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Ama Williams
O Be Careful Little Eyes

Ama Williams
• Emploi : Etudiante • Âge : 20 ans • Vit à : Réserve Cheyenne For you [Cole] Fq9v

• Messages : 525 • Avatar : Mimi Elashiry

For you [Cole] UPLacs27

• Inscrit : 02/07/2019

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For you [Cole]   For you [Cole] EmptyVen 30 Aoû - 18:02




It's strange what desire will make foolish people do




C'est avec le coeur très lourd qu'Ama serra son frère dans ses bras, ainsi que sa soeur. Elle avait la désagréable sensation qu'un chargement de pierres avait été déversé dans sa poitrine, la rendant tellement lourde qu'elle avait l'impression de ployer sous son poids, que ses jambes n'auraient pas la force de la mener jusqu'à la vieille voiture de sa mère qui était venue l'arracher à ceux qu'elle aimait. La semaine était passée à une vitesse fulgurante et maintenant, sa mère était revenue la chercher pour la ramener à Montrose, chez eux, chez les Williams...loin de ses racines. C'était sans doute horrible de parler ainsi de ceux qui l'avaient élevé mais Ama ne se sentait pas à sa place dans sa ville natale. C'est pour cela qu'elle avait autant insisté pour venir à Longford, en ce lieu inconnu vers lequel elle se sentait appeler depuis qu’elle connaissait l’existence de Draven et de Cheyenne. Il y avait quelque chose de mystique dans l'air ici et Ama avait eu maintes fois l'occasion de s'en rendre compte.

Ama avait l'impression d'être minuscule, complètement écrasée par le poids de sa propre tristesse. Néanmoins, pour ne pas faire de peine à Draven ou à sa soeur, la jeune femme retint ses larmes. "Je vous aimes...à bientôt?" Avait-elle demandé, espérant être toujours la bienvenue lorsqu'elle reviendra. Une fois dans la voiture, Ama déglutie avec peine tandis qu'elle entendait sa mère lui demander "Tu es prête? On peut partir maintenant?" Mais Ama secouait la tête avec force. Non! Pas encore! Elle devait aller voir Cole pour lui faire ses adieux car ce n’était pas demain la veille qu’elle reviendrait ici, la jeune femme le savait. "Non pas encore, je dois aller dire au-revoir à Kitt'...à Cole." En s'entendant prononcer ces mots, Ama senti comme un gouffre l'aspirer toute entière...un gouffre de douleur pure contre lequel elle ne pouvait pas lutter et qui l'engloutirait complètement. Elle se rappela alors le moment où elle lui avait dit qu'elle devait lui parler, le moment où elle lui avait annoncé timidement, comme une excuse, qu'elle devrait repartir le lendemain.

L'annonce avait été soudaine sonnant comme un glas qu'ils n'avaient pas vu venir. Ama s'était sentie coupable de devoir apprendre à Cole que le lendemain même, ils ne se reverraient plus. Elle avait bien trop tardé, elle avait bien trop attendu, repoussant au plus tard le moment fatidique. Elle se disait qu'elle ne voulait pas plomber l'ambiance des moments qu'ils passaient ensembles et quelque part, cette excuse avait bon dos pour essayer d'étouffer sa propre lâcheté. "Cole? Qui est-ce?" La voix de sa mère ramena Ama dans le temps présent. Qui était Cole? "L'autre partie de moi-même." Sa mère arqua un sourcil en secouant la tête. "Oh tu t’es trouvé un p'tit ami? Ma chérie...tu savais pourtant que tu ne restais pas longtemps. Tu n'aurais p'..." "C'est pas mon p'tit ami maman. C'est plus que ça." Coupa Ama. Qualifier Cole de "petit ami" c'était réduire leur relation à quelque chose de triviale, de banale. Ce qu'ils partageaient, le lien qui les unissait était bien plus profond que ça. Elle l'aimait à en crever. Elle adorait son côté complètement fou, ses airs de mauvais garçons, la couleur de ses yeux, l'odeur de sa peau, son impudence, sa dangerosité aussi. Quand il était là, près d'elle, sa proximité la mettait au supplice tant elle le désirait autant physiquement que psychiquement. Et quand il n'était pas là, c'était comme si chaque parcelle de son corps était en manque, s'était comme s'il était à la fois le poison et le remède. Ne pas l’avoir contre elle lorsqu’elle dormait lui provoquait presque des angoisses ! Ce lien la bouffait complètement mais putain qu’est-ce qu’elle aimait ça !

Eux deux c'était fort et ils le savaient pertinemment malgré leurs tentatives de cacher cette évidence sous une très grosse couche d'humour et d'autodérision. Ama indiqua la route à suivre jusqu'à la maison de Cole. La belle avait fait tellement de fois le trajet de la réserve à chez lui qu'elle était capable de s'y rendre les yeux fermés. Sa mère se contenta de suivre ses instructions en silence, consciente subitement, que ces au-revoir n'allaient pas être facile, elle voyait bien que sa gamine était mal bien que celle-ci retenait ses larmes et jouait les fières. Ama avait le coeur qui battait la chamade mais pas pour les même raisons que d'habitude. Là, elle avait peur. Elle appréhendait cette dernière rencontre. Cole l'attendait déjà devant chez lui, comme la première fois où elle était venue passer la journée avec ce dernier. Ama senti son corps se vider de toute substance, à telle point qu'a un moment elle crut ne pas être capable de descendre de cette foutu bagnole. "J'en ai pas pour longtemps." murmura-t-elle d'une voix tellement éteinte qu'on aurait douté qu'elle fut prononcée.

Une fois à terre, Ama se dirigea lentement vers son jumeau maléfique, voulant retarder le plus longtemps possible le moment où elle devrait lui faire face. Dieu que s'était dur. Une fois à sa hauteur, Ama du se faire violence pour ne pas éclater en sanglots. Ce n'était pas l'envie qui manquait cependant, elle tenait bon...pour le moment. "Salut." Sa voix était étranglée. "Bon eh bien c'est l'heure des adieux. Je sais pas quand est-ce que je reviendrais...avec les cours à l'université qui vont reprendre. Alors j'te souhaite bon courage ici et à bientôt?" Elle était distante et venait de sortir un discours d'une platitude sans nom. Ce n'était pas Ama. Ce n'était pas du tout dans son genre d'être comme ça! Elle ne se reconnaissait pas. Mais cette retenue était nécessaire car sinon, la belle perdrait pieds, à coup sûr.

Puis, elle fit un pas en arrière...et puis un autre et encore un autre, avant de tourner le dos à Cole et de commencer à repartir vers la voiture. Soudain elle se figea, incapable de faire un pas de plus. Non. NON! Elle ne pouvait pas lui faire ça! Faire comme si il n'était qu'une connaissance de plus qui n’avait pas compté. Son coeur se déchira complètement et elle laissa aller le flot de larmes qu'elle avait réussi jusque-là à retenir. C'était trop dur pour un si jeune coeur. Faisant volte-face, Ama courut vers Cole et se jeta dans ses bras comme si sa vie en dépendait, s'agrippant à son cou, logeant son visage baigné de larmes contre lui. "J'veux pas partir Cole! Je veux rester avec toi! Oh mon dieu j’tiens trop à toi je veux pas être loin de toi !" C'était tellement injuste pour les deux jeunes gens. Le désespoir semblait suinter de chaque parcelle de sa peau elle plongea alors ses jolies prunelles dans celles du jeune homme, posant son front contre le sien, essayant de retenir la chaleur de son corps contre le sien, son odeur, son souffle...chaque détail lui semblait important. "Tu me manque déjà Kitten." Ses lèvres tremblaient mais elle se força tout de même à esquisser un sourire. Avec une infinie douceur, elle caressa du pouce sa joue et puis ses lèvres. Ils étaient proches, comme ils ne l'avaient jamais été auparavant. Cette proximité soudaine eu vite fait de troubler l'esprit déjà embrumé d'Ama, ses lèvres étaient à présent à seulement quelques centimètres de celles de Cole, à tel point qu'elles pouvaient presque se frôler, se toucher. Le temps semblait être suspendu, comme si ces deux âmes étaient à l’abri, dans leur petite bulle.

Elle voulait l'embrasser, franchir ces derniers centimètres, se laisser succomber. Au diable cette barrière invisible qu’ils avaient érigés entre eux pour soit disant protéger leur amitié. Cela ne comptait plus maintenant. Ama ne voulait pas partir sans que Cole sache ce qu’elle ressentait vraiment pour lui. Alors la jeune femme cessa de réfléchir, elle s’était retenue bien trop longtemps. Sans attendre une seconde de plus, la belle posa enfin ses lèvres sur celles de Cole, lui donnant un long et doux baisé d’adieux. Tout son corps fut aussitôt parcouru de vibrations délicieuses. Par pitié, faites que le temps s’arrête juste pour nous suppliait la jeune femme. Mais aucune puissance supérieure n’entendit sa prière muette. "Au-revoir Cole. Prend soin de toi d'accord?" Puis elle s'éloigna à regret pour repartir vers la voiture de sa mère et monter à bord. Elle ne lâcha pas Kitten du regard jusqu'à ce qu'il ne soit qu'un point dans le paysage.

~~~~~~~

Le retour à la maison fut difficile. Et si elle était contente de revoir son père, elle n’était pas heureuse pour autant. Elle se sentait vide de tout. De Draven, de Cheyenne, de Cole. De plus, elle s'était pris la tête avec ce dernier par SMS. Et ça, ça l'avait achevé. Jamais Ama n'avait voulut se disputer avec lui, mais Cole avait vraisemblablement l'espoir qu'elle revienne très vite. Or ses parents ne le permettraient pas. En voulant se montrer réaliste afin de s'éviter de souffrir inutilement, elle avait énervé la blond. La nuit fut très compliquée, Ama pleura pendant une bonne partie de la nuit avant de s’assoupir, complètement vidée de ses forces. Durant le repas du midi suivant, après une nuit de sommeil qui avait permis à Ama d'éclaircir ses idées, elle décida d'avoir une bonne discussion avec ses parents. "Maman, papa, je veux aller vivre à la réserve...avec Draven. Il me manquent." "Ma chérie on en a déjà discuté. Tu ne peux pas aller vivre à Longford, ce n'est pas un endroit pour toi et puis tu as ton université ici et nous!" Ama avait essayé d'argumenté que cette université n'était pas faite pour elle, qu'elle s'y ennuyait, qu'elle aimait ses parents de tout son coeur mais que Longford l'appelait.

Son père, très terre à terre, avait décidé de mettre les pieds dans le plat en haussant le ton. Rétorquant qu'elle était encore mineure et que de ce fait, elle ferait ce que ses parents lui diraient de faire. Une grosse dispute s'en était suivit et Ama avait décidé de s'enfermer dans sa chambre. Elle était mal, très mal même. Cole lui manquait comme personne ne lui avait jamais manqué auparavant. Ses parents ne voulaient rien entendre, ils ne souhaitaient pas qu'elle retourne là-bas même pour la fin de ses vacances, ce qui aurait pu lui donner un peu plus de temps pour être avec Cole et les membres de sa famille. C'était bizarre...c'était comme si ils craignaient qu'Ama les préfèrent à eux, gardant jalousement leur fille pour eux-seuls. Et puis ce fut un éclaire de lucidité qui termina d'écarter le brouillard dans lequel la jeune femme se trouvait. S'ils ne voulaient pas l'écouter, elle les y obligera, de la façon la plus cruelle qui soit. Elle descendit dans le salon, rejoignant ses parents qui visiblement étaient calmés. "M'man P'pa, je vais aller voir Shéryl, ça fait un moment qu'on s’est pas vu!" "Hum d'accord, mais tu rentres pour le diner." Ama hocha la tête positivement et prit son sac en bandoulière dans lequel elle glissa une petite bouteille d’eau, avant de filer dehors. Shéryl, c'était une de ses meilleures amies avec Beth. Une amitié des bac-à sable ne meurt jamais! Elles avaient fait les quatre cent coups ensembles! Cependant, loin d'elle l'idée d'aller squatter chez elle pour lui raconter la fabuleuse semaine qu'elle venait de passer. Non. Au lieu de ça, Ama pris le chemin de la gare routière pour prendre un bus direction Longford.

La jeune femme avait décidé de prendre la poudre d'Escampette et repartir là-bas, là où elle se sentait bien, là où étaient ses aînés, là où était Cole. En prenant un ticket, la jolie hawaïenne se rendit compte qu'elle avait assez d'argent pour seulement la moitié du trajet. Tant pis, ce n'est pas ce qui allait l'empêcher d'atteindre son but! Elle ferait le restant du voyage en stop ou à dos d’âne s’il le fallait! "Pardon maman, pardon papa, mais vous m'y avez obligé." Songeait-elle tandis qu'elle laissait le bus la mener destination. Ama avait tout de même laissé un mot à ses parents pour qu'ils n'alertent pas la garde national, le FBI ou que sais-je encore.

- Maman, Papa.

Je vous aime, n'en doutez jamais, mais ma place n'est pas à Montrose, elle est à Longford. Et je pense que tu le sais maman, c'est sans doute pour ça que tu as fait tout ton possible au court de ma vie, pour que je n'y mette jamais les pieds. Ma décision peut vous semblez égoïste mais c'est la mienne et elle a été mûrement réfléchit au court de la semaine qui s’est écoulée. Alors je retourne là-bas et même si vous me ramenez encore et encore, j'irai là-bas même en rampant s'il le faut...vous savez que je peux être aussi buté qu’une mule. C'est une adulte qui vous parle et non une ado de 14 ans qui fait un caprice. Quand j'étais là-bas, c'était comme si je me sentais enfin entière, complète. S'il vous plait essayez de me comprendre. Je ne veux pas fuir cette ville comme vous l'avez fait par le passé. Je retournerai à l'université mais pas dans celle où vous m'avez inscrite, j’irais à celle de Longforg. Elle est moins prestigieuse mais à une bonne réputation et vous épargnera des dépenses inutiles. Draven me manque, Cheyenne me manque même si nos débuts ont été houleux parce que tu sais maman, Cheyenne est une femme formidable qui mérite qu'on prenne le temps de la connaître. Grand père Sahale (ouai je l'appelle comme ça même si il n'est pas mon grand-père) est un homme génial avec qui je peux parler, qui m'a ouvert sa porte avec gentillesse, alors que je suis le fruit de ta trahison. Amaroke, Ace (parce que oui, je suis tata!) et tous les autres. S'il vous plait, ne me privez pas d'eux une seconde fois. Et puis il y a Cole...inutile que je parle de lui, vous le détesteriez mais pour moi il est important.


Ama cacha suffisamment bien le mot pour que ses parents ne le retrouve pas de suite et que cela lui laisse le temps de pouvoir arriver avant que "les hélicoptères ne débarquent." Lorsque son terminus arriva, la jeune femme descendit du bus. Il était environs 21h30. Elle commença à avancer dans la nuit noire en brandissant son pouce, espérant qu'une âme charitable veuille bien la conduire jusqu'à Longford. Un camion s'arrêta et c'est avec un peu d'appréhension que la gamine monta à bord. Faire du stop n'était pas franchement la meilleure des idées quand on était un aussi jolie "brin de fille" comme elle mais Ama tenta quand même le coup. Malheureusement, le camion ne put la déposer qu’à environs 1h00 de Longford en voiture. "Ça ne fait rien, je vais finir  à pied. Merci pour votre aide!" Le conducteur lui conseilla de faire attention à elle puis traça la route. Ama quant à elle, continua à pied. Cela lui prit plusieurs heures avant d'arriver. La pluie, le froid et la fatigue ne l'empêchèrent pas d'avancer. Si bien qu'à trois heures du matin, elle arriva enfin en ville. "Allez Ama, encore un petit effort." s'encourageait la jeune femme. Galvanisée par l'idée de retrouver Cole, la jeune femme puisa dans ses réserves pour poursuivre son ascension jusqu'à la maison où vivait le jeune homme. Elle ne pouvait pas rejoindre celle de Draven car celui-ci lui passerait un sacré savon avant de sans doute, appeler ses parents pour qu'ils viennent la récupérer en catastrophe.

Ama était épuisée, trempée et transit de froid lorsqu'enfin elle arriva sous la fenêtre de la chambre du jeune homme. Le coeur gonflé de joie, elle lança un petit caillou pour alerter le jeune homme. Pas de réponse, hormis les aboiements de Marty. "Chuuuut Marty, c'est moi ne fait pas de bruit!" Le chien couina quelques secondes puis se tu. Ama rassembla ce qui lui restait de force pour escalader la façade de la maison discrètement et s'infiltrer dans la chambre de Cole...qui visiblement était vide. Marty lui fit la fête mais il se calma après que la jeune femme lui demanda de ne pas faire de bruit, à grand renfort de "chhhhhuuuuttt". L'oncle de Cole devait dormir à cette heure-là. La belle, éreintée alluma la lumière et retira ses chaussures et se déplaça discrètement dans la pièce, ôtant ses vêtements trempés, ne gardant que son shorty en dentelle. Fouillant dans un tiroir, Ama en sortit un t-shirt propre à Cole qu'elle enfila. Il lui arrivait au niveau des hanches.

Le souci, c'est qu'elle n'arrivait pas à se réchauffer. Parcourant la pièce du regard, elle remarqua une veste qui trônait sur un porte-manteau. C'était une veste grise et noire, à l'effigie de la maison Stark dans la série Game of throne. Sa doublure molletonnée lui permettrait de se réchauffer! Elle l'enfila alors et nageait dedans. Le vêtement sentait Cole, un mélange de son parfum, de tabac et de lui. Le souvenir du baisé qu'elle lui avait donné lui revint en souvenir et une vive émotion la gagna tandis qu'elle respira à plein poumons cette odeur réconfortante. A ce moment-là, une vague de fatigue la percuta. La rudesse de cette journée la rattrapa. Ama décida de s'allonger dans le lit après avoir éteint la lumière, se recroquevillant à la place ou dormait le jeune homme. Ses yeux se fermèrent sur les questions suivantes: Est-ce que Kitten allait bien? Est-ce qu'il rentrerait bientôt? Ama battait en retraite, le sommeil et la chaleur la plongèrent dans une douce torpeur. Marty ne tarda pas à la rejoindre lui offrant encore un peu plus de chaleur. Elle était bien, elle était apaisée,  elle était là où elle devait être.



codage par Laxy Dunbar.
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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyJeu 5 Sep - 8:13


For you.

Calé contre le muret côté trottoir, Marty attend à mes pieds comme moi, l'arrivée d'Ama. En face, une rangée d'arbres marquant la frontière avec les bois, où mon regard se perd. J'ai la mine amer de savoir son départ imminent. Une impression qui se renforce alors qu’elle arrive bientôt en voiture. Je ne jette qu'un bref coup d’œil en direction du conducteur, il doit s'agir de sa mère. Même Marty semble déprimé. On est là, tous les deux amorphes.

"Salut."

- Salut ...

J'ai perdu tout sens de la réplique ou de conversation à vrai dire.

"Bon eh bien c'est l'heure des adieux. Je sais pas quand est-ce que je reviendrais...avec les cours à l'université qui vont reprendre. Alors j'te souhaite bon courage ici et à bientôt?"

Sbam. Je suis incapable de définir l'expression qui passe sur mes traits présentement mais ça doit être un mélange de stupeur et de déception. Ça sonne pour moi comme un adieu. J'entends au travers de tes mots ce que n'y est pourtant pas. Genre "bon bah c'était cool de te connaitre, on s'est bien amusés, adios". Voilà ce que j'entends. Allez savoir pourquoi. Peut-être parce que je flippe d'avance de me sentir totalement perdu et vide sans toi.
Aussi je demeure sans voix, me contentant d'acquiescer et d'esquisser un salut de la main. Marty émets un grondement qui semble abasourdi lui aussi de te voir partir.

C'est trop putain de douloureux, merde ! Je suis planté là comme un con, l'air indifférent alors qu'il s’en joue tout autrement à l'intérieur. Pourquoi je ne te rattrape pas ? Pourquoi je me décide presque à faire volte face pour rentrer dans la cours sans un regard pour toi au lieu de te retenir ?! Tournant alors le dos, je me plaque les mains sur les côtés du visage comme pour me forcer à réagir et au moment où je me retourne alors, je te vois faire toi aussi demi tour pour revenir sur tes pas, les yeux plein de larmes. Les miennes s'amoncellent dangereusement au bord des yeux. Je t'attrape entre mes bras et tes serre avec force alors que mon cœur semble sur le point de rompre.

"J'veux pas partir Cole! Je veux rester avec toi! Oh mon dieu j’tiens trop à toi je veux pas être loin de toi !"

- Alors ne me dis plus jamais que tu sais pas quand tu reviendras ok ? On va se revoir vite, je ferais tout pour. T'es mon inséparable. Je ne te laisserais pas t'éloigner trop longtemps, ok ?

Je renforce ma prise comme si je voulais que nos corps se fondent l'un en l'autre. Une larme m'échappe. J’ai tellement envie de te dire à quel point je t'aime. Mais je ne m'y résouts pas. Nous sommes là, profitant de cette longue étreinte, redoutant déjà de devoir la briser. Marty s'est calé contre ta jambe et il lâche une faible plainte. Ce con m'arrache une nouvelle larme qui roule alors sur ma joue et échoue dans tes cheveux.

"Tu me manque déjà Kitten."

- Tu me manques déjà gueule d'ange ... répliquais-je en te regardant dans les yeux sans cacher l'émotion qui m'habite présentement.

La distance entre nous est si ténue qu'on peut sentir le doux souffle de l'autre et mon regard s'attarde un instant sur tes lèvres. Et comme si tu avais compris mon appel silencieux, tu presses tes ourlées contre les miennes dans un long et doux baiser. La caresse de tes lèvres est néanmoins trop brève pour moi qui l'ait tellement attendue. Je pourrais presque t'en vouloir de choisir cet instant là pour franchir cette étape. Je devrais ... tout comme je devrais t'en vouloir d'avoir fait ainsi chaviré mon cœur. J'en viendrais presque à regretter d'enfin ressentir les choses ... avec toi. Toi qui t'en vas. Toi pour qui j’ai des sentiments pour la première foutue fois de mon existence. Si ce n'est pas une punition ... .

"Au-revoir Cole. Prend soin de toi d'accord?"

A nouveau, je reste sans voix, acquiesçant d'un simple hochement de tête. La douleur se réinstalle plus vive que jamais alors que tu t'éloignes. Mon regard regarde le véhicule s'éloigner, perdu. Même Marty semble mettre de la distance après ton départ, comme s'il m'en voulait de ne pas avoir su te retenir. Il déserte ma piaule, il esquive mes tentatives de papouilles ou quelconque approche. Et lorsque mon oncle se ramène à la maison, c'est vers lui qu'il va trouver du réconfort, sous mon regard blessé et impuissant, moi qui aurait tant besoin de lui.
Tout le reste n'est plus que passages, tensions, engueulades. Je n’en fous plus une. Je mange à peine. Je reste prostré dans ma piaule. Et puis il y a ce message de toi qui un instant fait de nouveau battre mon cœur. Et puis qui lui porte un coup fatale par tes mots. Cette façon de m'apprendre qu'au final on ne doit pas se faire d'illusions, tu as ta vie là-bas et on ne se reverra sans doute pas. Ma fierté reprend le dessus, je suis blessé de voir la facilité avec laquelle tu renonces à nous et je redeviens le mec que j'étais en une fraction de seconde. Ou peut-être pire ... . Pire que ce que j'étais avant de te connaitre.

Nouvelles tensions et prises de gueule avec mon oncle. Je manque de m'en manger une tant je lui réponds avec arrogance et irrespect total. Mais je n'en ai plus rien à foutre ! Je vous emmerde tous autant que vous êtes. Je déteste ce monde plus encore qu'autrefois. Je déteste tous ces foutus moutons, ces personnes creuses, sans vie et sans répartie, sans la moindre once de surprise ou de magie. Je te déteste toi ! De n'être plus là. D'avoir mis la barre trop haut. De me vriller le cœur à chaque endroit où je désire aller me poser parce que ces endroits je les ai écumé avec toi.

Je cherche un moyen, un moyen de m'évader autrement. Substances vaporeuses ou liquides. Je m'éternise à des fêtes, je bois jusqu'à plus soif, jusqu'à me vriller la tête et ne plus songer à quoi que ce soit. Surtout pas à toi. Je me laisse draguer par des nénettes sans jamais toutefois qu'elles ne posent leurs lèvres sur les miennes. Encore un rempart qui demeure et que je ne peux sacrifier parce que ce sont les tiennes qui s'y sont posées pour la toute dernière fois et que je ne me résous pas à ce que quiconque d'autre y appose la caresse des siennes. Je me rends ainsi compte que j'ai échoué. Échoué à me torcher assez la gueule et à fumer pour oublier.
Alors j’enchaine à nouveau. Je me déchire royalement la tronche et je m'en vante. Pour te blesser, pour faire mine que la vie continue comme tu l'as si bien dit. au travers d'un post instagram à la con où je m'affiche à une autre soirée, la veille.
Et mes pensées se hasardent de nouveau sur le contenu de nos derniers échanges sur insta avec cette photo prise la veille. Je repense à tes mots puis aux miens. Blessants, méchants odieux. Un instant j’ai envie de me saisir de mon téléphone pour te dire que je regrette. Que je ne le pensais pas. Et puis finalement, je laisse tomber. J’ai presque envie de refaire un cliché comme la dernière fois, inviter carrément une fille à me grimper dessus et faire un selfie. La nénette présentement postée à mes côtés ne demande que ça.
Au nom de quoi désormais devrais-je me retenir ? Un type m'interpelle, installé en face.

- T'as pas une nénette toi ? Si c’est terminé entre vous file son numéro, je me l'enverrais bien !

Je me redresse d'un coup et lui colle mon poing en travers de la tronche. Il tombe à la renverse sur son fauteuil, ne s'y étant pas attendu.
Je quitte les lieux. Mes pensées sont encombrées par ta présence et l'ennui que ma vie revête désormais au travers de ton absence.
Je prends le volant complètement ivre et arrive fin gelé à la maison, le pas titubant, la tête dodelinante comme si elle tenait à peine sur mes épaules. Je me retiens à la rampe et finis limite à quatre pattes sur la fin, pénétrant dans ma piaule en me retenant à demi plié à la poignée, ce qui fait s’ouvrir le battant en grand et m’emporte dans le mouvement. J'échoue alors contre le battant, y reste calé un instant en dégageant mes bottes puis je fais le chemin à quatre pattes jusqu'à mon lit, allumant la lampe de chevet une fois à proximité.
C’est là que je te vois, étendue sur mon plumard. Un tshirt à moi et ma veste sur le dos. Je me frotte les yeux et me file des claques. J’ai fumé à ce point que j’ai des hallucinations ?!
Je te choppe alors par les pans de la veste, limite furieux après cette vision que je cherche, en t’empoignant ainsi, à révéler l'existence ou non. Mais ça a l'air bien réel et lorsque tu ouvres les yeux, je t'étreins avec une telle force que ta tête cogne légèrement contre la tête de lit.
A moitié affalé sur toi, je répète ton prénom sans cesse.
Et puis je me redresse, me file une claque et t'embrasse soudain de façon maladroite et brutale. Mes lèvres s'écrasent sur les tiennes en dérapant à moitié. J’en veux encore et encore, et mes baisers ponctuent tes lèvres à chaque propos que je laisse m'échapper.

- Ama .. bon sang ... t'es là ! Je rêve pas !
:copyright: 2981 12289 0
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Ama Williams
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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyDim 8 Sep - 13:30




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Ama avait fermé les yeux terrassée par le périple qu'elle venait de traverser. Partir de chez ses parents sans rien dire, prendre le premier bus, faire du stop et marcher des heures dans le froid de la nuit, sous la pluie, tout cela l'avait vidé de ses forces. Pour l'instant, la belle n'était plus en état de penser à demain, ni aux conséquences de sa fugue. Pour l'instant, elle voulait juste se reposer et surtout, surtout revoir Cole. Elle espérait qu'il serait content de la revoir, qu'il ne lui en voudrait plus après la "dispute" qu'ils avaient eue via sms dans un premier temps et puis par les réseaux sociaux.

Lorsqu'elle lui avait dit "Bye bye" froidement sur Instagram, Ama avait tout de suite regretté son geste et avait été prise d'une angoisse qui lui avait littéralement broyé le coeur et conduite aux portes du désespoir. Perdre Cole lui avait traversé l'esprit comme une flèche tiré en pleine tête et elle avait brutalement réalisé que cette idée lui était presque intolérable. Mais elle avait été bien trop impulsive! Et n'avait pas réfléchit en répondant sous la photo du jeune homme. Le voir sourire de la sorte avec une autre femme à ses côtés l'avait rendu terriblement jalouse. Alors elle avait répliqué, ne pouvant s'empêcher de se montrer acerbe et méchante. Elle avait voulu blesser le jeune homme comme il l'avait blessé elle. Ama n'avait pas su se montrer mesuré...car jamais auparavant elle n'avait tenu à quelqu'un aussi fortement. Et c'est bien maladroitement qu'elle avait exprimé sa peine.

Intolérable donc, était l'éventualité de perdre cet être si cher à son coeur alors, elle avait tracé la route. Peu importe les conséquences, elle devait retourner à Longford quoi que puisse en dire les autres. C'était complètement fou, c'était complètement inconscient, c'était complètement Ama. Alors voilà, demain sera un autre jour, demain sera orageux, demain la foudre s'abattra sur elle mais en attendant que cela arrive, la belle avait trouvé refuge dans le seul endroit sur cette immense planète où elle savait qu'elle devait être. Profondément endormie, le corps recroquevillé comme s'il cherchait à se protéger du monde extérieur, la jeune femme ne rêvait pas, trop éreinté probablement pour cela. Elle n'entendit pas son ami qui revenait d'une autre de ses soirées, ni ne l'entendit gravir tant bien que mal les marches de l'escalier qui pour lui, devait être au moins aussi difficile que s'il avait décidé de gravir l'Everest.

Ama rouvrit enfin les yeux, tiré de son sommeil réparateur par quelqu'un qui l'empoigna fermement. Pendant un instant, la jeune femme senti la panique l'envahir mais celle-ci s'évanouit aussi vite qu'elle fut apparu lorsqu'elle découvrit que c'était Cole qui venait de l'empoigner avec brutalité. Pendant une brève seconde, Ama croyait qu'il était encore très en colère après elle à cause de la façon dont ils s'étaient disputé, qu'il allait lui ordonner de dégager de son lit et retourner chez elle. Mais presque aussitôt, cette animosité se transforma en effusion de joie. Cole serrait à présent si fort la jeune femme que sa tête alla heurter le montant du lit, parfaitement réveillée à son tour, elle l'étreignit avec force, comme si elle voulait imprimer son être sur la moindre parcelle de sa peau.

Son coeur qu'elle avait senti se flétrir et se faner lentement tandis que les kilomètres les séparaient, semblait reprendre vie, se gonfler et battre à nouveau, ranimé par les baisés que Cole déposait à présent sur ses lèvres. Si Ama avait craint d'affronter les conséquences de ses actes à présent, s'était tout autre. C'était dingue...lorsque Cole était à ses côtés, elle se sentait capable d'affronter le monde, d'affronter les difficultés. " Ama .. bon sang ... t'es là ! Je rêve pas ! " La jeune femme le regarda alors, caressant sa joue, un sourire émue étirant ses lèvres, réfrénant un peu à regret l'avalanche de baisés qu'il venait de lui donner. "Oui je suis là Kitten, je suis revenue pour toi! J'avais l'impression de mourir là-bas sans toi alors j'ai fait le truc le plus dingue de toute ma vie! Je suis retournée à Longford." Ama se redressa alors et demanda un peu timidement "Pardon pour enfin tu sais, je me suis énervé en voyant cette fille sur la photo. Je voulais pas te dire tout ça Cole je suis désolée. Pardon!" Ama le regardait, arborant une bouille toute navrée. Ces mots, elle avait eu envie de les lui dire un million de fois au moins mais sa fierté l'en avait empêché. Mais à présent qu'elle était dans ses bras, elle laissa tomber celle-ci pour mettre son coeur à nu. "Est-ce que je peux rester ici pour le reste de la nuit? Je peux pas retourner chez mon frère pour l'instant." Sinon, il y avait fort à parier qu'il appelle ses parents pour leur dire qu'elle était chez eux et ils débarqueraient en catastrophe ici. Elle ne voulait pas ça, pas ce soir en tout cas. D'ailleurs, elle avait éteint son portable pour ne pas être joignable. Ses parents devaient être morts d'inquiétude mais qu'importe, ils avaient bien mérité cette petite frousse.

C'est alors qu'elle remarqua le regard complètement vitreux de Cole. D'ailleurs, ce n'était que maintenant qu'elle remarquait qu'il empestait l'alcool à plein nez. "Dans quel état tu t'es mis Kitten...Attend je vais t'aider à retirer tout ça." Elle embrassa sa joue puis se leva pour aller farfouiller dans le même tiroir où la jeune femme avait trouvé le t-shirt qu'elle avait mis sur le dos, sous la veste de Cole qu'elle portait toujours d'ailleurs. Celle-ci était tellement grande pour elle que le tissu baillait sur ses fines cuisses. La jeune femme se retourna pour rejoindre le jeune homme qui n'avait pas vraiment l'air en forme. Elle commença par vouloir lui retirer son haut mais elle galérait à le lui retirer. "Au fait, je vais tout faire pour rester ici. J'ai repensé à ce que tu m'as dit par texto et...j'ai bien l'intention de m'inscrire à l'université de Longford. J'ai compris que ma vie était ici et pas à Montrose. J'ai une triste et désagréable nouvelle à t'annoncer, tu vas devoir me supporter."

Tandis qu'elle arriva enfin à débarrasser Cole de sa chemise, elle remarqua alors que le dos de sa main avait une teinte rouge tirant un peu sur le violet. "Mais! T'as vu ta main? T'as tapé dans un mur ou quoi?? Ou est-ce que je peux trouver de quoi te soulager?" Demandait la jeune femme en prenant la main tuméfiée, passant en douceur ses petits doigts sur la zone blessée, appuyant parfois pour voir si ça lui faisait mal.



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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyLun 16 Sep - 7:37



For you.

Tout est oublié en un instant. Notre prise de gueule sur instagram, nos sms, l'amertume laissée par ton départ et la facilité avec laquelle tu semblais te faire à l'idée de ne plus revenir. L'impression de trahison qui l'accompagnait aussi.
Tes mots me touchent alors que tu esquisses le manque que tu ressentais et qui t'as ramené à moi. Tu te redresses, ta main toujours posées sur ma joue tandis que la mienne s'appose par-dessus.

"Pardon pour enfin tu sais, je me suis énervé en voyant cette fille sur la photo. Je voulais pas te dire tout ça Cole je suis désolée. Pardon!"

- Peu importe. On s'est chacun mal jugés.

"Est-ce que je peux rester ici pour le reste de la nuit? Je peux pas retourner chez mon frère pour l'instant."

- Comme si j'allais te laisser filer si vite ... esquissais-je, un léger sourire au coin des lèvres.

Tu sembles percuter sur mon état alors que tu m'observes un instant. Tu proposes de m'aider à retirer mes fringues et alors que tu déposes un baiser sur ma joue, je secoue la tête à demi dépité mais ne souffle mot de ce qui me traverse l'esprit. Cette pointe de déception qui m'habite alors que tu sembles me faire comprendre que rien n'ira plus loin entre nous. Mais je suis trop schlass pour m'attarder plus longtemps sur la question. Néanmoins, me laissant retomber sur le lit, je t'observe en train de farfouiller dans ma commode. Tu portes d'ailleurs des fringues que je reconnais. Je t'en aurais bien délesté sous le faux prétexte que ce sont les miennes, si je n'étais pas une loque sur pattes.
De retour auprès de moi, tu m'incites à me redresser pour me retirer mon t-shirt.

"Au fait, je vais tout faire pour rester ici. J'ai repensé à ce que tu m'as dit par texto et...j'ai bien l'intention de m'inscrire à l'université de Longford. J'ai compris que ma vie était ici et pas à Montrose. J'ai une triste et désagréable nouvelle à t'annoncer, tu vas devoir me supporter."

- Et moi une désagréable nouvelle pire encore ...

J'adopte une expression de réflexion, ne sachant déjà plus ce que je voulais dire. Sans doute mon esprit est-il trop focalisé sur la sensation de tes doigts qui déboutonnent un à un les derniers boutons de ma chemise avant de faire glisser le tissu sur mes épaules. Putain je suis complètement à côté de la plaque, c'est effrayant. Je reste comme un con sans pouvoir poursuivre. Je... euh ...

Je t'adresse un regard complètement hagard puis pouffe de rire alors que je me colle bientôt la paume de la main contre la bouche pour tenter de calmer le rire débile qui m'échappe. C'est là que tu remarques mes phalanges rougies et esquintées.

"Mais! T'as vu ta main? T'as tapé dans un mur ou quoi?? Ou est-ce que je peux trouver de quoi te soulager?"

- Pfffiou j'en sais que dalle ... m'amusais-je. On s'en fout !

Je m'apprête à me saisir de ton visage pour t'embrasser mais tu m'échappes déjà. Hey merde ! File pas si vite ! Mais tu furtes déjà du côté de la salle de bain tandis que je commence alors à défaire avec les dents, les boutons situés au niveau des manches pour me délester totalement de ma chemise qui a échoué au creux de mes coudes dans le mouvement pour m'en défaire un peu plus tôt.
La suite, je ne saurais vraiment décrire puisque je m'endors finalement en me laissant tomber sur le dos, la chemise pendant à l'un de mes poignets alors que je suis parvenu avec moults efforts à dégager un bras.
Ce n'est qu'au matin que je rouvre les yeux sur toi. Encore une fois, je crois halluciner. Mais difficile de m'y attarder vu la gueule de bois que je me coltine au réveil. Plus encore lorsque mon oncle vient cogner à la porte pour me brailler après, vu l'état de la baraque après mon retour. J'ai zappé de retirer mes pompes et l'escalier est maculé de terre. Mais pire encore, je n’ai pas refermé la porte d'entrée derrière moi en rentrant et cette dernière était visiblement grande ouverte d'après ses dires. Aussi, un tas de feuille et de débris se sont amassés dans la petit hall avec le vent et la pluie légère du matin. Et autant dire qu'il me refile ainsi la tâche de tout nettoyer, gueule de bois ou pas. Quant à la soufflante concernant le fait que je suis revenu avec la bagnole dans un triste état, j'y aurais droit ce soir comme il m'en assure sur un ton qui ne souffre d'aucune réplique de ma part. Il te remarque d'ailleurs et esquisse un geste de salut à ton encontre. Puis il vient alors m'empoigner par le bras maintenant que je suis plus ou moins debout pour me souffler à l'oreille que si en plus j'étais avec toi et que j'ai conduit dans cet état, ça va sévèrement péter !

- Non putain ! Lâche-moi la grappe, elle était pas avec moi hier soir ! J'aurais pas risqué sa vie comme ça ! Prends moi pour un con sérieux !!

On commence à se déballer des propos pas franchement sympa mais mon oncle arrête vite en se rappelant que tu es là. De mon côté, direction la salle de bain pour échouer lamentablement sur le rebord de la baignoire et caler ma tête contre le lavabo comme si je tentais de piquer un nouveau roupillon. Dire que du ménage m'attend en bas, fais chier !
Le mal de crâne me vrille la tête. Je me sens limite fiévreux ou plutôt comme après avoir attrapé un rhume. Je me prends illico un comprimé.
La douche me fait néanmoins du bien et lorsque je sors de ma piaule, j'appelle après toi. Je constate dans la foulée les traces de pas et toute la terre qui macule les escaliers. Et je sais que je vais avoir droit à la soufflante Williams quant à cette histoire de conduite en état avancé d'ébriété la veille ou plutôt ce matin ... . Mais plutôt que la jouer tête basse, je décide de faire mine de rien.
Je tente même de venir t'entourer de mes bras, en m'avachissant à moitié sur toi une fois calé dans ton dos.

- Faim ... réclamais-je comme un môme. Ouais je sais, il n'y a pas de quoi être aux petits soins pour moi, je risque plutôt de me faire envoyer bouler mais je tente ma chance.

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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyMer 18 Sep - 20:12




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Ama était heureuse que Cole ne lui tienne pas rigueur de leur engueulade. Il aurait très bien pu...car la jeune femme s'était montrée particulièrement blessante et injuste avec son ami. Mais finalement, cela avait été plus fort qu'eux. Eux? Oui parce que la jeune femme avait également pardonné son attitude, bien trop heureuse de retrouver sa moitié. "Peu importe. On s'est chacun mal jugés." Mal jugés, mal compris, tout ça mêlé au caractère fort qu'ils possédaient l'un et l'autre qui les avaient empêché de discuter sans s'emporter, se braquer. Ses baisés l'avaient...transportés, même s'ils étaient maladroits, même s'ils étaient grossiers. Son coeur s'était mis à battre à toute allure comme jamais auparavant. Mais elle avait préféré ne pas encourager Cole dans la direction qu'il prenait. Parce qu'elle ne voulait pas de ça entre eux. Elle ne voulait pas succomber à ses avances alors que ce dernier était complètement influencé par son état d'ébriété et...elle craignait que le lendemain venu, il regrette et que cela jette un froid entre eux.

Non...tout mais pas ça! Et si Ama ressentait clairement des choses pour Cole, elle ne voulait pas que les choses se passent comme ça. Elle voulait qu'il soit pleinement conscient de ses actes. La jeune femme se frottait les yeux tout en continuant à chercher, farfouiller à droit à gauche pour trouver un t-shirt qu'elle pourrait donné à enfiler au jeune homme bien que...la perspective de la vision de son torse sculpté ne lui déplaisait guère. C'était une chose qu'Ama avait déjà remarqué lors de la première nuit qu'ils avaient passé ensemble. Cole était diablement bien foutu. Dénichant enfin un haut pour le blond, Ama retourna près de lui pour commencer à lui déboutonner sa chemise. Il sentait le tabac et l'alcool, un mélange qu'elle connait très bien car également adepte des fêtes. "Et moi une désagréable nouvelle pire encore." "Hum? De quoi s'agit-il?" demanda la jeune femme tandis qu'elle déboutonnait consciencieusement les boutons de sa chemise.

Ama se demandait ce qu'était cette nouvelle "désagréable et pire encore" ou bien peut-être que ce n'était qu'une phrase complètement vide de sens, qui s'était échappée de son esprit complètement embrumée par l'alcool qu'il avait ingurgité ce soir. Ama leva les yeux au ciel lorsque Cole oublia ce qu'il voulait lui dire. "Hummmm attends je sais ce que tu voulais dire: Oh Ama j'ai une horrible nouvelle à te dire: Je me suis fait tatouer ton prénom sur la peau parce que tu me manquais trop!" Elle ricana légèrement, fière de sa connerie. Non mais en fait, elle voulait vraiment savoir! Il n'y avait rien de plus frustrant que quelqu'un qui semblait vouloir vous annoncer un truc et qui l'oubliait par la suite! En plus ça semblait l'amuser cet idiot car le voilà qu'il partait dans un fou rire en solitaire. Et puis Ama remarqua enfin l'état d'une des mains du jeune homme. C'était pas possible, il avait dû s'exciter contre un mur où faire une connerie de ce genre! "Pfffiou j'en sais que dalle...On s'en fout !""Pff t'es complètement débile quand t'es bourré!" railla la jeune femme. Malgré la fatigue qui la faisait presque dormir debout, la jeune femme alla sur la pointe des pieds trouver de quoi soulager la main du jeune homme. Celle-ci était toute gonflée au niveau des os supérieur de ses phalanges, prenant une légère teinte violette.

Dans la salle de bain Ama dénicha une sorte de crème pour les hématomes ainsi que les contusions. Sans doute que cela ferait l'affaire...car si Cole s'était cassé la main, celle-ci ne serait pas dans cet état. Faisant de nouveau irruption dans la chambre du jeune homme, Ama le trouva endormit. C'était mieux ainsi, au moins il allait pouvoir se reposer et décuver. En attendant, Ama termina de le déshabiller, retirant entièrement sa chemise, qu'elle posa sur le dossier d'une chaise et puis elle s'attaqua à son pantalon qu'elle dégrafa doucement pour ne pas réveiller le jeune homme. Bon...il était tellement fait qu'elle ne pensait pas qu'il se réveillerait si facilement mais ce fut plus fort qu'elle. Elle termina par ses chaussettes et tira un peu sur la couverture pour la faire passer sous le corps de Cole afin de le coucher à l'intérieur du lit. "T'es lourd!!!" ronchonna la jeune femme qui galéra un peu à le manipuler! Il avait le poids d'un âne mort le bougre!

Après cet exercice, Ama eu chaud! Elle retira alors la veste du jeune homme. De toute manière, maintenant qu'elle avait le modèle original qui roupillait à côté d'elle, l'ersatz que représentait sa veste avec son odeur, ne lui plus à rien. Restant un moment à côté de lui, la belle caressa un instant son visage, le coeur gonflé de bonheur. Elle qui avait l'impression d'avoir été plongé dans le Styx le temps où elle avait été séparé de lui, maintenant s'était tout l'inverse! Ama ne pouvait être plus heureuse que maintenant qu'elle avait retrouvé sa moitié! "Chui complètement folle...j'ai fugué de chez moi, j'ai risqué de me faire trucider en montant dans un camion, j'ai marché sous la flotte pendant des heures et demain je vais certainement me faire décapité par mes parents mais je m'en fous...ça en vallait la peine." lui murmura-t-elle alors qu'il dormait profondément. Et puis le sommeil la rattrapa et elle alla également rejoindre Cole sous la couette. Rapprochant son oreiller du sien, elle cala son petit nez froid contre l'épaule du jeune homme et posa une main sur son avant-bras. Après avoir été séparé de lui quelques jours elle ressentait ce besoin de le toucher, de le sentir contre elle. Sans demander son reste, la belle s'endormit enfin paisible.

Ce fut des eclats de voix qui réveillèrent Ama le lendemain matin. L'esprit encore embrumé, cette dernière distingua celle de Cole et aussi une plus grave...ah oui! Mr Blackwell, l'oncle qui hébergeait le jeune homme. Elle se redressa, ne disant aucun mot, voulant se faire toute petite parce que bin...la situation était assez gênante! Se faire griller dans le lit du neveu à moitié à poil...Bon elle avait un t-shirt mais quand même! "Oh! Bon-bonjour Mr Blackwell!" Répondit Ama aux salutations du plus vieux. Tandis qu'oncle et neuveux s'échangeaient des gentillesses de bon matin, la belle de son côté, se frotta les yeux et s'étira. Elle saisit son portable par reflexe, s'apprêtant à l'allumer mais se ravisa au dernier moment. Elle venait de se rappeler que son portable allait probablement lui exploser au visage avec les milliers d'appels en absence et textes qu'avait probablement laissé ses parents et Draven. Une boule commença à se former dans son ventre.

Et puis un passage de leur dispute attira son attention. Cole avait conduit sa voiture alors qu'il était complètement bourré la veille. Alors là, elle allait lui faire sa fête! S'il y a bien une chose qu'Ama ne pouvait pas supporter c'était la stupidité! Lorsque l'oncle de Cole décida de partir pour le travail en répétant bien à Cole de nettoyer le bordel qu'il avait fichu, le jeune homme prit la direction de la salle de bain. Quant à elle, elle enfila la veste de Cole car elle était suffisamment grande pour cacher ses petites fesses, donnant l'impression qu'elle portait simplement une jupe mi longue. Profitant que le jeune homme se douche, Ama rejoignait la cuisine et fouilla silencieusement dans le frigo pour sortir des oeufs frais, du lait. Elle fouilla dans un placard pour sortir de la farine et du sucre. Dans un silence religieux, Ama mélangea quelques ingrédients dans un saladier, voulant faire des pancakes pour eux deux.

Tandis qu'elle versait un peu de pâte sur une poêle chaude, la voix du jeune homme raisonna dans la maison. "Je suis en bas! Dans la cuisine!" Jouant de la spatule, Ama retourna les premiers pancakes. Elle senti alors une présence dans son dos, Cole était tout contre elle entourant sa taille avec ses bras. "Ah non! Ne pense pas une seule minute que tu vas t'en tiré comme ça avec des mamours!" Faisant claquer légèrement la spatule sur l'un de ses avant-bras. Ama s'avança vers la poêle et retira les premiers pancakes pour les mettre dans une assiette. Lorsqu'elle reposa l'ustensile, elle vit le plus de bruit possible, claquant celui-ci sur la plaque de cuisson, parlant fort. Car il devait avoir la gueule de bois du siècle nan? Et faire du bruit était on ne peut plus horrible pour ceux qui en étaient victime. "J'ai entendu ton oncle dire que t'avais pris la voiture pour rentrer hier soir alors que t'étais complètement bourré!" Se retournant vers le jeune homme, Ama était vraiment furax, croisant les bras contre sa poitrine, le fusillant du regard. "T'aurais pu avoir un accident et être blessé ou blesser quelqu'un! Voir même te tuer!" Ama vit qu'une bonne poignée de couvert étaient en train de sécher près de l'évier. Alors Ama les saisits et les lâcha soudain dans l'évier un inox, provoquant un brouhaha de tous les diables! "Tu pouvais pas dormir sur place? C'était pas possible pour toi de rester là-bas?" Elle vit alors Cole lorgner sur l'assiette qui commençait à se remplir de panecakes et l'éloigna. "Pas touche! T'as pas le droit pour l'instant!" La belle leva encore sa spatule telle une baguette de sorcier prête à lancer un sort à Cole pour qu'il s'éloigne des Panecakes magiques! "Si il t'était arrivé quelque chose...je..je…Rahhh! J'arrive même pas à parler tellement ça m'énerves! Je sais même pas pourquoi je me fatigue à te faire un p'tit dej alors que tu le mérite pas!"

Râlait-elle. S'il était arrivé quelque chose à Cole, Ama aurait probablement été détruite. Il ne se rendait pas compte à quel point elle tenait à lui.




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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyLun 23 Sep - 6:25


For you.

Je viens me caler dans ton dos une fois rejointe dans la cuisine. Mes bras s'enroulent autour de ta taille pour un bref instant alors que tu te rebelles soudain.

"Ah non! Ne pense pas une seule minute que tu vas t'en tirer comme ça avec des mamours!"

Je me prends un coup de spatule sur le bras et j'exécute quelques pas à reculons, les bras levés en l'air pour montrer patte blanche. Ce qui ne m'empêche toutefois pas de déclarer :

- M'en tirer par rapport à quoi au juste ? jouais-je ainsi les innocents.

Mais le ton amusé qui habite mes propos se vrille bientôt alors que tu fais un boucan d'enfer avec les ustensiles. Je m'effondre sur une chaise rencontrée au passage, me couvrant les oreilles quelques infimes secondes tandis que je t'observe esquisser des gestes brusques comme un fait exprès. Et nul doute que c'est bien là ton intention pour me punir de ma gueule de bois.

"J'ai entendu ton oncle dire que t'avais pris la voiture pour rentrer hier soir alors que t'étais complètement bourré!" déclares-tu en te retournant l'air furax, en mode bras croisés et regard qui tue. Je te regarde et me passe une main dans la nuque, légèrement mal à l'aise et me doutant que la soufflante ne va pas s'arrêter là.

"T'aurais pu avoir un accident et être blessé ou blesser quelqu'un! Voir même te tuer!"

A ces propos viennent s'ajouter un geste volontaire et colérique de ta part alors que tu te saisis d’une poignée de couverts métalliques
pour les laisser tomber dans l'évier dans un vacarme infernale.

- Putain t'abuses Williams, depuis quand t'es devenue une donneuse de leçons ?!

Je me redresse pour t'empêcher toute future autre manœuvre de ce genre tandis que tu déclares que j'aurais pu dormir sur place au lieu de prendre un tel risque. Ce qui est vrai, je regrette car plus que ma propre vie, j'aurais pu risquer celle d'autres croisés sur la route.
Mais mon regard est bien vite attiré par le contenu alléchant de l'assiette, laquelle tu prends soin de placer hors de ma portée.

"Pas touche! T'as pas le droit pour l'instant!"

- Tu sais qu'à jouer les emmerdeuses, tu réduis largement tes chances ? esquissais-je avec un sourire aux lèvres rien qu'à te voir agiter la spatule comme une baguette et me menacer avec.

"Si il t'était arrivé quelque chose...je..je…Rahhh! J'arrive même pas à parler tellement ça m'énerves! Je sais même pas pourquoi je me fatigue à te faire un p'tit dej alors que tu le mérite pas!"

Je me rapproche, défiant l'ustensile que tu pointes dans ma direction. Écartant les pans de ma chemise restée ouverte pour jouer les gros charmeurs de base, sourire au coin des lèvres, je roule légèrement des épaules en réduisant la distance entre nous.

- Je te trouble on dirait ... et ça n'a rien à voir avec de la colère ... dis-je sur un ton suave en me passant une main sur le torse, plantant mon regard droit dans le tien avant de me coller soudain contre toi, te plaquant contre le meuble dans ton dos. Je te regarde de haut, semblant savamment reluquer ce visage qui me plait tant avant que mon regard ne coule le long de ton cou et que mon visage suive le mouvement pour s'y pencher un instant et y planter un baiser.

- Tu me veux Williams ... ça ne fait aucun doute. Tu me veux autant que je te veux ... soufflais-je à ton oreille en t'emprisonnant entre le rempart de mes bras postés de chaque côté. Puis dispersant soudain le trouble alors que mon regard accroche toujours le tien, l'une de mes mains se saisit de deux pancakes dans un mouvement vif avant de reculer pour mieux t'échapper et engloutir ma prise en toute sécurité.

- Je t'ai eu ! Trop facile !

J'agite le dernier morceau en l'air pour te narguer et déclare.

- Rêve pas Williams, tu m'auras jamais ! A part si tu concèdes à cesser de jouer les emmerdeuses et me coller un baiser ... juste ici, dis-je en tapotant mes ourlées, l’air malicieux.
Bon je sais, je ne devrais pas m'amuser de la sorte alors que j'ai vraiment merdé hier soir. Mais ce petit jeu de provocation m'avait manqué, tout comme toi. Et un truc est certain ... je te veux autant que tu ne me veux.

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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyVen 27 Sep - 19:52




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Que Cole joue les innocents eu pour effet d'agacer au plus haut point Ama qui le menaçait toujours de sa spatule en inox argenté! Elle brillait telle la lame d'une épée, prête à s'abattre sur l'irresponsable qu'il était. "M'en tirer par rapport à quoi au juste ?". Les yeux de la jeune femme lançaient des éclairs, elle était tellement furieuse! "Ne fait pas l'innocent Cole Blackwell, tu sais très bien de quoi je parle! Toi et son oncle vous faisiez tellement de bruit quand vous vous engueuliez que j'ai tout entendu! "

Ama en avait connu des adolescents qui ont pris la voiture complètement pété et qui avaient malheureusement trouvé la mort au bout du chemin. Tout ça parce qu'ils s'étaient crues encore capable de maîtriser leur véhicule, alors qu'en réalité ils ne maîtrisaient plus rien. L'alcool leur avait fait croire qu'ils allaient bien alors qu'en fait non. Voilà pourquoi Ama était tellement en pétard. Pour punir Cole de son comportement de crétin fini, elle alla prendre des couverts qu'elle lâcha dans l'évier. Le boucan était difficilement supportable, même pour la jeune femme qui ne souffrait pas de gueule de bois. "Putain t'abuses Williams, depuis quand t'es devenue une donneuse de leçons ?!"

Depuis que je tiens à toi? Aurait-elle voulut lui répondre. Mais au lieu de ça, la belle resta silencieuse, cherchant à toute vitesse une réplique bien salée à lui foutre dans les dents. "Depuis que t'as décidé de jouer les crétins. Faut bien que quelqu'un soit ton Jiminy Cricket! Je suis navrée d'avoir à te dire ça mais tu vas me trouver sur ton chemin à chaque fois que tu joueras au con. Et crois-moi, tu vas en chier des ronds de serviette!" Annonçait-elle avec un petit sourire confiant qui sonnait comme une promesse. Chieuse? Oh oui aucun doute la-dessus. Emmerdeuse? Passionnément! Surtout lorsqu'il s'agissait de personnes qu'elle aimait beaucoup. Ça servait aussi à ça les amis! A vous remettre dans le droit chemin lorsque vous dérapiez.

Son petit sourire s'effaça soudainement pour laisser place à une mine on ne peut plus étonnée. " Tu sais qu'à jouer les emmerdeuses, tu réduis largement tes chances ? " Ses chances? Mais de quoi diable parlait-il? Réduire ses chances de pouvoir s'amuser à jeter une poignée de terre sur son fabuleux cercueil en chêne? Ses chances de pouvoir le nourrir à la petite cuillère parce qu'il serait devenu tétraplégique avec un accident qu'il aurait provoqué à cause de sa bêtise? Non vraiment là, Ama ne voyait pas de quoi il parlait. Ou peut-être qu'elle s'obstinait à ne pas vouloir voir? Hier soir, Cole l'avait embrassé à de nombreuses reprises et pour ainsi dire, la jeune femme en avait été très troublé. Que devait-elle penser de ça? Cela signifiait-il quelque chose? Car sous l'effet de l'alcool, les âmes pouvaient faire bien des choses...qu'elles regrettaient souvent par la suite.

Ses réflexions profondes furent interrompues par le jeune homme qui commençait à se livrer à un spectacle des plus hilarants. Il commença par ouvrir sa chemise déjà entrouverte afin de laisser la belle tout le loisir de pouvoir contempler ce torse parfait. Ama pouffa de rire. Cole était vraiment drôle lorsqu'il s'y mettait! Ama croisa les bras sur sa poitrine tandis qu'elle lève les yeux petit à petit alors que Cole s'avance vers elle, d'une démarche presque féline. "Je te trouble on dirait ... et ça n'a rien à voir avec de la colère..." "Le plus triste dans cette histoire, c'est que tu sembles vraiment croire à ce que tu raccontes!". Rétorqua la jeune femme sur un ton légèrement moqueur, soutenant bravement le regard de braise de son ami. Elle n'avait pas l'intention de se laisser faire, de laisser Cole démasquer ce qu'elle pouvait ressentir.

Mue certainement par le désire de jouer avec les nerfs déjà épuisés de la jeune femme, Cole décida de passer à la vitesse supérieur dans son petit jeu de séduction. Il s'avança droit sur Ama, la faisant reculer jusqu'à ce que son dos rencontre l'un des meuble de la cuisine et que son corps se plaque contre le sien, usant de son charme naturel pour mettre son pauvre coeur au supplice. Cole ne laissait pas Ama indifférente et elle le lui avait prouvé en lui faisant ses adieux, l'embrassant avant de tourner les talons pour rejoindre la voiture de sa mère. Ama espérait que Cole n'était pas sensible au moins de pouvoir ressentir les battements affolés de son organe. Le soumettant toujours plus à la torture, le jeune homme enfonça encore un peu plus le clou en allant caresser doucement du plat de ses lèvres la peau tendre de son cou. Tss sans doute se rappelait-il que cette zone chez elle, était très sensible.

D'ailleurs, à peine eut-elle sentit la chaleur de celles-ci qu'un délicieux frisson électrisa son corps tout entier. Sa respiration se coupa un instant, elle était incapable de bouger ou même simplement le repousser. Des images d'elle assise sur la table ou le plan de travail et Cole entre ses cuisses s’imposèrent dans son esprit. "Tu me veux Williams ... ça ne fait aucun doute. Tu me veux autant que je te veux ..." Sa fierté venait d'en prendre un sérieu coup, aussi, Ama se força à ne rien laisser paraître même si un désire furieux courrait dans ses veines tel un étalon indompté. "Pfff même pas en rêve." Plaisanta la jeune femme pour essayer de se redonner un minimum de contenance. Cependant malgré que sa bouche dise non, ses yeux eux, ces grands miroir de l'âme révélaient tout autre chose.

"Je t'ai eu ! Trop facile !" Se moquait-il alors soudainement en lui subtilisant des pancakes avant de s'enfuir avec comme un voleur. Inutile de dire qu'Ama se sentait actuellement comme une belle idiote. "J'te souhaite de t'étouffer avec tes pancakes!" Le rouge lui monta aux joues tandis qu'elle lui jeta la spatule en travers de la tronche. Celle-ci évita de peu sa cible avant d'aller s'écraser par terre. "Rêve pas Williams, tu m'auras jamais ! A part si tu concèdes à cesser de jouer les emmerdeuses et me coller un baiser ... juste ici" Un éclair étrange passa dans les yeux de la jeune femme. Un baisé? Juste ici, sur ses lèvres? Cole venait de faire une grosse erreur en provoquant ainsi Ama. Car si lui était un champ de braises, elle, était carrément un volcan en éruption.

La jeune femme s'avança alors vers Cole. Il voulait jouer? Alors elle allait jouer elle aussi. Elle le poussa doucement sur une chaise sur laquelle il fut contraint de s'assoir. "T'as raison Cole, je te veux, je crois que je peux plus le nier maintenant." Ama lui lança un de ses regards qui ne laissait place à aucun doute concernant le désire qui l'animait. Avec souplesse et légèreté, tel un félin, elle grimpa sur les genoux de Cole, le dévorant des yeux. S'asseyant sur lui à califourchon, la veste du jeune homme remonta le long de ses cuisses jusqu'à la naissance de ses fesses. Il l'avait provoqué, elle allait en faire autant voir plus, se foutant pas mal d'où ce petit jeu allait les mener. Elle était tout contre lui, désirable, son corps épousant presque parfaitement celui de Cole. "Et toi Cole...est-ce que tu me désire? Est-ce que tu as envie de moi? Est-ce que tu voudrais me posséder toute entière?" murmurait-elle à son oreille, d'une voix enjôleuse, se cambrant un peu plus encore. Sa bouche alla mordiller le lobe de son oreille avant de se diriger doucement vers sa bouche. Leur souffle se mélangeait tant ils étaient proches. Son pouce alla caresser sa fine barbe de quelques jours tandis que ses lèvres menaçaient à tout moment d'aller à la rencontre de celles de Cole.

Ama laissa une de ses mains caresser le torse du jeune homme, laissant ses doigts courir sur sa peau. Elle brûlait de désire mais au lieu de céder à l'appel de ses lèvres et de le laisser gagner, Ama résista, faisant preuve d'une résistance qui l'étonnait elle-même. Son corps pressé contre celui du jeune homme était un véritable appel au crime. Et puis sans rien dire, la jeune femme s'éloigna de Cole, déclarant un "J'ai pas finis de préparer le petit déjeuner." agrémenté d'un petit sourire malicieux. Récupérant sa spatule, elle la nettoya avant de continuer à verser de la pâte sur la poêle comme si de rien était, lui tournant le dos. Bon sang, jouer à ce petit jeu l'avait complètement embrasée. Néanmoins, elle espérait avoir cloué le bec à Cole avec cette provocation ouverte. Voilà ce qui arrivait quand on jouait avec Ama.



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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyMar 1 Oct - 5:35



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"Putain t'abuses Williams, depuis quand t'es devenue une donneuse de leçons ?!"

"Depuis que t'as décidé de jouer les crétins. Faut bien que quelqu'un soit ton Jiminy Cricket! Je suis navrée d'avoir à te dire ça mais tu vas me trouver sur ton chemin à chaque fois que tu joueras au con. Et crois-moi, tu vas en chier des ronds de serviette!"

- Je déteste Disney ... grondais-je alors que tu fais référence à Jiminy Cricket.

Je leur voue véritablement une profonde haine et je ne capte pas l'engouement pour leurs nouveaux dessins animés. Déjà avant c'était niais mais au moins les dessins étaient beaux, mais alors maintenant c'est devenu débilisant et moche. Celui qui décidera de me planter devant un Disney se ramassera assurément une pêche, c'est certain.
Quoi qu'il en soit ce n'est pas le sujet. Les taquineries mais aussi les reproches sont de mise, même si je m'efforce de glisser dessus en jouant au con et faire comme si ça me passait au dessus. Pourtant j'ai bien conscience du risque pris la veille.
Les choses prennent bientôt une toute autre tournure alors que je pousse le jeu à la séduction sans me soucier de paraitre grossier ou lourd. Je relève par provocation que je semble te troubler dans mon approche. Ce à quoi tu réponds encore par monstre de répartie ... ou presque. D'ordinaire, aurais-je sans doute souligné que c'était typique d'une gonzesse. Et ça l'est sans doute, excusez mon côté un brin misogyne. Sauf que dernièrement, tout ce qui vient de toi semble me faire tomber en pâmoison.

- Ne te cache pas derrière de fausses répliques ... soufflais-je, un sourire au coin des lèvres, pas déstabilisé le moins du monde ni ne serait-ce qu'un tantinet dans le doute.

Je t'accule contre le meuble dans ton dos, te tire bientôt un baiser forcé et m'empare alors avec bonheur d'un ou deux pancakes dans le plat via cette subtile et délicieuse ruse. Je ne sais même pas comment je fais pour arriver à m'arracher à ton contact et ne pas m'attarder sur ces lèvres qui se sont révélées caresses hypnotique au contact des miennes. Bien que trop brève.
Tu as beau arguer que "même pas en rêve" concernant notre désir commun, je sais pertinemment que je te bouleverse autant que tu me bouleverses. Si ton cœur bat aussi fort que le mien en cet instant, si ton corps est parcouru de ce frisson qui semble s'attarder de toute part ... alors je suis dans le vrai.
J'ai encore des papillons dans le ventre tandis que je mets de la distance entre nous.
Tu me lances d'ailleurs la spatule qui manque de peu de m'atteindre.

- T'es féroce Williams ... l'excitation est à son comble ?

Et puis mordant dans mon pancakes, je finis par ajouter :

"Rêve pas Williams, tu m'auras jamais ! A part si tu concèdes à cesser de jouer les emmerdeuses et me coller un baiser ... juste ici"

Mon cœur loupe un battement avant de se mettre à tambouriner tandis que tu réponds à ma provocation en approchant et par des mots troublants mais qui semblent cacher un petit manège. Ça semble en effet trop facile.

"T'as raison Cole, je te veux, je crois que je peux plus le nier maintenant."

J'arque un sourcil dubitatif pour garder la face. Mais lorsque tu viens alors te poster à califourchon sur mes genoux, dans ce mouvement gracieux et souple, plein de charme, je crois bien mon cœur sur le point d'imploser. Mon regard s'attarde sur le haut de tes cuisses découvertes alors que la veste que tu m'as emprunté remonte légèrement dans le mouvement. Mes mains me démangent et je ne sais comment je fais pour me retenir de les glisser sur ta peau. Je déglutis difficilement sous les sensations et le désir qui déferle instantanément en moi. Ouais je fais moins le malin là ... c'est certain.
Ton corps se colle au mien et je me mords malgré moi la lèvre. Je me grille sans le vouloir. Tant pis ... . A ce stade, mon cerveau est totalement déconnecté.

"Et toi Cole...est-ce que tu me désire? Est-ce que tu as envie de moi? Est-ce que tu voudrais me posséder toute entière?" murmures-tu à mon oreille d'une voix enjôleuse en te cambrant un peu plus encore avant que ta bouche ne glisse jusqu'au lobe de mon oreille pour le mordiller.

- Putain Williams ... grondais-je dans ce qui ressemble à un râle, le souffle court, incapable d’en dire plus.

Putain mais qu'est-ce que j'ai fait de mes mains ?! Elles devraient d'ores et déjà courir sur toi, pourtant je suis là, bras presque ballants comme si le moindre contact risquait de rompre le charme et te faire filer. Tes lèvres menacent chaque seconde de rencontrer les miennes et même là, je suis incapable d'en prendre l'initiative. Qui est-ce que je me plaisais à souligner d'être habité par le trouble déjà ?
La chaleur qui m'envahit en s'intensifiant plus encore au contact de ta main sur mon torse n'épargne pas le reste. Et puis tu t'écartes soudain.

"J'ai pas finis de préparer le petit déjeuner." agrémentes-tu d'un petit sourire malicieux à mon adresse.

Mon cœur a bien du mal à retrouver un rythme normal. J'ai beau rentrer d'un lendemain de cuite, il semble que tu aies fait à ce point ton petit effet que tu as endormi pour un instant le mal qui couvait sous mon crâne. Une histoire d'endorphines ? Je n'en sais foutre rien. Tout ce que je sais, c'est le désir furieux que j'ai sur l'instant de retrouver ton contact. Aussi, je me redresse soudain et viens me placer dans ton dos... puis sans attendre une seconde je te fais faire volte face et capture tes lèvres avec une passion toute renouvelée, à la fois douce et brutale. Cette fois-ci, les frissons qui me parcourent sont propres me faire trembler. Je vibre purement et simplement sous la caresse de nos lèvres ainsi que la pression marquée de mon corps contre le tien et des mes mains entourant pour l'une, ta nuque, pour l'autre ta taille.
J’approfondis le baiser sans te laisser le choix par la pression de ma main, cherchant à rencontrer ta langue sous la caresse de la mienne.
Je coupe un instant le feu sous la casserole et te soulève soudain en enroulant tes jambes autour de ma taille puis te conduis près de la table de la cuisine où je te pose un peu brutalement, m'installant entre tes jambes tandis que mes mains glissent dessus avec une fermeté née d'un désir rendu furieux. Mes lèvres capturent à nouveau les tiennes puis glissent sur ton cou avant d'écarter un pan de tissu et découvrir ton épaule où je m'attarde quelques longues secondes. L'un de mes bras te cintre bientôt autour de la taille pour te rapprocher du bord et presser nos bassins l'un contre l'autre. Je te mordille le long de l'épaule tandis que ma main libre fourrage partout où elle peut. Je n'entends plus rien, pas même les coups insistants donnés à la porte.

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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyDim 6 Oct - 19:10




It's strange what desire will make foolish people do


Tel est pris qui croyait prendre n'est-ce pas? Cole ne le savait pas encore mais il fallait évité ce genre de provocations ou défis avec Ama car partir dans ce genre de délire ne lui faisait absolument pas peur. Et encore moins lorsqu'il s'agissait de...chatouiller quelqu'un qui lui plaisait. Plus les minutes en sa compagnie avançaient et plus elle sentait le désire de rester simplement ami avec Cole fondre comme neige au soleil. Elle se leurrait grandement si elle pensait pouvoir garder ce statu...et comme le blond s'amusait à le souligner, il la troublait et plus encore, Ama le voulait. Elle le voulait pour elle, chaque fibre de son être en fait, le réclamait. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait fait tout ce chemin pour revenir à Longford.

La jeune femme décida de grimper sur ses genoux pour l'achever. Elle connaissait très bien son potentiel de séduction et très peu pouvaient se vanter d'avoir pu résister à son charme redoutable. Là, sur Cole, la belle pressa son corps contre le sien, profitant de cette proximité pour en apprécier la chaleur toujours plus grandissante qui s'en dégageait, son odeur...un mélange de gel douche qui masquait presque une odeur de cigarette. Ama aimait son odeur et elle aurait bien niché son visage dans son cou pour en profiter d'avantage mais pour le moment, elle jouait. Elle jouait avec Cole, tendant les mailles de son filet sur lui pour le faire chavirer.

" Putain Williams ..." grogna le jeune homme tandis qu'un sourire victorieux étira ses lèvres. Ca y est, il était à elle. Elle avait gagné. Qui est-ce qui désirait qui à présent? Sa main s'attarda un moment sur la joue de Cole alors qu'elle approchait ses lèvres près des siennes. Cependant, Ama n'écoutait pas le désire de les saisir contre les siennes non...elle faisait durer le jeu, achevant le supplicier en s'échappant. La jeune femme savoura sa victoire en retournant à ses pancakes...c'était pratique. Elle focalisait son attention sur la pâte qui cuisait lentement contre la poêle chaude, voulant étouffer son propre désire.

Car si elle affichait une mine réjouie, n'allez pas imaginer une seule seconde qu'elle se soit sorti de ce petit jeu indemne. Elle crevait de désire au moins autant que Cole. Elle avait voulu ses mains sur elle, parcourant sa peau, avides et conquérantes. Elle aurait voulu tellement plus. Mais trop fière, Ama ne voulait pas perdre. Ce qui était certain, c'est que jamais elle n'avait autant désiré quelqu'un de son existence. C'était comme si Cole arrivait à lui faire oublier le reste de la planète entière. Elle se foutait tellement de tout qu'elle en avait oublié ses pauvres parents probablement morts d'inquiétude. Elle en avait oublié de prévenir son grand-frère, bref plus rien n'existait. Il n'y avait que lui.

"Encore un peu de patience Cole la prochaine fournée est bientôt pre"
soudain, la belle se retrouva nez à nez avec Cole qui ne lui laissa pas le temps de réagir. Le jeune homme l'embrassa enfin et son corps s'électrisa tout entier. Ama ne le repoussa pas, elle avait suffisamment joué et laissa sa passion se joindre à celle de Cole. Il y avait bien trop longtemps que ces deux-là se cherchaient, se tournaient autour, se désiraient. Ama passa ses bras autour de son cou, l'attirant contre savourant ce langoureux baisé jusqu'à ce que le souffle lui manque. Mais elle en voulait encore, ses lèvres l'appelaient elle ne voulait plus être loin d'elles à présent qu'elle les avaient trouvés. Tandis que Cole la soulevait pour l'assoir sans ménagement sur la table de la cuisine, Ama embrassa de nouveau le jeune homme taquinant sa langue avec la sienne, mordillant sa lèvres inférieur.

C'était un incendie qui embrasait ses entrailles il réclamait Cole avec une telle puissance que cela lui faisait mal. Il n'y avait personne d'autre qu'eux deux dans la pièce et la tranquillité des lieux n'était perturbé que par les soupires émis pas Ama à chaque fois que son ami goûtait sa peau. Une de ses mains allait se perdre dans ses bouclettes blondes alors que ses jambes resserraient un peu plus leur prise sur la taille de Cole. Elle pouvait sentir son désire contre elle. N'y tenant plus, Ama tira sur sa chemise qui tomba sur le sol, dévoilant ses larges épaules que la belle s'empressa de caresser, d'agripper.

Délaissant ses épaules, Ama éloigna capta le regard de Cole plongeant son regard dans le sien alors qu'elle glissait ses mains le long de son torse pour s'arrêter à la naissance de son nombril, là où était serrée une ceinture. Ama jeta un regard malicieux à son vis-à-vis et jugea que son pantalon devait être à présent trop...encombrant à son goût puisqu'elle dénoua le lien et dégrafa le vêtements. Dévorant Cole du regard, Ama ne se contenta pas de rester sage. Elle glissa une de ses main dans son pantalon, caressant sa virilité par dessus la mince couche de tissu que constituait son caleçon. Oh Ama, cette petite diablesse qui voulait rendre littéralement dingue le jeune homme qui se tenait entre ses cuisses. Elle voulait le pousser à bout, lui faire perdre la tête pour qu'il lui fasse l'amour comme on ne lui avait jamais fait l'amour avant. "Cole..." murmura t-elle d'une voix chaude avant de l'embrasser à nouveau. C'était terminé, plus jamais elle ne pourrait se passer de ses lèvres.

Les deux jeunes gens se découvraient, succombaient l'un à l'autre sans retenue. Mais malheureusement, quelque chose fit éclater leur petite bulle dans laquelle ils s'étaient réfugier. On frappa à la porte. Ivre de cette passion nouvelle, Ama n'entendit pas dans un premier temps les coups répétés. Mais ces derniers devenant plus forts, perturbèrent la jeune femme. "Cole...est-ce que tu attends quelqu'un?" Non! Non! Elle ne voulait pas que ça s'arrête! Que la magie se brise! Elle vous rembobiner la bande et effacer ce passage désagréable! Essayant de faire abstraction de l'environnement extérieur, Ama se concentra sur Cole mais lorsqu'elle entendit la grosse voix de son frère raisonner elle se figea sur place. "Merde! C'est mon frère!" Elle repoussa Cole et bondit sur le sol. La réalité venait de la rattraper. Ses parents avaient dû appeler Draven à plusieurs reprises et il l'avait probablement cherché partout. Amaroke avait dû être cuisiné avant de balancer l'adresse ou vivait Cole. Il ne fallait pas avoir fait des études supérieures pour se douter qu'Ama avait dû se rendre chez le jeune Blackwell.

"Merde...merde merde merde...j'vais me faire tuer, je vais-me-faire-tuer." Elle fila dans la chambre de Cole pour aller se rhabiller, laissant le pauvre jeune homme sur sa faim. Rallumant son portable, Ama préféra s’assoir sur le lit de Cole en voyant le nombre de sms, appels en absence et messages vocaux. Elle entendit des pas dans l'escalier et vit la trogne de Cole débarquer dans sa piaule. "Hum...est-ce que je t'ai dis que pour revenir ici je me suis barrée de chez moi sans prévenir personne??" Elle pointa du pouce la fenêtre dehors. "Le gorille qui perd patience dehors, c'est mon frère. Je pense que pour ta sécurité, tu devrais rester ici et pas sortir de chez toi avant que je sois partie." Ama pensait qu'elle aurait plus de temps pour pouvoir expliquer la situation tranquillement à Cole. Ama essayait de garder son calme mais on voyait bien qu'elle avait peur. Mais pas facile quand Draven martelait la porte d'entrée si fort qu'il serait sans doute capable de la faire sortir de ses gongs.

Ama, une fois habillée, s'avança vers Cole et alla se blottir dans ses bras. "Ça va me donner du courage." Coupant court à cet échange des plus adorable, Ama était prête à assumer les conséquences de ses actes. Quittant la chambre, Ama descendit les escaliers et alla ouvrir à Draven.


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Re: For you [Cole]   For you [Cole] EmptyVen 11 Oct - 5:54



For you.

Tes mains qui courent sur mes épaules et mon torse font redoubler le brasier déjà bien présent en moi mais ce n'est rien en comparaison de tes mains qui se glissent bientôt jusqu'à la zone où mon désir prend forme. Je me mords la lèvre lorsque ton regard capte le mien tandis que tes doigts courent par-dessus la mince couche de tissu. Je déglutis difficilement sous le déluge de sensation et le désir qui se renforce, plus puissant que jamais. Jamais je n’ai ressenti quelque chose de plus intense et de plus brute que le celui qui me parcoure présentement. Je t'ai tellement rêvé et tout vient de changer en l'espace de quelques infimes secondes. Ce n'est pas nouveau, je te voulais et je prenais tout mon temps pour ça mais ce qui est tout récent cependant, c'est l'incroyable force de ce que j'éprouve sur l'instant et qui écarte d'un souffle tout ce que j'ai pu connaitre jusqu'alors. Je comprends alors tout. Oui ... je comprends que si je me préoccupais peu des autres, si je ne songeais jusqu’ici qu'à m'amuser et butiner ça et là, c'est parce que tout me paraissait indéniablement fade, sans saveur, vide de sens. Et j’en suis heureux, plus heureux que jamais. Pour rien au monde je n'aurais voulu te rencontrer à un autre moment parce que celui-là est juste idéal. Et ça me fait presque flipper parce que ce que je ressens pour toi est une grand première pour moi. Mais peu importe ces pensées, il n'y a plus que toi. Il n'y a finalement jamais eu que toi à partir du moment où je t'ai rencontrée.
Dire que nous aurions pu ne jamais nous croiser. Toi qui n'était venue ici à la base que pour rencontrer ton frère et ta sœur pour un bref séjour. Toi qui en repartant d'ici, ne pensait pas y revenir de sitôt. Et là tu aurais alors sans doute été à tout jamais loin de moi, anéantissant les chances de nous croiser un jour à l'avenir.

Je suis complètement fébrile face à toi, face à cette chance et à ce bonheur à portée de main. Le nôtre, celui qui nous ai désormais promis.
Et je crois bien devenir fou lorsque tu susurres mon prénom de la sorte, le regard intense, brillant. Tout comme l'est le mien.
Mais la folie laisse bientôt place à la frustration alors qu'on frappe à la porte. Peu importe, hors de question de nous laisser déranger. Mes mains s’attardent sur tes hanches, désireuses de se faire un chemin jusqu'à tes fesses rebondies par-dessous le tissu, lesquelles je désire empoigner en te soulevant soudain alors que mes lèvres courent sur ta peau. Mais les coups redoublent, j’ai envie de balancer un "allez vous faire foutre !" mais quelque chose m'interpelle lorsque les coups redoublent avec une certaine force. D'autant plus lorsque tu t'immobilises et attires alors mon attention sur ton doute quant à la possibilité que j'attende quelqu'un ou d’une venue quelconque pour le moins inattendue. Je fais ainsi non de la tête et pivote d'un quart en direction de la porte. Mes mains glissent sur tes cuisses comme si je m'apprêtais à m'écarter alors qu'une voix tonitruante et grave résonne derrière le battant.

"Merde! C'est mon frère!"

Tu me repousses et bondis de ton perchoir alors que je te regarde, médusé.

- Mais qu'est-ce qu'il fout là ?!

Tu ne m'écoutes déjà plus vraiment, en proie à la panique, jurant alors avant de te précipiter à l'étage. Bon Blackwell, on va peut-être pas ouvrir tout de suite, laissons le temps à Ama d'aller renfiler rapidement quelque chose.

- Et toi, couché panier ... déclarais-je dans un murmure en tirant sur mon futal en le replaçant, tapotant un instant sur mon entrejambe comme pour inciter mon désir à se faire la malle un peu plus vite que ça. Je te rejoins l'instant suivant dans ma piaule et m'accole contre le pourtour de la porte.

- Ton frangin va finir par passer au travers de la porte si ça continue. Tu l'as foutu en rogne ou quoi ?

"Hum...est-ce que je t'ai dis que pour revenir ici je me suis barrée de chez moi sans prévenir personne??"

Je me colle un faceplam sans pouvoir m’empêcher toutefois d'esquisser un sourire.

- T'en as pris des risques pour moi, déclarais-je très fier.

Tu soulignes ainsi que c'est donc bel et bien ton frère qui attend dehors et tu me conseilles de rester là pour une question de sécurité.

- Non mais tu déconnes Williams, comme si j'étais une flipette ... ! Détends-toi, il va pas me bouffer.

Tu viens te blottir entre mes bras pour prendre une dose de courage puis descend en bas en m'avertissant que ça vaut mieux pour moi histoire d'éviter de mettre de l'huile sur le feu. Mais putain, je vais avoir du mal à rester bien sagement ici. Je trouve que ça ne le fait pas. Et j'aurais l'air d'un con si ton bro décide de fouiner dans la baraque à la recherche d'une autre présence. Alors tu vas m'en vouloir mais je me décide à descendre malgré tes recommandations.

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