en Dieu ou autre saint.

Je déclare d'ailleurs que je ne crois qu'en une seule chose, la nature. C’est elle le seul maitre et il faut la respecter elle et non pas des divinités quelconques et autre précepte inventé. La religion n'est qu'une supercherie à mon sens, et elle a fait beaucoup de mal. Je ne veux même pas en entendre parler.

"Comment tu te sens ici? J'veux dire, la vie doit être bien différente qu'en Arizona non? Tu ne te sens pas déraciné?" finis-tu par me demander alors que le sujet dérive sur autre chose après quelques minutes.

- Nope je crois que c'est ici chez moi. Je ne disais pourtant pas ça à mon arrivée.

Tu passes le dos de ta main sur ma joue et je ferme les yeux un instant. Tu es tellement douce. De nouveau étendue à mes côtés tandis que je bascule sur le ventre pour m'amuser à écrire sur ta peau avec un feutre sur l'intérieur de ton poignet, tu me demandes bientôt.

"Hikara Ishou? Qu'est-ce que ça veut dire?"

- Ça je te le révèlerais plus tard ... me fis-je mystérieux. Je t'explique simplement que je me suis amusé à retranscrire des mots en langue orc entendu dans la trilogie du Hobbit d'après leur sonorité et que je leur ai créé une signification par jeu parce que j'aime la façon dont ils sonnent. J’en ai même créé de toute pièce avec ce même style de sonorité. Je te ferais peut-être partager tout ça plus tard mais pour l'heure sa signification demeurera encore quelques temps secrètes. Hikara Ishou comme tu l'apprendras un jour prochain, signifie "mon cœur est tien".
Je repose le feutre alors qu'il est temps de dormir. Dehors, l'orage bat son plein, les branches des arbres viennent cogner contre la façade et le vent siffle plus fort que jamais en raisonnant dans un son sinistre mêlé par intermittence de la puissance des éclairs qui frappent au loin.

"Dodooooo je te préviens je dors du côté droit du lit! Et j'ai tendance à prendre les gens avec qui je dors pour des ours en peluche. Ça te dérange pas?"

- Abuse pas trop, j’ai pas envie de te retrouver à me mâchouiller l'oreille ... plaisantais-je.

"Bonne nuit Cole! J'espère que tu ronfles pas!" Tu déposes un baiser sur ma joue alors que je rétorque faussement offusqué.

- Mais je ronfle si je veux !

Etendu sur le dos, ta proximité me met quelque peu à mal. J'aimerais que tu viennes effectivement te blottir contre moi mais cette seule pensée suffit à m'embraser à elle seule. Je commence à remuer, cherchant une position confortable comme si ça pouvait m'aider à disperser ces pensées. Mais je suis plus attentif à ton souffle régulier et ta chaleur qui se diffuse jusqu'à moi à travers la couette. Je me colle les mains sur le visage et me donne des petites tapes pour me faire violence d'évacuer ces pensées et ce trouble. Un trouble qui se diffuse et stagne un peu trop insistément au creux de mes reins. Finalement je bascule sur le ventre et plonge le visage dans l'oreiller, j'ai envie de hurler ma haine à la tentation et au désir présent. Et à cette chaleur qui m'envahie sans pouvoir m'en défaire ... .
Et voilà que tu viens te caler dans mon dos, une de tes jambes va jusqu'à s'enrouler autour des miennes. Ah non bordel ! Je me mords le poing comme pour me calmer.

- Putain t'abuses sérieux ... lâchais-je dans un souffle.

Mais je n'ai aucun écho de ta part, peut-être dors-tu déjà et as-tu bougé dans ton sommeil ? Ou fais-tu semblant pour garder ta position. Dans un sens, j'aime ton contact, ça c'est certain, sauf que ça réveille en moi l'envie de bien plus. Mille fois plus .. . Attendant le moindre signe d'éveil en silence, je finis moi-même par m'endormir sans m'en rendre compte.

C'est un éclair démentiel qui illumine la totalité de la pièce en tombant non loin aux alentours qui me réveille brusquement. Je me redresse et vais me poster à la fenêtre. Le ciel est zebré d'éclairs roses orangés incroyables. Je viens te réveiller et tu observes le spectacle avec moi. Marty ne semble pas en alerte, il frétille de la queue lui aussi comme fasciné en observant les deux pattes avant en appui sur le rebord de la fenêtre. Il fait super doux et il s'est arrêté de pleuvoir, du moins remplacé par un fin crachin.
Je ne sais quelle euphorie ni esprit d'aventure s'empare soudain de nous simultanément mais nous décidons soudain de sortir dehors en nous rhabillant. Nous allons dans le jardin pour tourner bras écartés sous la pluie en observant le ciel zebré d'éclairs magnifiques au loin.

- Viens, partons à l'aventure !!! Plongeons dans le coeur de l'orage pour les voir de plus près, dis-je en désigannt les éclairs striés de couleurs chatoyantes et hypnotiques qui semblent nous appeler à eux.

Ni une ni deux, clés en main, nous grimpons dans ma caisse. Marty s'invite à la partie en sautant sur le siège passager avant que tu n'aies le temps de t'installer.

- Bon ok, on t'embarque toi aussi !

Nous roulons sous l'orage qui parait presque irréel est hypnotique. L'obscurité se fend régulièrement de stries irridescentes. Je ne sais combien de temps on roule ni où on va. Etrange comme sensation, seul le bitume défile comme si nous étions portés par une volonté liée au hasard. Puis soudain, alors que nous sommes cernés d'arbres des deux côtés de la route, nous remarquons un énorme tronc digne de la Giant forest et de ses Sequoia géants en Californie qui nous barre la route quelques mètres plus loin. C'est là que soudain, la foudre tombe sur un arbre quelques mètres derrière nous. Ce denrier tombe lui aussi en travers de la route. Nous sommes piégés sur une portion de route, entourés par les bois et impossible de faire machine avant ou arrière. Quant à dégager ces arbres immenses, mission impossible. Je consulte mon téléphone, batterie vide. Etrange, il était plein lorsque nous nous sommes couchés... .
La voiture se met à grincer sous le vent qui se renforce et la secoue légèrement. Nous échangeons un regard, plongés entre l'angoisse et le stress. Marty se met à japper. Il semble vouloir nous presser de le faire sortir et finalement il obtient gain de cause vu sa façon de se faire un chemin à l'avant pour gratter la portière. J'attrape sa laisse et nous descendons alors qu'il semble nous guider dans ce coin de campagne désert vers un chemin dissimulé à travers bois. Nous pourrions rester dans la voiture, pourtant Marty lui, semble vouloir suivre son instinct comme s'il voulait nous conduire quelque part.


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Ama Williams
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Strange things


Ama gonfla les joue en une moue boudeuse lorsque Cole décida de garder le silence quant à la signification de ce qu'il venait de marquer sur l'avant-bras de la jeune femme "Hmmmm t'es pas drôle Murph' c'est pas gentil de me laisser dans l'ignorance..."Elle cogitait pour essayer de découvrir ce que cela voulait signifiait. Mais c’était peine perdue car Cole lui révéla qu'il s'agissait en réalité d'un langage orc remanié à sa sauce. Encore un point qui ne manqua pas de surprendre la jeune femme. Il avait lui-même recréé un langage déjà existant selon ses propres critères. "...Tu es surprenant Cole Blackwell, tu le sais ça?" Ama était sérieuse en fixant Cole de ses prunelles océan. Fascinant était le mot exacte. Elle le fascinait et de cette fascination était en train de naître quelque chose d'autre...Quelque chose qui lui faisait un peu peur mais qui ne manquait pas de faire palpiter son coeur.

Tous deux finirent par se coucher. Ama se frayant un chemin jusqu'à la chaleur du corps de son ami contre lequel elle alla se blottir, ignorant le supplice qu'elle infligeait à ce dernier. Ce n'est que quelques heures plus tard que la voix de Cole la tira de son sommeil. Rouvrant les yeux, elle plissa ses derniers, essayant de distinguer ses traits dans la pénombre. Il était presque 2h00 du matin. Visiblement excité par quelque chose, Ama s'extirpa du lit bien chaud en se frottant les yeux, bredouillant en baillant un "Hummmm qu'est-ce qui se passe?" Mais une image vaut mille mots, pas vrai? Alors Murph traina Ama jusqu'à la fenêtre pour qu'elle puisse constater elle-même du spectacle que la nature leur offrait. Des éclairs zébraient le ciel...comme elle n'en n'avait jamais vu auparavant. Ils étaient lumineux, pleins de couleurs irisées, rappelant un peu les aurores boréales. " Merde mais qu'est-ce que c'est que ça!?"

Poussée par la curiosité, Ama bondit dans ses vêtements et alla rejoindre Cole dehors, sous un crachin persistant. L'air était doux et agréable mais l'atmosphère, chargée d'électricité statique, rendait cette dernière presque palpable. Cole proposa de partir à l'aventure pour pouvoir observer ce phénomène météorologique étrange et bien entendu, Ama fut d'accord! Elle grimpa dans la voiture accompagnée par Marty et tous deux roulèrent droit devant, cherchant un meilleur point d'observation. "J'ai jamais vu des orages pareils! Merde j'arrive pas à en prendre un en photo avec mon portable!" Même si le véhicule était parfaitement immobile, le téléphone de la jeune femme n'était pas suffisamment performant pour pouvoir capturer les éclairs. Malheureusement, Cole dû stopper "La Jaune" au bout d'un moment car la route devant eux, était coupée par un arbre qui s'était écroulé. Mais comme un malheur n'arrive généralement jamais seul, un éclair frappa un arbre juste derrière eux. La détonation fut telle qu'Ama laissa échapper un hurlement de peur en se plaquant les mains contre les oreilles. Elle avait eu une bonne trouille! A présent, un autre arbre leur barrait le chemin en sens inverse...impossible pour eux de faire marche arrière. Ama jeta un regard inquiet à Cole avant d'ajouter: "Faut pas rester dans la voiture. Si un arbre nous tombe dessus, on va se faire aplatir!" Et Marty semblait être du même avis qu'elle étant donné qu'il aboyait frénétiquement, voulant sortir. La pluie avait subitement redoutée et le vent avait également redoublé de force. Ama regarda son portable pour voir si elle avait du réseau histoire de prévenir quelqu'un mais...mais! Bordel! Il était complètement à plat! La batterie était complètement vide alors qu'elle se souvenait l'avoir rechargé juste avant de partir chez Cole! "Qu'est-ce que c'est que ce bordel...Cole j'ai plus de batterie alors qu'il était plein avant que je vienne chez toi." murmura-t-elle, ne comprenant pas du tout ce  qui se passait. Marty tirait fortement sur sa laisse et semblait avoir flairé quelque chose. Ama saisit la main de Cole pour ne pas le perdre. Elle était trempée jusqu'aux os, malgré qu'il ne faisait pas froid, la jeune artiste claquait des dents, sans doute à cause du stress que cette situation faisait naître.

"Murph!" Cria Ama dont la voix était couverte par le vent qui se déchaînait. "Regarde là-bas!!" Dit-elle en pointant du doigt les points lumineux qui venaient d'apparaître entre les troncs d'arbres. C'était la direction que prenait Marty en tout cas! Il venait de remonter la piste d'un petit sentier menant à une maison à en juger par les quelques lumières qui illuminaient l'obscurité. Ses vêtements collaient à sa peau, complètement imbibés d'eau. Elle sentait des gouttes couler le long de sa colonne vertébrale. La jeune femme détestait cette sensation. Marty redoubla de vigueur et ils devaient presque courir maintenant pour tenir le rythme. Et puis, ils arrivèrent devant une immense bâtisse. Un manoir de style français datant du début du 20ème siècle. Il y avait un vieux portail branlant qui ne se fermait pas, laissant la possibilité aux âmes égarées de pouvoir s'avancer près de la porte principale.

A en juger par les lumières qui filtraient derrière les lourds rideaux, la demeure était habité! "J'vais frapper à la porte. On va leur demander si ils peuvent nous abriter le temps que l'orage se calme et on en profitera pour appeler des secours pour qu'on nous aide à dégager le chemin." Prenant mes choses en main, Ama alla cogner à la porte, utilisant le heurtoir de la porte en forme de tête de gargouille...creepy. Pendant de longues minutes, personne ne vint leur ouvrir. Un craquement sinistre venant des bois derrière eux lui fit tourner la tête. Observant dans la pénombre, Ama sentit un frisson d'angoisse parcourir son échine et elle redoubla de force pour qu'on vienne leur ouvrir. Finalement, ses efforts payèrent puisque que quelqu'un vint leur ouvrir, un homme en chemise de nuit. "Bon sang mais qui êtes-vous? Et que faites-vous sur ma propriété?" Visiblement agacé d'avoir été tiré de son lit si tard il se tenait sur ses gardes, jetant un coup d'oeil au chien et à Cole. "Excusez-vous de vous déranger, on a bien conscience qu'il est tard mais la route est coupée par la chute de deux énormes troncs d'arbres! On n'a pas eu le choix que d'essayer de trouver de l'aide! Vous avez un téléphone??" L'homme les invita à entrer pour qu’ils puissent se mettre à l'abri. "Mais au nom du Ciel Brançon quel est donc tout ce raffut!?" tonna un autre homme, plus vieux cette-fois, également paré d'une robe de chambre d'un autre temps. "Ces deux jeunes personnes et leur ami à quatre pattes ont visiblement besoin d'aide monsieur, leur véhicule a été stoppé à cause de la chute de tronc d'arbre sur la route. Ils souhaiteraient utiliser notre téléphone pour avoir de l'aide." "Eh bien qui serions-nous pour laisser ces pauvres jeunes gens sous la pluie! Brançon allez chercher des serviettes pour qu'ils puissent se sécher entrez donc mes pauvres enfants. Mon majordome va vous apportez de quoi vous sécher et appeler les secours. Mais quelle idée de vous aventurez dehors alors que la tempête fait rage dehors!" L'homme semblait avenant quoi que s'exprimant d'une curieuse façon. C'est alors que la voix d'une femme raisonna en haut de ce qui devait être un escalier. "Mais que se passe-t'il donc ici?" Ama regarda Cole l'air de dire -putain on a rameuté tout le quartier-. Le maître des lieux racconta alors à celle qui semblait être sa femme. Le majordome revint la mine assez basse mais avec des serviettes bien moelleuses. Ama en saisit une et commença à se sécher. "Malheureusement, avec cette tempête, le téléphone est hors d'état de marche. Je crains qu'il faille devoir attendre demain pour espérer l'arrivée des secours."

Pendant ce temps, le maître des lieux était en train de caresser joyeusement Marty qui remuait la queue comme un fou, s'ébrouant pour essayer de sécher son pelage. "Quelle bête magnifique et affectueuse! Comment s'appelle-t'il?" Demandait-il en regardant Cole. "Ma pauvre chérie regardez-vous vous êtes frigorifiée vous allez attraper la mort. Brançon, auriez-vous la gentillesse d'aller préparer deux chambres pour ces deux jeunes gens. Ils vont restez avec nous le temps que l'on dégage la route. De toute façon, nous ne pourrons rien faire de plus ce soir et puis cela fait tellement longtemps que nous n'avons pas reçu de visite n'est-ce pas mon cher mari? Hum....vraiment très jolie." Dit-elle en jetant un regard à Ama, regard qui étrangement, la mise mal à l'aise. La décision fut prise et les deux jeunes gens furent installés à l'étage.

Le majordome invita Cole à le suivre de l'autre côté du couloir après avoir laissé Ama s'installer dans la pièce qui allait être sa chambre. Il y avait une cheminée dans celle du jeune homme et le dénommé Brançon s'activa pour faire démarrer un feu dans l'âtre. "Malgré que nous soyons au mois de juillet, il est extrêmement difficile de chauffer cette pièce en toute saison et comme vous n'avons guère de visiteur, nous ne chauffons plus cette pièce, comme vous pouvez le constater, il y fait froid comme dans une cave. Voilà, vous devriez avoir suffisamment chaud. N'hésitez pas à sonner si vous avez besoin de quoi que ce soit. Bonne nuit monsieur."

La baraque était démente. On aurait dit le château de Versailles mais en plus petit! Il y avait des dorures de partout, des tentures à couper le souffle et des tableaux qu'Ama aurait pu observer pendant des heures si elle ne trouvait pas cet endroit...étrange. On logea les jeunes gens dans ses chambres séparés à l'étage, comme s'il était mal vu qu'un homme et une femme non mariés partagent le même lit. Celle d'Ama était particulièrement chaleureuse...si on mettait de côté l'armada de poupées de porcelaine qui semblaient la fixer de leur yeux vides. Le majordome ne manqua pas de lui dire que si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle n'avait qu'à tirer sur la petite ficelle se trouvant près d'un magnifique secrétaire en bois verni. Elle se déshabilla et enfila une espèce de nuisette blanche avant de se coucher. Les minutes passèrent et...impossible de fermer l'oeil. Ama ne se sentait pas bien ici, dans cette pièce, avec toutes ces poupées qui menaçaient de lui sauter à la gorge pour lui bouffer son âme à la première occasion, qui semblaient l'observer. Ne tenant plus, la belle colla son oreille à la porte pour s'assurer qu'il n'y avait aucun bruit et s'élança d'un pas léger jusque dans la chambre du jeune homme et frappa discrètement à sa porte. "Cole...Cole...s'il te plait laisse-moi entrer. J'veux pas rester toute seule!!" Miaulait-elle, a voix basse espérant qu'il vienne lui ouvrir.



codage par Laxy Dunbar.
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Re: Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18]   Monsters really exist, ghosts too ..They live in us, and sometimes they win. [Cole] [NC-18] EmptyMar 6 Aoû - 4:37



Strange things.

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel...Cole j'ai plus de batterie alors qu'il était plein avant que je vienne chez toi." murmures-tu l'air aussi inquiète que perdue.

- La même, déclarais-je en agitant mon téléphone sous ton nez.

C'est bien vite trempés jusqu'aux os que nous débouchons plus tard sur un manoir qui me file aussitôt une drôle de sensation. Tu prends l'initiative d'aller frapper à la porte alors que c'est là le seul refuge sans aucun doute à notre disposition dans les proches environs. Aussi nous n'avons guère le choix, surtout par un temps pareil. Un homme vient nous ouvrir vêtu d'une chemise de nuit à l'ancienne. L’accueil ne semble pas être son fort. En même temps, vu l'heure, on peut comprendre. C'est toi qui prend les devants en prenant la parole sans te démonter face à la pointe d’agacement et d'agressivité dans sa voix. Il finit par nous faire rentrer, ce qui par l'occasion, rameute une autre personne.

"Mais au nom du Ciel Brançon quel est donc tout ce raffut!?" débarque ainsi un homme tandis que celui qui nous a fait entrer dresse la situation. Drôle de prénom et drôle de façon de s'exprimer.

- Plus bourgeois tu meurs ... te glissais-je discrètement en me penchant à ton oreille.

L'homme tout fraichement débarqué plussoie quant au fait qu'ils peuvent en effet nous accueillir étant donné le temps qui règne dehors et notre situation fort délicate. Je demeure silencieux tant mon intérêt est capté par l'intérieur du hall où nous nous trouvons.

Tandis que l'homme, semble-t-il le propriétaire des lieux, nous demande comment nous nous sommes retrouvés en pareille situation, une femme fait son entrée, elle aussi en vêtement de nuit.

"Mais que se passe-t'il donc ici?"

Tu m'adresses un regard que je te renvoi, habité par une lueur à demi amusée de voir le désordre qu'a semé notre arrivée. Marty semble amorphe, il est d'un calme que je lui ai rarement vu. Et même la caresse que je lui donne sur la tête ne suscite le moindre frétillement de queue. Nos hôtes nous apprennent que concernant les lignes téléphoniques, nous n'aurons pas plus de chance avec les leurs. Je m'étonne néanmoins la minute suivante de voir Marty retrouver toute sa vigueur lorsque l'autre homme le caresse. Je pince les lèvres.

"Quelle bête magnifique et affectueuse! Comment s'appelle-t'il?"

- Marty..., déclarais-je sans chercher quelconque autre forme de conversation.

"Ma pauvre chérie regardez-vous vous êtes frigorifiée vous allez attraper la mort. Brançon, auriez-vous la gentillesse d'aller préparer deux chambres pour ces deux jeunes gens. Ils vont restez avec nous le temps que l'on dégage la route. De toute façon, nous ne pourrons rien faire de plus ce soir et puis cela fait tellement longtemps que nous n'avons pas reçu de visite n'est-ce pas mon cher mari? Hum....vraiment très jolie."

Les paroles de la femme m'interpellent. Elle a cette façon de te regarder comme si tu étais une poupée qu'elle comptait rajouter à une quelconque collection, limite comme quelque chose d'attendu. Quelque chose dans l'air semble malgré leur accueil envers nous, se révéler en quelque sorte oppressant mais je mets ça sur le compte de l'impression que doit renvoyer cette vieille demeure dont les lumières vacillent à chaque coup de tonnerre et dont toute la structure semble grincer sous les assauts du vent. De temps à autre, l'obscurité fait place une seconde avant que la foudre qui s'abat plus loin n'éclaire la pièce tel un coup de couteau donné à travers une vitre, foudroyant, vif, bref et intense. Cette lumière froide est à vous glacer le sang, elle semble tout figer durant quelques secondes puis retour à la réalité. Nos hôtes s'animent à nouveau et nous conduisent à l'étage par le grand escalier au fond à droite. Mon regard contemple l'imposant lustre de cristal sous lequel nous passons.
Le majordome comme j'ai compris son rôle quelques minutes plus tôt, m'invite à le suivre de l'autre côté du couloir après avoir laissé Ama s'installer dans une autre pièce. Le dénommé Brançon allume un feu dans l'âtre, prétextant que la pièce est rarement occupée et qu'il y règne un froid infernale.

"Malgré que nous soyons au mois de juillet, il est extrêmement difficile de chauffer cette pièce en toute saison et comme vous n'avons guère de visiteur, nous ne chauffons plus cette pièce, comme vous pouvez le constater, il y fait froid comme dans une cave. Voilà, vous devriez avoir suffisamment chaud. N'hésitez pas à sonner si vous avez besoin de quoi que ce soit. Bonne nuit monsieur."

- Merci ... Bonne nuit, rétorquais-je alors que je reste un instant planté au milieu de la pièce.

L'endroit est magnifique mais j'ai un sentiment étrange, comme si tout ceci était irréel, hors du temps, c'est sans doute lié à l'atmosphère que renvoi ce genre de demeure dans notre imaginaire depuis la nuit des temps au détour de toutes ces histoires ou films d'horreur portés sur le thème. Je suis fasciné par les lieux. Marty lui, est posté dans un coin, à nouveau amorphe. Je m'accroupis un instant inquiet, au milieu de la pièce pour l'inviter à me rejoindre et se faire papouiller mais il ne bouge pas et me regarde comme lorsqu'il a décidé de ne compter que sur sa flemmardise. Me redressant alors en lâchant l'affaire, je m'approche d'un tableau qui doit bien faire un mètre cinquante de large sur un peu plus en hauteur. La toile représentant un paysage de campagne lugubre, me fascine un moment, restant planté devant comme si j'y cherchais quelque chose. Le paysage en fond semble s'étirer, comme si le voile d'obscurité dérivait à l'infini et plus j'approche plus il semble comme m'aspirer. C'est à cet instant qu'on frappe discrètement à la porte.

"Cole...Cole...s'il te plait laisse-moi entrer. J'veux pas rester toute seule!!"

- T'es aux aboies Williams ? déclarais-je derrière le panneau d’une voix monotone comme si je récitais un texte ou empruntais une habitude cueillie inconsciemment tout au fond de moi, avant d'ouvrir doucement la porte.

Je te laisse refermer derrière toi, étrangement fantomatique ... . C'est l'effet que je me fais alors que le tableau semble me rappeler à lui et que mes pas m'y conduisent à nouveau. Comme si une grande fatigue s'était emparée de moi. Et puis mon regard est attiré par un éclair dehors. Et comme si le phénomène rompait alors le charme aussi soudainement qu'il est apparu, une lueur s'éclaire à nouveau dans mon regard et le sang semble à nouveau circuler dans mes veines, se réchauffant à nouveau. Retrouvant mes esprits, je tique sur ta présence. Mais surtout sur cette chemise de nuit agrémentée de dentelle et semblant appartenir à une autre époque. Laquelle te fait ressembler à une petite poupée. Si plus tôt, mon sang s'était réchauffé, cette fois-ci, c'est la naissance d'un brasier qui se diffuse en moi.

- Tu es trop ravissante pour être regardée ... déclarais-je. La façon de m'exprimer et la façon dont je détourne le regard ne me ressemblent pas. Je me passe une main sur le bas du visage comme si je cherchais d'une quelconque façon à disperser ou dissimuler mon trouble. Quand cesseras-tu d'être attirante à ce point .. ?
J'ai le sentiment de me perdre, depuis quelques jours déjà mais plus encore ce soir. En ce lieu.

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